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Bon... Ce texte est mon premier vrai texte (a part les devoirs) et je l'ai écris spontanément a la suite de certains événement... je ne sais donc pas si vous le trouverez intéressant.
Pour aide a la lecture :
Marc = mon frère
Suzel = ma belle-sœur
Pascale = ma sœur
Xavier = mon beau-frère
Maxime et Arno = les enfants de mon frère
Bon courage a ceux qui vont me lire et merci a ceux qui me mettront un commentaire.
Il est 19h30 quand nous devons y aller, je viens juste de terminer mes devoirs : il était temps!
Je monte dans la voiture en cachant un petit paquet dans ma poche.
En seulement 20 minutes nous somme arrivés à destination : il n’y a pas beaucoup de circulation en ce jeudi 21 février au soir.
Comme toujours il y a du monde dans le restaurant de l’Abris Côtier, heureusement que nous avons réservé une table…
Pas besoin de donner notre nom, j’ai déjà vu Suzel a la table du fond et je m’ élance pour l’embrasser.
Inutile de demander où sont Marc et les deux petits : la plage reste un terrain de jeux mondialement connu et j’aperçois d’ailleurs le frangin qui surveille de loin, son verre de Martini a la main.
Je sort donc du restaurant pour aller le voir et discuter avec lui.
Comme nous discutions, les neveux m’ont entendu et se sont retournés.
Maxime, à son habitude calme, me dit bonjour tout en continuant son pâté de sable.
Arno par contre courut dans ma direction comme une brute, je l’ai attrapé au passage pour le prendre dans mes bras et il me fit un gros bisou!
Quelques minutes plus tard, alors que mon verre de Rhum venait de m’être servi, Pascale et Xavier arrivent enfin.
Plus tard, alors que le repas touche à sa fin, je ne veux plus attendre : je sort discrètement le petit paquet de ma poche, puis je m’approche de ma mère avant de le lui donner.
Elle m’embrasse déjà quand je le lui donne, je répond alors simplement qu’elle devrait l’ouvrir.
Alors qu’elle ouvre délicatement le paquet, je la surveille et je vois ses yeux s’illuminer a la découverte de collier en argent que je lui ai offert pour ses 60 ans.
Elle se retourne alors vers moi, les larmes aux yeux et m’embrasse de nouveau avant de me remercier.
Quand elle sort le collier de son emballage, tout le monde ouvre des yeux admirateurs et moi je l’aide à le mettre et surtout à le fermer.
La soirée se poursuit jusque tard et nous ne rentrons qu’à 1h du matin, mais ce n’est pas grave : les parents ont acceptés que je n’aille pas en cours demain car j’ai quelque chose de bien plus important a faire.
Le lendemain matin je me réveille à 8h et je prend mon petit déjeuner en méditant su la journée qui m’attend : je commence déjà a pleurer intérieurement.
A 9h j’aide mon père à installer les fleurs dans la voiture et quand tout est prêt je vais prévenir ma mère pour que nous partions au plus vite.
Après trois heures de route, nous arrivons enfin chez ma grand-mère que nous invitons dans un restaurant près de chez elle.
Après le repas nous allons tous ensemble la où nous avions prévu d’aller.
Le jardin du parc est magnifique en ce vendredi 22 février 2008.
Les cerisiers sont fleuris de leurs fleurs blanches qui se confondent avec certaines des plus grandes pierres blanches qui encombrent le sol.
Les rosiers bordant le chemin sont remplis de fleurs, certaines sont rouges, d’autres blanches, le mélange accentué par le vert sombre des feuilles crée un contraste magnifique avec le chemin composé de roches noires.
La blancheur des pierres de granite, levées a intervalles réguliers, reflète la lumière de soleil éblouissant ainsi la vision des visiteurs.
Nous avançons donc dans ces allées parfumées en suivant ma grand-mère qui connais le chemin.
Nous stoppons enfin devant l’une des grandes pierres de granite blanc.
Nous déposons tous nos fleurs et nous recueillons.
1 an…
1 an déjà que mon grand-père est mort, c’est pourquoi je me trouve devant sa tombe aujourd’hui.
Quand, plus tard, nous rentrons a la maison je m’installe devant l’ordinateur pour me changer les idées.
Le lendemain matin, comme tous les samedi matins, je dois aller en cours.
Pendant le premier cous, je n’oublie pas d’envoyer un texto à mon frère pour lui souhaiter, en ce samedi 23 mars, un joyeux anniversaire.
Je le verrai plus tard pour lui donner son cadeau…
Ce matin je me préparais à aller en cours quand le téléphone sonne et je décroche, c’est alors que Xavier m’annonce que Mathias est né ce matin.
C’est donc très excité que j’arrive au lycée pour passer 4h de cours qui paraissent une éternité.
Quand à midi, les cours sont terminés, je cours en direction de la sortie.
J’attends un peu devant le camion a pizz’ pour m’acheter une pizza comme repas de midi et je me jette dans la voiture ou ma mère m’attend pour aller à la maternité.
Le trajet est long jusqu’à l’autre bout de la ville et je commence a m’impatienter.
Heureusement il n’y a pas d’embouteillage et après une demi-heure, nous arrivons.
Une fois à l’accueil nous demandons le numéro de chambre et quand le réponse est donnée, je cour en direction de l’ascenseur en disant à ma mère de se dépêcher..
Arrivé devant la porte de la chambre, j’ écoute : j’entends des voix mais aucun bruit provenant de Mathias.
Après quelques instants, je tape a la porte et le doux son de la voix de ma sœur me répond d’entrer.
J’ouvre la porte qui donne sur une petite entré telle un petit couloir.
Sur la gauche du “couloir” se trouve une porte donnant sur la salle de bain de la chambre.
Les murs sont couverts de blanc avec quelques touches de rose pale.
Je m’avance dans ce “petit couloir” de 2 mètres et arrive dans le gros de la chambre.
La première personne que je vois est Xavier, assis sur une chaise, je vois ensuite ma sœur dans le lit et mon père à côté.
C’est dans le même ordre que je leur dis bonjour puis je m’approche du “berceau” ou dort Mathias.
Comme toujours, le neveu dort la première fois ou je le vois…
Mais son sommeil ne durera pas longtemps car ma mère arrive quelques instants plus tard et une grand-mère joyeuse et qui parle toujours fort : ça ne pardonne pas.
Quand il se réveille et découvre deux nouvelles personnes, il ouvre de grands yeux sombres, qui nuancent avec ses cheveux clairs, pour découvrir le monde qui l’entoure.
Après un court instant, il fait entendre un petit grognement pour que sa mère le prenne dans les bras.
Elle lui propose de manger mais il n’a pas faim : il veut découvrir et se retourne vers nous.
Pascale le confie donc a notre mère qui le prend dans les bras tel un trésor fragile.
Les larmes aux yeux, grand sourire aux lèvres, elle lui parle tout doucement…
J’imagine que maintenant qu’il est réveillé elle peut parler calmement…
Quelques minutes plus tard, Mathias s’agite dans les bras de sa grand mère et me cherche des yeux : il avait vu deux nouvelles personnes!
Ma mère me le transmet donc et je suis surpris par son poids : il a beau être petit, il pèse son poids!
Il est bien sure moins lourd que mes deux autres neveux mais tout de même…
Un quart-d’heure plus tard, alors que j’ai toujours Mathias dans les bras, sa mère estime qu’il est temps qu’il mange.
Mais alors que j’essaye de le tenir à bout de bras pour le lui rendre, il se tient fermement à ma chemise : il ne veut plus me quitter!
Il faut le forcer a me lâcher et il commence a pleurer, heureusement, ma sœur lui donne vite le lait et il se calme.
Il boit calmement en ce mercredi 27 février.
Il fait chaud aujourd’hui, il fait même très chaud.
Je transpire déjà dans mes habits noirs mais je ne peux pas faire autrement : j’attends à l’entrée avec mon père et mon frère.
Ma mère n’est pas la car elle avait promis à mon grand-père d’aller à Paris avec lui.
Enfin les voila qui arrivent.
Je m’approche de ma Marraine pour lui dire bonjour et je la trouve très calme et sereine, contrairement a Elsa, sa fille.
Tout le monde est la : nous pouvons entrer.
L’ église est grande et profonde mais bien éclairée grâce aux nombreux vitraux.
La cérémonie que je n’aime pas commence enfin.
Plus d’une heure plus tard nous ressortons et nous dirigeons en direction du cimetière.
Et voila le corps de Paul, le frère de ma Marraine qui descend alors que son âme est monté.
…
Tout ceci j’aurais put le vivre, j’aurais put le ressentir et le partager avec les personnes que j’aime, mais non!
Je suis en chine au lieu d’être à Marseille avec ceux que j’aime.
Ce que j’ai raconté ne s’est donc passé que dans l’imagination de mon esprit mais les événements ont réellement eut lieu.
Tous les sentiments sont donc arrivés en moi tels des lames sombres et froides, me transperçant le corps et me déchirant l’esprit.
Je n’aurais jamais dut sous-estimer la force et l’importance de l’amour.
Cet amour que l’on partage avec les personnes que l’on aime comme la famille et les amis.
Cet amour qui permet de survivre mentalement aux problèmes de la vie.
On croit pouvoir vivre sans et se séparer des personnes que l’on aime pour une durée plus ou moins longue.
Mais lorsque les peines arrivent, seules ces personnes pourront nous aider à surmonter les épreuves de la vie, les “nouvelles connaissances” ne nous connaissant que trop peu.
Alors jamais il ne faut oublier l’importance de l’amour des personnes qui comptent à nos yeux et il ne faut plus faire cette erreur.