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 Soirée jeux sur la laideur

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D.A.

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MessageSujet: Soirée jeux sur la laideur   Soirée jeux sur la laideur Icon_minitimeJeu 8 Oct - 22:39


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Soirée jeux sous l'influence de la laideur

Mosaïque

A partir d'une citation, d'une image ou d'une musique, chaque joueur prend 5 min pour écrire ce qui lui passe par la tête, sans temps de préparation. Une fois le temps écoulé, chacun envoie son texte à l'organisateur et celui-ci les poste tous à la suite les uns des autres, sans préciser les auteurs respectifs pour permettre un jeu de spéculations.




Cassiopée, Chikoun, D.A., Exodus & Lepzulnag


Je frappe.
Le coup l'atteint en plein visage. Il chancelle, me jette un regard angoissé, apeuré. Il se demande ce que je suis en train de faire, et pourquoi je le fais. La raison est simple, mon vieux : j'ai toujours détesté ta gueule. Ces yeux lâches, ces cheveux qui ne ressemblent à rien, ces grosses lèvres difformes qui cachent un dentition que personne n'a envie de voir. Elles saignent ; cela m'emplit d'un plaisir sadique.
Je frappe.
La puissance du choc le foudroie. J'y suis allé encore plus fort, galvanisé par la douleur qu'il semble ressentir. Je pousse un cri. Comme il a l'air misérable, sa tête entre ses mains, gémissant d'incompréhension. Il ne se rend pas compte que je lui fais un cadeau. Ses larmes se mélangent au sang qui coule de mes mains.
Je frappe.
Son nez se brise. Son arcade sourcilière éclate en morceaux. Je pousse un hurlement terrifiant de jouissance et de souffrance.
Nous nous regardons à travers la glace. Un sourire hideux traverse ma face ravagée. Je ne ressemble plus à rien. Je ne suis plus rien.
J'ai gagné. Salaud.


La nuit glisse le long des rues, fuyant les rayons d’un soleil encore indécis. Les premiers bus circulent sur le macadam luisant de la pluie qui vient juste de s’arrêter. Je quitte mon abri et me dirige vers mon lieu de travail. Moi, mon bus ne m’a pas attendu, et je suis obligé de voyager à pied, accélérant pour ne pas manquer mon premier quart. Mes foulés s’allonge sur le trottoir humide et j’esquive les tas de papiers trempés que sont devenus les journaux de la veille. Et j’en croise un. Il a l’œil vitreux et la démarche raide. Il avance comme si ce qui se trouvait devant lui ne l’importait pas. Ses habit respirent l’ennuie et l’absence de motivation. Je le dépasse et accélère encore le pas. Je cours presque maintenant, ma mallette en main, ma veste sous l’autre bras. Je rattrape la nuit au détour des rues, je remonte le temps et le flot de plus en plus important de ces autres gens qui rentrent chez eux en fuyant le jour. Ils se ressemblent tous. Leurs valises sont sous les yeux, leurs jambes luttent contre le rythme qu’ils leur imposent et certains dorment déjà partiellement. Ils portent des tenues négligés et bariolés, celles qui sont faites pour tenir chaud et non pour être vues. Ils sont le cœur nocturne de la ville, ceux dont on parle quand on dit « qu’elle ne dort jamais ». Ils sont les déchets qu’elle recrache quand vient le jour et que nous, les gens du soleil, qui nous exposons aux yeux de tous, trouvons incongrus et difformes. Ils sont l’autre côté. Et je me demande si, étrangement, ils ne nous voient pas de la même manière.


La pluie frappe le sol d'un rythme régulier. Une sorte de litanie anthropophage.  La pluie sélective. La pluie des têtes coupées. Je reste derrière la vitre, curieuse malgré mon ventre rongé par la sourde peur qui ne quitte plus aucune goutte de mon sang. Ce sang si précieux que je tente de conserver. Pour moi seule. Plus une larme n'échappe à mon attention. Constante.
Dehors, bientôt sortiront les êtres de la pluie. Ceux qu'elle a vidé de leur sang. Qui se répandent. Qui lécheront mes vitres. Qui mordront les chairs saines des égarés, incapables d'échapper au mal.
Impuissants à fuir. Fuir.


Il marche dans le hall mal éclairé. Les faibles lueurs bleues tombent sur lui en raies blafardes quand il passe sous un néon du couloir, et son visage s'éclaire l'espace d'une seconde. Ses traits changent à chaque pas qui vise à nous réunir sous une seule lumière. J'observe la distance. J'observe les ombres qui dévorent avec un plaisir évident, comme le ferait un cauchemar qui marcherait sur le monde comme un homme. Le mouvement de ses jambes produit sans cesse sur moi une sensation étrange qui vient me chercher dans l'intérieur de l'esprit, qui gratte à la porte de ma mémoire comme un souvenir qui veut revenir régner. Elle se répercute dans mon ventre en un désir latent. Il a cette manière de marcher qui appartient aux gens sur lesquels on se retourne.


Sous les hautes poutres métalliques qui se balançaient comme des échos de lunes, Schlang s'étira. Ses mains glissaient, dans leur chute vers ses flancs, sur l'âpre mur de béton. Il ressentait chacun de ses pas ; elle n'était plus très loin maintenant. Il l'avait reconnue dès qu'il avait perçu le retour de ses vibrations caractéristiques.
Il resta un long moment encore à attendre, à observer le silence de ses arrêts, ses foulées entre deux obstacles enjambés. Elle était légère, et s'il n'avait pas été autant chez lui au bout du monde, il ne l'aurait sans doute jamais repérée.
Il prit une inspiration lente et profonde, avalant au passage une goulée de particules métalliques. De ses poumons se répandit une chaleur insidieuse et brutale. Le géant se mit soudain en branle.

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MessageSujet: Re: Soirée jeux sur la laideur   Soirée jeux sur la laideur Icon_minitimeJeu 8 Oct - 23:18


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A partir d'une citation, d'une image ou d'une musique, chaque joueur prend 5 min pour écrire ce qui lui passe par la tête, sans temps de préparation. Une fois le temps écoulé, chacun envoie son texte à l'organisateur et celui-ci les poste tous à la suite les uns des autres, sans préciser les auteurs respectifs pour permettre un jeu de spéculations.


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Cassiopée, Chikoun, D.A., Exodus & Lepzulnag


Tout autour de nous, ça dégouline et ça sent le fluo jusqu'au bout des yeux. On est rentrés dans cette maison abandonnée par hasard ; puis on a allumé, on s'est éclairé de nos lampes torches. Et on a pu découvrir ce spectacle farfelu. Les murs qui semblent faits de chewing-gum, qui s'écoulent et s'étendent sous la pression légère d'araignées pendues au plafond. Du vert luminescent des choses radioactives et des magnets à lumière des enfants. Autour de nous tout s'écoule, le temps nous ramène, nous enlace et nous pourchasse presque. Dans ce monde d'horreur enfantine, une voix sourde sous nos babines : « Venez, venez... Venez goûter la peur sur vos lèvres... »


La soirée avait dégénéré assez vite.
Rachel Weizs se rappelait encore comment elle avait remis du rouge à lèvres dans le rétroviseur de la voiture de sa mère, la façon que ce visage bariolé de rouge et de rose avait eu de la regarder dans la glace. Elle s'était sentie fausse et ridicule, mais elle était sortie pour rejoindre la fête maquillée comme ça malgré tout. Elle s'était amusée avec ses copines de classe, Michelle et Tray, elle avait dansé avec un mec craquant déguisé en vampire. Puis, elle avait rencontré le type en question. Elle avait rêvé de l'embrasser avant de croiser ses yeux dans la foule, et elle avait su que son voeu serait exaucé.
Quelques minutes plus tard, il commençait à tuer tout le monde. Personne n'avait rien pu faire pour l'arrêter. Son rire s'était répandu dans la maison assiégée, d'étage en étage, un rire d'hilarité absolue. Elle s'était enfermée dans la salle de bain pour entendre ceux avec qui elle allait à l'école mourir juste derrière. Elle savait à présent quel bruit faisait un crâne qui se rompait sur le sol. Elle attendait presque qu'il vienne la chercher.


Ruby rampe vers la salle de bain plus qu’elle ne marche. La douleur lui sert le ventre et le goût de ses propres humeurs lui emplie la bouche. Son maquillage lui coule le long des joues, porté par les larmes et la sueur. Elle place la main vainement devant sa bouche, et quand elle parvient à franchir le cadre de la porte elle ne peut réprimer un sourire. Là elle pourra parer au plus urgent, trouvé de quoi se soigner.
Ce connard… Ah il l’a bien eu, elle n’y a vu que du feu !
Mais il devait préparer ça depuis le début de la soirée, peut-être même bien avant…
Sa vue est trouble, les objets commencent à tanguer et déjà le lavabo auquel elle s’accroche tangue dangereusement, s’éloignant toujours plus. Elle se redresse et là, en voyant le miroir, elle ne peut se contenir.
Les couleurs sont trop criardes, les détails trop nombreux. Sa pauvre tête est assaillie, son estomac déjà mis à mal se relâche à nouveau et elle vomit dans le lavabo les reste d’un super-cocktail et des apéritifs bon marchés, lesquels se mêlent aux décorations dans une masse colorée et suintante.


Nous étions invités chez les Priquel pour la première fois. Pour l'occasion j'avais dégoté une superbe combinaison de mort-vivant pour Mario. Elle était bien un peu trop étroite pour placer sa grosse bedaine, mais avec deux, trois épingles à nourrice, cela faisait l'affaire. J'avais eu plus de mal à concevoir la perruque échevelée pleine d'araignées en plastique qui couronnait le miteux costume de sorcière prêté par Louise.
Nous fûmes accueillis par des cris de chouette déclenchés au passage du perron. La fête battait déjà son plein sous les cotillons verts maladifs et les toiles tissés par une multitude d’arachnides grotesques. Un peu écœurée par les sucres violets et les citrouilles fermentées, je demandais la salle de bain. C'est là que je découvris le pic de la véritable horreur. Le rose fluorescent des murs n'étaient pas factice...


Ah, toilettes, toilettes, je vous aime ! J'aime vous regarder, j'aime vous caresser, mais surtout, oh, surtout, j'adore vous décorer !
Aujourd'hui, vous êtes plus belles que jamais. Aujourd'hui est le jour le plus beau de ma vie, car Esmeralda est dans le bar. Je l'observe par le petit trou de mon cagibi favori. Elle a l'air heureuse. Je l'entends rigoler ! Son rire est un ruisseau de perles de cristal, ce sont les carillons du bonheur qu'il fait sonner en moi.
Oh, je la vois venir vers les toilettes ! Je dois me cacher ! Je rentre prestement dans mon cagibi. Un instant, j'aperçois le reflet de ma bosse dans le miroir. Non, elle ne doit pas savoir que je suis là. Elle ne doit pas savoir que j'existe. Ni que je l'aime plus que tout.
Plus que mes toilettes.

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MessageSujet: Re: Soirée jeux sur la laideur   Soirée jeux sur la laideur Icon_minitimeVen 9 Oct - 0:11


Partout, mais ailleurs

Vous êtes à un endroit où vous êtes allé, ou bien où vous rêvez d'aller. Seul, ou avec qui vous voulez être. Décrivez ce que vous voyez. Il faudra pour les autres deviner s'il s'agit d'un souvenir ou d'une divagation à la façon dont vous en parlez.


Dans l'ordre : D.A., Exodus, Chikoun & Lepzulnag



VÉCU
L'escalier s'étend devant moi. Son virage à mi-chemin de l'étage est un sanctuaire. Je m'y installe pour écrire sur les marches, colorier mes dessins maladroits, pour rêver près de la fenêtre qui donne sur le jardin où tant de mes cauchemars prennent naissance. Mais la vue de l'étage me procure une sensation de vertige. Il est trop haut perché, trop mystérieux. Pourtant, j'y vais souvent. Je dors même occasionnellement dans une de ses chambres. Mais c'est un espace enfermé dans le temps, qui n'a plus sa place dans la réalité, écarté du monde d'en bas. Il me fait horriblement peur. Quand je dors dans le grand lit, ma grand-mère endormie à côté de moi dans le noir, et que la porte s'entrouvre, je ne me cache pas sous les couvertures comme le ferait une petite fille. Je suis tentée d'aller près de l'escalier et d'observer la chute que cela représenterait d'y tomber. Je ressentirais à coup sûr la menace. Cette chose qui me suit, qui pourrait me pousser. Je regarde mes coloriages. Les mots qui s'enchevêtrent sur ma page trop blanche. Le milieu de l'escalier, le sanctuaire... Et juste en-dessous, la cave avec les yeux rouges.


VÉCU
Qu’est ce qui est laid ? Je veux dire, dans une vie, qu’est-ce qu’on peut qualifier de vraiment laid ?
Les enfants sont laids. Je veux dire, dans la vie, ils sont vraiment laids !
Ils bouffent tout et n’importe quoi, portent le moindre objet à leur bouche sans la moindre conscience des microbes, des bactéries, et de toutes les choses auxquelles n’importe quelle personne saine d’esprit pense en premier lieux.
Ils sont sales, se roulent dans leurs déchets à longueur de temps. Pour eux, se laver, ce n’est que l’instant éphémère entre deux instants de crasse.
C’est normal d’être sale. C’est drôle de se rendre laid. C’est hilarant de faire des choses laides.
On plante un crayon dans le bras d’un autre jusqu’à en casser la mine. Tout le monde pouffe.
On pousse un autre dans sa course, il se rétame par terre en pleurant, sa peau raclant le bitume. On rigole. Le bonus c’est quand la croûte sur son visage lui coince son expression en une imitation partielle de Quasimodo. On se sert les côtes.
On insulte le camarade qui ne réagit pas, c’est encore plus drôle. On le chasse des jeux ou on l’oublie sciemment, encore mieux ! On s’esclaffe !
On suit le gentil camarade sur son trajet retour, on le moque, on l’agresse, c’est le summum de l’hilarité. Il rentre chez lui en pleurant et alors on a gagné, on est le plus laid et on rit, on rit à gorge déployé, de lui, de eux, de tous les autres.
Parce qu’au fond on a peur de se voir un jour et peut être de se mettre à pleurer. Comme un enfant.


CAUCHEMAR
Seul dans mon petit appartement universitaire, une vague sensation d'horreur me réveille. Pas comme si j'avais fait un cauchemar, mais plus comme si quelque chose à l'extérieur était en train d'arriver. Horrible. Une sensation d'oppression infâme. Un bruit de succion suivi d'un écrasement mouillé. Je regarde au sol. Un gros vers blanc, de la taille d'une orange plutôt façon pamplemousse ; un truc gluant qui se contorsionne sur le parquet. Un frisson parcourut mon échine. D'où venait-elle ? Une frayeur sans nom me sauta à la gorge quand je réalisai, le nez vers le plafond, le lit de larves blanches gluantes qui s'y trouvait, toutes plus grosses les unes que les autres. Tétanisé, par la peur qu'une de ces... choses me tombe dessus.


VÉCU
16 ans. Un âge vigoureux. Un âge où nos parents nous emmènent encore en vacances.
Toute la famille était partie jusqu'aux Alpes, profiter des montagnes sous un radieux soleil d'été. La première semaine se déroula dans un chalet coquet où nous vivions des journées tranquilles, à lire, jouer dehors, partir en des randonnées d'une après-midi, et le soir se remplir le vente avec de délicieux repas.
Hors, pendant l'une de ces petites randonnées, échauffés et fatigués, nous bûmes très champêtrement l'eau d'un ruisseau à l'eau claire. Nous regrettâmes bien amèrement cette erreur, car une fois rentré au chalet, une fois le bidon bien tassé par une fameuse tartiflette, nous tombâmes tous, un par un, grièvement malades.
Rapidement, nous nous retrouvâmes à agoniser sur un matelas posé par terre, à gémir de douleur et vomir régulièrement. Ma mère, seule résistante à la terrible bactérie, faisait la « navette » entre tous les membres de la famille, nous apportant consolation, mais surtout le saladier où nous vomissions jusqu'aux dernières gouttes de notre bile.
Le lendemain, je me réveilla comme une fleur. Je me sentais envahi d'une incroyable énergie, totalement purgé. Je me dirigeai vers le frigo et me servis un verre de jus de pomme. Comme il était bon et frais ! Comme je me sentais bien !
L'après-midi, nous rendîmes visite à un docteur fort bien intentionné qui nous avoua lutter depuis des années contre ce mystérieux mal qui touchait les touristes. Pour nous requinquer, il nous ordonna un antibiotique surpuissant : le BACTRIME.
Le lendemain, armés d'une boîte de médicaments, nous partîmes dans les montagnes pour une vraie randonnée, une randonnée d'une semaine, sans le moindre contact avec la civilisation, où nous dormirions de refuges en refuges. Je partais bien guilleret, courant sur les sentiers aux côtés de mon frère et de ma cousine.
Ce dont je ne me doutais pas, c'est que le BACTRIME allait totalement détruire ma flore intestinale. Et que, pensant que la maladie en était la cause, j'allais en reprendre pour essayer de guérir.
Dans un refuge nommé « Le Grenairon », je vécus une nuit terrible, une nuit d'anthologie, qui fut placée sous le signe du caca et du vomi.
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