Alexandre Orlov
Nombre de messages : 160 Age : 34 Date d'inscription : 25/11/2007
| Sujet: [Uni56/Ogame][Mécène:Dolc3][Etoiles: 5][Commande n°6] Dim 30 Mar - 21:15 | |
| Notre histoire commence comme tant d'autres histoires. Mais à la différence de mythes et de légendes, elle n'a perdu en rien sa véracité; et si votre cerveau est correctement oxygéné, vous devriez pouvoir en respirer la subtile quintessence. Il y a fort longtemps, plusieurs siècles de cela, deux mondes jumeaux virent le jour. Ils étaient en tous points semblables et adaptés pour accueillir la vie. Un vaste océan bleu recouvrait chacun, tandis que d'épaisses forêts riches en flores et faunes produisaient une abondante quantité d'oxygène. L'O2 pour les nôtres, l'élément principal, nécessaire à toute vie. Socle inexorable de l'âme, de l'esprit, de l'amour... Ainsi commença à fleurir la vie, qui très vite développa une conscience sur chacune des planètes. Traiter des innovations technologiques et des progrès de la science parmi nos deux peuples seraient trop long ici, et ça n'est pas notre propos. L'histoire veut juste qu'aucun conflit de grande ampleur n'eut jamais lieu. Peut-être fallait il y voir un avertissement, nous rendre compte de ce à quoi nous profitions, ce à quoi nous aspirions : une paix longue et durable. Bref, sachez juste que telle une bulle de chance et d'harmonie, nous nous liâmes d'amitié avec nos voisins. Les deux planètes riches en oxygène prospèrent et virent croître leurs populations respectives. D'importants échanges culturels eurent lieu. Une parfaite symbiose régnait. Cependant, il est ironique de voir que c'est de l'union que naquirent les conflits et l'avenir sombre. L'important flux commercial poussa les entrepreneurs de chaque monde à exploiter les forêts et à les raser. La pèche excessive, nécessaire pour nourrir la population toujours grandissante, épuisa les mers. Les océans furent vidés de leur vie. Et personne ne se soucia de prendre garde à la population de nos nombreuses cités, toutes en expansion. Ensembles, encore unis, notre planète et sa sœur jumelle furent au bord de l'apocalypse. Le climat était déréglé, l'air pollué et suffocant et les vies végétale et animale en crise; prêtes à sombrer dans l'abîme de l'oubli. De l'extinction. A temps, et par un incroyable miracle, nos ancêtres prirent conscience de leurs fautes, et qu'il fallait avant tout conserver un juste équilibre sur le globe. Si nous fûmes sauvés de justesse, ce ne fut pas le cas de nos voisins, qui s'enfoncèrent dans la déchéance la plus profonde. Alors même que nous recouvrions un fragile équilibre; la famine, les guerres civiles, la pollution ravageaient leur monde. Impuissants, nous pleurâmes longtemps pour eux, tout en comprenant au fond de nous, que cet exemple, ce sacrifice ne serait pas perdu totalement. Nous reforgeâmes une société plus mûre, plus sûre. Notre oxygène se purifia à nouveau au fil des générations. Lentement, très lentement, les espèces repeuplèrent nos forêts et océans. L'on vît avec joie des créatures oubliées, ou pensées disparues, revenir d'un âge lointain et obscur. Peu à peu, le ciel perdit sa couleur cendre et l'on put à nouveau admirer l'éclat des rayons du soleil. Cependant, le passé nous rattrapa d'une manière que l'on aurait pensé inimaginable. Un semblant de vie, horriblement pervertie déformée, avait subsisté sur notre ancien monde jumeau. Un blasphème, une aberration de vie, car c'est du CO2 pollué et vicié de l'atmosphère qu'elle prit forme. Une chose sans nom, mais ô combien ignoble, errante, et maligne. Dotée d'une conscience prédatrice... Après plusieurs siècles de léthargie spatiale, préférant nous centrer sur notre planète, nous décidâmes de partir à nouveau, mais en sécurité, à la découverte des étoiles. Malheureusement, notre première excursions astronomiques ne se passèrent pas comme nous le voulions. Les vaisseaux furent abordés et vidé de toute oxygène. les corps de colons semblaient avoir été desséchés. L'on ne comprit pas tout de suite : déficiences humaines, technologiques furent invoquées; puis défaut de connaissances physiques et chimiques; avant enfin d'envisager une attaque extérieure. Dès lors, un criblage du système fut effectué, et c'est avec effroi que nous prîmes conscience de ce qui nous menaçait. Notre ancienne jumelle pullulait de nouveau de formes organiques vivantes, s'organisant, s'armant, prête à engloutir notre peuple d'une seule bouchée. Nous les nommâmes les CO2. Opposés en tout avec nos principes, ils incarnaient la mort, le dépérissement, l'extermination totale. En cette année 2396, c'est à nous qu'il revient de nous préparer à l'affrontement, et de mettre un terme à une menace née de nos erreurs. Un fantôme surgit d'un temps lointain, mais qui reste gravé dans nos mémoires comme celui d'un grand péril. Du plus grand péril... - Code:
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Notre histoire commence comme tant d'autres histoires. Mais à la différence de mythes et de légendes, elle n'a perdu en rien sa véracité; et si votre cerveau est correctement oxygéné, vous devriez pouvoir en respirer la subtile quintessence.
Il y a fort longtemps, plusieurs siècles de cela, deux mondes jumeaux virent le jour. Ils étaient en tous points semblables et adaptés pour accueillir la vie. Un vaste océan bleu recouvrait chacun, tandis que d'épaisses forêts riches en flores et faunes produisaient une abondante quantité d'oxygène. L'O2 pour les nôtres, l'élément principal, nécessaire à toute vie. Socle inexorable de l'âme, de l'esprit, de l'amour... Ainsi commença à fleurir la vie, qui très vite développa une conscience sur chacune des planètes. Traiter des innovations technologiques et des progrès de la science parmi nos deux peuples seraient trop long ici, et ça n'est pas notre propos. L'histoire veut juste qu'aucun conflit de grande ampleur n'eut jamais lieu. Peut-être fallait il y voir un avertissement, nous rendre compte de ce à quoi nous profitions, ce à quoi nous aspirions : une paix longue et durable. Bref, sachez juste que telle une bulle de chance et d'harmonie, nous nous liâmes d'amitié avec nos voisins. Les deux planètes riches en oxygène prospèrent et virent croître leurs populations respectives. D'importants échanges culturels eurent lieu. Une parfaite symbiose régnait.
Cependant, il est ironique de voir que c'est de l'union que naquirent les conflits et l'avenir sombre. L'important flux commercial poussa les entrepreneurs de chaque monde à exploiter les forêts et à les raser. La pèche excessive, nécessaire pour nourrir la population toujours grandissante, épuisa les mers. Les océans furent vidés de leur vie. Et personne ne se soucia de prendre à garde à la population de nos nombreuses cités, toutes en expansion. Ensembles, encore unis, notre planète et sa sœur jumelle furent au bord de l'apocalypse. Le climat était déréglé, l'air pollué et suffocant et les vies végétale et animale en crise; prêtes à sombrer dans l'abîme de l'oubli. De l'extinction. A temps, et par un incroyable miracle, nos ancêtres prirent conscience de leurs fautes, et qu'il fallait avant tout conserver un juste équilibre sur le globe. Si nous fûmes sauvés de justesse, ce ne fut pas le cas de nos voisins, qui s'enfoncèrent dans la déchéance la plus profonde. Alors même que nous recouvrions un fragile équilibre; la famine, les guerres civiles, la pollution ravageaient leur monde.
Impuissants, nous pleurâmes longtemps pour eux, tout en comprenant au fond de nous, que cet exemple, ce sacrifice ne serait pas perdu totalement. Nous reforgeâmes une société plus mûre, plus sûre. Notre oxygène se purifia à nouveau au fil des générations. Lentement, très lentement, les espèces repeuplèrent nos forêts et océans. L'on vît avec joie des créatures oubliées, ou pensées disparues, revenir d'un âge lointain et obscur. Peu à peu, le ciel perdit sa couleur cendre et l'on put à nouveau admirer l'éclat des rayons du soleil. Cependant, le passé nous rattrapa d'une manière que l'on aurait pensé inimaginable. Un semblant de vie, horriblement pervertie déformée, avait subsisté sur notre ancien monde jumeau. Un blasphème, une aberration de vie, car c'est du CO2 pollué et vicié de l'atmosphère qu'elle prit forme. Une chose sans nom, mais ô combien ignoble, errante, et maligne. Dotée d'une conscience prédatrice... Après plusieurs siècles de léthargie spatiale, préférant nous centrer sur notre planète, nous décidâmes de partir à nouveau, mais en sécurité, à la découverte des étoiles. Malheureusement, notre première excursions astronomiques ne se passèrent pas comme nous le voulions. Les vaisseaux furent abordés et vidé de toute oxygène. les corps de colons semblaient avoir été desséchés. L'on ne comprit pas tout de suite : déficiences humaines, technologiques furent invoquées; puis défaut de connaissances physiques et chimiques; avant enfin d'envisager une attaque extérieure. Dès lors, un criblage du système fut effectué, et c'est avec effroi que nous prîmes conscience de ce qui nous menaçait.
Notre ancienne jumelle pullulait de nouveau de formes organiques vivantes, s'organisant, s'armant, prête à engloutir notre peuple d'une seule bouchée. Nous les nommâmes les CO2. Opposés en tout avec nos principes, ils incarnaient la mort, le dépérissement, l'extermination totale. En cette année 2396, c'est à nous qu'il revient de nous préparer à l'affrontement, et de mettre un terme à une menace née de nos erreurs. Un fantôme surgit d'un temps lointain, mais qui reste gravé dans nos mémoires comme celui d'un grand péril. Du plus grand péril...
[center][size=9]Œuvre rédigée par Teclis dans le cadre d'une commande passée à l'office des mécènes sur [url=http://ter-aelis.1fr1.net/] Ter Aelis .[/url][/size][/center] - Cohérence entre le texte et la commande. Noté sur 1 étoile - Rapidité Noté sur 1 étoile -Qualité de la commande fournie (style, originalité, etc). Noté sur 3 étoiles | |
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