Hau

Citation :

¹ Prononcer "Ha-ou". Terme Lak'ota servant à saluer ou affirmer, selon le contexte.

Cela faisait quelques jours déjà que Dame Dounette recevait le même rapport, la même information, teintée d'inquiétude. Il n'était certes pas rare de voir de nouvelles têtes à Belthil, capitale administrative de Ter Aelis, puisque les Hautes Tours étaient pratiquement un passage obligé pour quiconque voulait s'installer dans les Terres. Cependant, les colons, quels qu'ils soient, étaient tous plus ou moins pressés, et marchaient d'un bon pas, heureux d'être arrivé en fin au bout du voyage, et impatient d'obtenir les papiers nécessaire au commencement de leur nouvelle vie.

Autant dire qu'un homme ayant fait, d'après l'état de ses vêtements, un long et harassant voyage et attendant ainsi, sans rien faire d'autre qu'observer la vie à la limite de la ville, inquiétait passablement les habitants.
Aussi, dès le troisième jour où la Garde avait remarquée l'étrange manège de l'individu, l'âme damnée avait reçu un rapport. Il en fut de même chaque jour depuis lors.

Poussée par la curiosité plus que par l'inquiétude, Dounette s'était un jour décidé à aller voir de plus près l'étrange phénomène. Il était là, exactement au même endroit que les autres jours, calme et immobile. Immobile? Non, pas tout à fait. Ses yeux bougeaient sans cesse, ainsi que la commissure de ses lèvres. On aurait dit qu'il souriait...Ce qu'il voyait avait vraiment l'air de lui plaire. Dounette observa à son tour, et ne vit rien de plus que la vie quotidienne des Aelissiens à cette heure matinale de la journée.

Le lendemain, Dounette revint, amusée, et trouva l'Homme assit à la même place. L'âme damnée remarqua alors que personne ne lui parlait. "Même pas moi", murmura Dounette. Ce n'était pas de la crainte, ou de la répulsion face à un inconnu. Sa belle peau dorée aurait même tendance à attirer plutôt qu'à rebuter. Mais quelque chose en lui décourageait toute tentative pour engager la conversation. la simple observation du monde lui suffisait.

Plusieurs jours passèrent ainsi. Neuf nuits s'écoulèrent.
Et un matin...

- Hau !

Sous la surprise, la vie dans la rue s'arrêta nette. Dounette elle-même n'était pas tout à fait sûre de ce qu'elle venait d'entendre et de voir. Etait ce vraiment Lui qui s'était levé pour pousser ce cri puissant? C'était tout aussi incongru que de le voir rester silencieux et immobile au milieu de la Ville.
L'ambiance semblait s'être cristallisé autour du Peau Rouge. Il fallait faire quelque chose !

"Bienvenue à toi ! Bienvenue en Ter Aelis ! Puisses tu y trouver de quoi apaiser ton imagination et ton esprit d'aventure..."

Sephiroth avait lui aussi longuement observé l'étranger observateur de Belthil et ses habitants. Il avait appris, au fur et à mesure, à apprécier ce genre d'attitude. C'était un bon moyen, que de prendre le temps d'observer avant de prendre part, à la vie d'une cité. Ca permettait d'en comprendre le fonctionnement, et de s'intégrer plus facilement. Il observa la monture, et crut reconnaître en elle le type d'équidés vivant dans les plaines qui entouraient la Perle régisseuse des Mornes Plaines.
Lorsque que le Lak'ota parla, il se décida à venir à sa rencontre, un écuyer à sa suite apportant de quoi nourrir la monture.
Sephiroth s'inclina doucement vers le sioux, et lui répondit :

- Hau, kota*.

Il tendit la main au peau-rouge, et ajouta:

- Je n'en connais guère plus sur votre langue, vous me pardonnerez. Quoiqu'il en soit, je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue en Ter Aelis. Vous pourrez facilement trouver un emploi, et un logement dans une des six cités. De même, l'écuyer peut prendre soin de votre monture le temps que vous vous installiez, si vous le désirez. Je l'ai payé pour deux mois.

Il sourit à son interlocuteur, avant d'ajouter:

- Parmi nous, vous aurez tout le loisir de nous faire partager votre culture et vos traditions. Je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez à Ter Aelis. Certains y trouvent repos et sérenité, d'autres une passion pour les arts, et certains encore, une famille. Parfois, il arrive qu'on trouve les trois...

Sur ces mots, il se tut et se tourna vers Darkfire et Dounette, pour les saluer, en attendant que la "statue" se remette à parler...Mais en quelle langue?



* Hau, kota = "salut, ami".

La douce brise de printemps s'était levé sur Ter Aelis, les bourgeons se mettait à éclore lentement mais sûrement, certain plus tardif que d'autre. L'un d'eux courrait à en perdre haleine, ses pieds nus écorchaient par le moindre gravillon s'enfonçant dans sa peau délicate. Encore loin de sa destination la petite amnésique continuait de s'élancer ne faisait plus qu'un avec les vent ascendant. Sa voix claire lançait de temps en temps un "excusez-moi" d'une rapidité pour le moins singulière. Quelques pétales de fleur de cerisier s'emmêlaient dans sa chevelure.

Mais revenons un peu plus tôt pour comprendre le pourquoi de cette hâte. Alors qu'elle sillonnait les rues distraitement comme à son habitude, une impression de déjà vu, de connu, s'insinua dans toute son âme. Elle en était sûr ! C'était bien lui ! Puis elle commença à entamer au pas de course le trajet jusqu'à Belthil guidée seulement par son instinct.

Un groupe de personne était visiblement intéressait par ce qui se passait au milieu, mais sans y faire attention la jeune fille se mit à bondir tel un félin pour atteindre ce qu'elle savait être au centre. Renversant presque un homme qu'elle ne connaissait pas et qui questionnait l'inconnu, et elle prit son élan.

-Grand frère...

La voix déchirante se termina en même temps que l'atterrissage de Kyara. Il avait beau avoir de la force, l'indien perdit l'équilibre quand l'hystérique l'attrapa par le cou et l'obligea à rejoindre le sol à ses côtés. Pas gênée pour un sous, l'enfant entama la question qui lui brûlait les lèvres dans un souffle.

- Tu es toi aussi mon grand frère n'est ce pas ?

Puis elle tourna fixa l'ombre des silhouettes dansant sur le sol sablonneux et osa enfin redresser la tête. Son visage pris une teinte aussi rose que sa toilette. Toujours assise sur l'inconnu, elle adressa un immense sourire empreint de malice et d'innocence à Dou' et les deux autres hommes qu'elle n'avait jamais rencontré.

- Bonjour.

Teclis déambulait dans la cité administrative de Ter Aelis. Il se lassait de ses journées, malgré tout ce que l'on pouvait faire ici bas.
Un peu de piquant n'aurait pas été de trop pour parachever le brise printanière qui soufflait avec vélocité dans l'immense plaine.
Le mage sortit des murs de la ville au petit matin, sous de fugaces rayons de soleil, fit quelques pas en direction de l'Est et s'allongea là, il ne sût trop pourquoi. L'herbe était douce, et l'ambiance sereine. C'est d'ailleurs ce qu'aimait l'efle en Ter Aelis : il suffisait de quelques minutes pour passer d'un tumulte agité et anomique à un endroit de paix, de calme.
Les pensées de Teclis virevoltèrent de-ci, de-là pendant des heures jusqu'à ce qu'un léger hénissement le tire de sa rèverie.
A quelques mètres passait un étrange cavalier comme il n'en avait jamais vu. Il arborait un teint rouge et de longs cheveux noirs. Vètu légèrement, l'homme était couvert de sueur et de poussière, mais étrangement, il gardait un visage impassible et se tenait droit.
En voyant son cheval, Teclis songea étrangement à Mars, l'astre jumelle de la Terre si lointaine. La monture représentait le vestige incandescent d'un noble lignée de coursier sauvage. Il était encore jeune, mais plein de fougue et athlétique.
L'elfe croisa le regard de l'indien, sans bouger. Les deux individus se regardèrent curieusement, avec une expression non dénuée d'intérêt. Un choc des moeurs et civilisations.
Enfin, le nouveau venu traversa la plaine et fit halte devant la cité. Teclis mourrait d'envie de venir le saluer mais il se retînt. Par respect pensait il, il ne fallait pas brusquer l'indien. Le laisser s'accoutumer doucement et à son rythme aux moeurs de la société.

Le mage espérait le revoir peu de temps après dans la ville.

Cela faisait plusieurs jours qu'Ambre déambulait sans but dans les rues de la ville, l'esprit indifférent à tout événement extérieur et le front soucieux. Les habitants se retournaient sur son passage, peu habitués à ne pas voir de sourire éclatant sur le visage de la bouffonne. Une fois qu'ils n'apercevaient plus d'elle qu'un pan de tissu disparaissant au coin d'une rue, quelques-uns se regroupaient et murmuraient des paroles inquiètes à son sujet, se demandant où était passées la gaieté et les cabrioles de la jeune femme. Mais celle-ci n'en avait cure. Le regard fixé sur les pavés, elle était perdue dans ses pensées. Nul ne comprenait ce qui lui arrivait. Et elle non plus.

Sa marmotte-tortue-taupe la suivait d'un air inquiet, éloignant les passants de son sourire carnassier et prête à intervenir au moindre problème pour protéger sa maîtresse. Parfois, elle s'arrangeait pour la diriger dans une direction plutôt qu'une autre, vers les ruelles en pente ou les pavés moins boueux, afin que même plongée dans ses soucis, la bouffonne puisse se rendre dans les endroits les plus agréables de la ville. C'est ainsi que le petit animal fit faire plusieurs fois le tour de la cité à Ambre en prenant soin de varier les itinéraires (et de se sustenter en passant devant les échoppes, mais chut), finissant par la conduire sur la Grande Place de la cité administrative.

La bouffonne ne vit pas l'attroupement. Les yeux fixés sur les pavés, elle traversa plusieurs fois la foule comme si elle n'était constituée que de spectres impalpables et superficiels. Et puis, soudain, elle redressa la tête, comme au sortir d'un mauvais rêve, à moins que ce ne fut par pur réflexe. Ses yeux vides errèrent un instant sans but sans réellement se décider à voir quoi que ce soit. Si ce n'est l'indien qui était tranquillement assis en plein milieu de la place. Il avait l'air d'observer le monde alentour. Malgré son sourire en coin, son air concentré laissait deviner un sérieux et un souci de comprendre tout ce qu'il se passait dans la ville impressionnants. Ambre le fixa longuement sans rien dire. Le vent jouait avec ses cheveux et ses vêtements de bouffonne délavés, lui donnant un air spectral, insaisissable. Elle ne cilla même pas lorsque le jeune homme se leva brusquement.

"Hau !" dit-il d'une voix claire et posée.

Alors, la bouffonne éclata de rire. Un rire franc, de pure joie et de bonheur, comme si enfin, elle avait été libérée de ce qui l'obsédait depuis des jours et des jours. Derrière elle, la marmotte-tortue-taupe adressa une regard de remerciement et un sourire supra-carnassier à l'indien avant de se lancer dans une danse de la joie pour le moins originale, puisqu'elle consistait à faire la toupie sur la tête.

"Hau !" s'exclama Ambre en riant toujours, levant la main en signe de reconnaissance et de bienvenue.

Puis elle se lança dans une série de cabrioles et de danses, donnant toute la mesure de son art et profitant du public que la présence du jeune homme avait rassemblé. Elle riait toujours dans le soleil couchant, mais son regard était à présent clair et doux. La bouffonne observait l'assemblée tout en continuant son numéro, s'inclina avec respect devant Dounette lorsqu'elle la reconnut, envoya un baiser à Darkfire (fistoooooon :heart:) et, au détour d'un salto, se précipita dans les bras de son frérot et lui plaqua un gros baiser sur la joue. La jeune femme cessa alors sa danse pour saluer d'un signe ceux qu'elle ne connaissait pas et, se dirigeant vers l'indien, s'inclina profondément devant lui.

"Merci", dit-elle simplement. Puis, après un dernier éclat de rire, elle s'assit par terre, croisa les jambes en tailleur et se mit à fixer la foule d'un regard inquisiteur, un grand sourire aux lèvres.

Les nuages éparses dans le ciel, se livraient à une lutte impitoyable avec l'astre solaire, et Shal ne souhaitait plus qu'une chose : que le temps leur soit clément. Elle s'ennuyait à mourir chez elle. Après une longue journée de relecture, et d'approfondissement des nombreuses paperasses constituant son cours, une petite marche ne lui ferait pas de mal.

Marchand vers la porte elle l'ouvrit d'un geste désinvolte de la main. Le lourd battant de bois se plia à la volonté de la jeune femme, qui fut rapidement rejoins par son compagnon. La porte se referma d'elle-même, et tous deux prirent la direction de Belthil. Si elle s'ennuyait c'était sûrement le meilleur endroit qui soit pour voir du monde, et se distraire.

Cela faisait déjà quelques dix minutes qu'elle courait, tentant de rattraper le pangelius quelques mètres plus loin. Un clin d'oeil taquin du petit animal aux oreilles dorées, et la dame l'avait rejoint dans les airs, sous sa forme animal. La sensation de dominer le monde un instant, la vie sous ses yeux, le vent caressant son corps de plumes... tout cela la grisait. Elle devrait peut-être se permettre plus souvent ce genre d'escapade, mais quelque chose la retenait à chaque fois qu'elle y songeait.

- Hé Shali ! d'un coup de tête Whity lui désigna un petit attroupement sur la grande place.


- Aller on descend. Je voudrais bien voir ce qui provoquer tel remue ménage. Et... enfin l'aura d'une personne ici présente m'est familière. Mais je peux me tromper aussi ! renchérit-elle alors qu'ils se posaient sur un toit à pente légère non loin de la foule. En faite juste au dessus. Elle jeta un petit coup d'oeil, et ne reconnu pas l'être au centre. Probablement un nouvel arrivant, qu'elle se devrait d'aller saluer maintenant qu'elle était là.


Elle aggrippa une branche, étonnement, très solide de chèvrefeuille grimpant sur la façade du batiment, et descendit doucement. Mais une fois de plus, sa maladresse frappa. En l'espace d'une dizaine de seconde, elle se retrouva au sol, au milieu d'un petit nuage de poussière soulevé par le choc. Elle se releva assez maladroitement, les joues rouges, dédiant un timide hochement de tête pour saluer la population présente.

- Bonjour...

A peine relevée, une boule de poil vient s'écrouler parterre, plié de rire. Shal lui dédia un regard partagé entre amusement et désespoir, et se tourna pour saluer plus convenablement le jeune indien.

- Hum... Hau mon ami ! Pardonnez moi ce petit incident. Si ma réputation, peu flateuse, ne m'a pas encore précédé permettez moi de me présenter. Shalimar habitante de cette charmante contrée, moi aussi. Elle marqua un temps, comme pour réfléchir. Heu... je suis bête, peut-être ne comprenez-vous pas notre langue?.. s'enquit-elle en grimaçant, un peu gênée, tandis que de son coté Whity était déjà parti embêter la monture du jeune homme.

Citation :

¹ [Prononcer le "h", qui forme la consonne aspiré "kh"]. Substantif Lak'ota signifiant "ami".
² ["Péhine Omasté"]. Combinaison de deux termes Lak'ota pour former, respectivement "cheveux rayon de soleil".

De passage à Belthil pour signer une obscure participation, le chevalier cherchait ce bureau des Ames Damnée sans qu'il puisse toutefois le trouver, heureusement qu'il avait envoyé sa chatte Noxa le chercher avec lui, avec un peu de chance elle entrerait télépathiquement en contact.

Mais c'était autre chose qui détourna le chevalier de ses vaines occupations, en effet, l'entente au loin d'un Hau par un écho subtil fit dévier la route au Lion d'or. Trouvant un Howakhan au loin, un sourire s'esquissa.
Sautant de toits en toits il arriva, ou atterrit plutôt non loin du groupe. En effet trois des sœurs étaient déjà arrivées saluant L'indien enfin de retour après ses moult et longs périples dans les terres lointaines et l'océan majeur. Kyara avait ses bras autour du cou de Howakhan, il était suivi de Ambre, Shalimar, Dounette et Séphiroth, Darkfire et Teclis.

Il se présenta devant l'indien qui avait remarqué depuis fort longtemps sa présence, comme d'une fine intuition. Nichiren s'inclina alors en lui disant ces quelques mots, le tout avec un geste amical.

"Hau, mon frère, je suis content de te revoir ici."

Le chevalier souriait à cet itinérant des routes cachées, cet hommes pleins de mystères, nomade dont il l'avait croisé sous différents termes certes, mais voyageur toujours, cette fois notre Indien puits de sagesse nous ferait partager son savoir millénaire à toute la terre de Ter Aélis.

"Sois le bienvenue ici, puisses tu trouver le chemin, ou les chemins qui mèneront ou pas, mais que ça accroisse le savoir et la vision que tu as du monde déjà étendue, mon frère."

Prenant Noxa, sa petite chatte royale depuis son mariage avec Grendelor, il la porta à hauteur de l'Indien afin qu'elle le salut aussi en faisant elle aussi un "Hau" presque en miaulement mignon et étrangement dans des paroles humaines audibles (et oui elle parle).

Teclis entendait un intense remue-ménage sur la place de la ville. Apparemment, quelqu'un avait provoqué moultes émotions. Le mage s'engagea dans une petite ruelle, et s'arrêta à coté d'une fontaine, à l'ombre d'une devanture; et vit l'étrange homme à la peau rouge, telle une poignée de terre des contrées sauvages, se tenir au milieu d'une foule importante.

Les vivats et l'émotion faisaient vibrer le cœur de Teclis, mais se mêler aux cris et à une marée humaine le lui sied guère. Il regarda une jeune fille sauter au cou du nouveau venu, un peu estomaqué et étonné; puis une autre, aux mouvements fluides et félins, qui voltigea dans sa direction.

L'elfe se détourna quand il tomba nez à museau avec un magnifique cheval. La bête était couverte de poussière mais respirait tranquillement. Elle semblait légèrement fatiguée, mais pas fourbue. Etrangement, un peu comme un voyageur qui revient chez lui après un long périple; mais qui émoustillé par son retour, veut vagabonder de-ci, de-là.
Le coursier à la robe feu sous le soleil, considéra un instant l'elfe, puis plongea son museau dans l'eau de la fontaine, avant de laper l'eau claire et pure à grandes goulées.

- Et bien ! T'avais soif !

Teclis regarda tour à tour l'animal, et le nouveau venu. Il pensa qu'avec la foule, la monture s'était peu à peu séparée de son maître pour arriver là ou elle était. Cependant, elle semblait apprécier et accepter son propriétaire : elle n'avait pas fui comme n'importe quelle créature sauvage au triple galop.
L'elfe lui tapota le flanc et caressa la crinière soyeuse. Sa magie ne valait rien, enfin, si, mais il ne savait pas l'utiliser. Heureusement, posséder des oreilles pointues permettait d'avoir une assez grande "complicité" avec les chevaux. Au moins les elfes savaient-ils les guider simplement.

Teclis jeta un rapide coup d'œil à l'individu à la peau rouge. Puis, lorsqu'il vit que l'autre l'avait remarqué, fit un rapide hochement de tête avant de diriger doucement le cheval vers les petites écuries, relativement vides et calmes, de la cité.

Hummm...

Faut vraiment tout lire?

Chose promise chose due !

Bouh les necroposts ceymal!

Tora ... et Angel dans une moindre mesure ... Ne ponctuez pas cette jolie présentation, une des rares entièrement rpisée, par des posts sans recherche. C'est dommage, ne trouvez vous pas?