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 Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol]

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zagreus

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MessageSujet: Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol]   Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol] Icon_minitimeMer 16 Avr - 16:53

Sujet 2 : Un clown fait son numéro dans un cirque. Racontez. Obligation d'enchâsser deux récits, l'un correspondant à la perception même du clown, l'autre à celle d'une personne annexe (narrateur omniscient, animal de compagnie, personne du public... Enfin bref, liberté totale).


The beginning



Obscurité. Calme. Désinvolture. J’appréhende. Que faire contre ? Rien. Comment résister ? J’sais pas. J’la vois. J’la sens. Elle arrive. Quel désastre ! Cette situation. J’déteste. Ce rythme. C’est nul. Ça s’allume. Non ! J’veux partir. Voir le monde. Sortir de cette galère. Mettre fin à ces tortures. Les quitter. M’en aller. Loin. Très loin. Mais ce n’est pas possible.
J’commence. J’endure. Personne ne pourra l’arrêter à présent. La musique s’éveille. La danse se réveille.


J’ai peur, peur comme au premier jour, mais qu’importe après tout, j’ai répété, tellement travaillé, afin d’être prêt, qu’il ne m'est plus possible de reculer. Ma présence est indispensable pour émouvoir, communiquer avec ce public, passer un instant dans leur vie et leur laisser un souvenir impérissable. Enfin, c’est du moins mon souhait avec ce numéro. Un soir simplement, un espoir éphémère, un bonheur insaisissable : j’arrive à être moi-même.
Je suis là sans vraiment y être, mon corps se fatigue mais mon esprit est déjà loin.


Are you ready ? Let’s go.

Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai mal. Mon corps s’allonge. Ma peau se crispe. Marre de ces numéros pourris.
O public intègres ! Spectateurs vertueux ! Voilà votre façon de sourire, bouffons qui restez sans rien faire.
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure, l’heure sombre où j’agonise et pleure !
Donc vous n’avez ici d’autres intérêts que de rire du malheur des autres et vous enfuir après.
Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai encore mal.


Nous entrons sur la piste, lieu où l’impossible devient possible, sous les applaudissements d’un public enchanté. Parmi eux, une petite fille, assise sur les genoux d’un homme qui pourrait être son père, lève la tête en l’air, imaginant déjà dans sa tête le spectacle qui se déroulera bientôt sous ses yeux. Ce bonheur sur un visage d’ange, je ne l’oublierai jamais.
Premier tour, j’ai compris : ce métier, c’est ma vie.
Deuxième tour, je m’évade, je réalise le but de ma vie.
Troisième tour accompli, mon numéro prend enfin vie.
Le froid, je le ressens en chevauchant Pégase, cette fusion de deux corps, nos esprits qui ne font plus qu’un.


Liberty

Immobile. Je suis en prison. Prisonnier de moi-même. Même si je souhaite m’échapper. Echappatoire impossible. Possibilité de rester là à jamais. Jamais je ne les ai voulu ces obligations. Obligé de reste à jamais dans ce lieu. Lieu de désolation, je ne pourrais jamais en voir d’autres. Les autres défilent sur moi, qui suis là à jamais. Jamais je n’aurais pensé me haïr à ce point. Point de départ de toute chose, j’en ai vu passé des bouffons. Bouffons d’un jour, bouffon toujours. Toujours utile que j’ai le cirque dans ma peau.


Petite flamme danse,
Tu es libre à présent.
Je survole pourtant
Ton joli corps si dense.

Je me risque à être debout,
Incertain d’y rester assez
Sans passer sous des sabots acérés,
Ne bougeant point de ton dos plutôt doux.

J’ai…
Confiance en ce monde.
En cette piste ronde.

Je guide mon destin,
Un avenir certain,
Chevauchant mon fidèle destrier,
A travers ces barrières enflammées.

Tantôt couché, tantôt courbé,
La honte m’a quitté.
L’enfer m’a harcelé,
Plutôt joyeux, Dieu soit loué.

Les remords se sont envolés,
Pour pouvoir mieux les dépasser.

Les pieds au ciel, la corde au corps
Je suis léger comme une plume.
La terre s’embrase dès lors
Et moi je contemple la lune.

Des voix, des cris de joie,
S’élèvent dans les airs.

Toujours plus haut, toujours plus loin
Mon numéro va prendre fin.


Happiness

Enfin. Toute chose a une fin. Ce numéro touche à sa fin.
Libéré de cette bande de guignols, je retourne vaguer à mes occupations, vivre d’amour et d’eau fraîche.
Douleur. Un souvenir douloureux. Douloureusement je refais surface.




Le soleil s’éteint,
La terre fine est couchée,
Tout commence enfin.
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Ambre Melifol

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MessageSujet: Re: Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol]   Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol] Icon_minitimeJeu 17 Avr - 1:47

Reprise sur msn, V2 à venir
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zagreus

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MessageSujet: Re: Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol]   Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol] Icon_minitimeVen 18 Avr - 22:44

Voilà la deuxième version:


The beginning



Obscurité. Calme. Désinvolture. J’appréhende. Que faire contre ? Rien. Comment résister ? J’sais pas. J’le vois. J’le sens. Il arrive. Quel désastre ! Cette situation. J’déteste. Ce rythme. C’est nul. Ça s’allume. Non ! J’veux partir. Voir le monde. Sortir de cette galère. Mettre fin à ces tortures. M’en aller. Loin. Très loin. Me sentir seul. Enfin seul. Comme avant. Mais ce n’est pas possible.
J’commence. J’endure. Personne ne pourra l’arrêter à présent. La musique s’éveille. La danse se réveille.


J’ai peur, peur comme au premier jour, mais qu’importe après tout, j’ai répété, tellement travaillé, afin d’être prêt, qu’il ne m'est plus possible de reculer. Ma présence est indispensable pour émouvoir, communiquer avec ce public, passer un instant dans leur vie et leur laisser un souvenir impérissable. Enfin, c’est du moins mon souhait avec ce numéro. Un soir simplement, un espoir éphémère, un bonheur insaisissable : j’arrive à être moi-même.
Je suis là sans vraiment y être, mon corps se fatigue mais mon esprit est déjà loin.


Are you ready ? Let’s go.

Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai mal. Ma peau se crispe. Ecrasement. Tremblement. Etouffement. Asphyxie. Mon corps me brûle. Je souffre. C’est atroce. Abominable. Stop. Marre de ces numéros pourris.
O public intègre ! Spectateurs vertueux ! Voilà votre façon de sourire, bouffons qui restez sans rien faire.
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure, l’heure sombre où j’agonise et pleure !
Donc vous n’avez ici d’autres intérêts que de rire du malheur des autres et vous enfuir après.
Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai encore mal.


Nous entrons sur la piste, lieu où l’impossible devient possible, sous les applaudissements d’un public enchanté. Parmi eux, une petite fille, assise sur les genoux d’un homme qui pourrait être son père, lève la tête en l’air, imaginant déjà le spectacle qui se déroulera bientôt sous ses yeux. Ce bonheur sur un visage d’ange, je ne l’oublierai jamais.
Cette fascination qui émane de ton regard. Le premier tour ensorcelle ton esprit. Ce doux sourire qui accentue le coin de tes lèvres. Le deuxième tour charme ton cœur. Ce rire moqueur d’une délicatesse sans égale. Au troisième tour, tu vibres de tout ton être. Et moi, je continue, parcourant cette piste sans début et sans fin, donnant un peu plus de bonheur aux personnes venues se détendre.
Le froid, je le ressens en chevauchant Pégase, cette fusion de deux corps, nos esprits qui ne font plus qu’un.


Liberty

Immobile. Je suis en prison. Prisonnier de moi-même. Même si je souhaite m’échapper. L’échappatoire me parait impossible. Mais impossible n’est pas français. La France ou ailleurs land, qu’importe, moi et mes frères dominons tout. Tout entier, ce monde nous appartient. Appartenir, quel bien grand mot lorsque l’on pense que sans nous, vous n’existeriez même pas. Pas à pas, vous nous avez aliéné, construit sur nos êtres. Etre en vie aujourd’hui et à jamais, tel est notre destin. Destiné, au combien grandiose, qui a sa part de sacrifices. Sacrifiant toute ma chair à des obligations que je n’ai point désiré. Désirant partir très loin mais obligé de rester à jamais en ce lieu. Lieu de désolation et je ne pourrais jamais en voir d’autres. Ces autres, esclaves, piétinent mon corps. Corps dont dépend leur vie. Vivant ainsi, je n’aurais guère pensé me haïr à ce point. Point de départ de toute chose, j’en ai vu passé des bouffons. Bouffons d’un jour, bouffon toujours. Toujours utile que j’ai le cirque dans ma peau.


Petite flamme danse,
Tu es libre à présent.
Je survole pourtant
Ton joli corps si dense.

Je me risque à être debout,
Incertain d’y rester assez
Sans passer sous des sabots acérés,
Ne bougeant point de ton dos plutôt doux.

J’ai…
Confiance en ce monde.
En cette piste ronde.

Je guide mon destin,
Un avenir certain,
Chevauchant mon fidèle destrier,
A travers ces barrières enflammées.

Tantôt couché, tantôt courbé,
La honte m’a quitté.
L’enfer m’a harcelé,
Plutôt joyeux, Dieu soit loué.

Les remords se sont envolés,
Pour pouvoir mieux les dépasser.

Les pieds au ciel, la corde au corps
Je suis léger comme une plume.
La terre s’embrase dès lors
Et moi je contemple la lune.

Des voix, des cris de joie,
S’élèvent dans les airs.

Toujours plus haut, toujours plus loin
Mon numéro va prendre fin.


Happiness

Enfin. Toute chose a une fin. Ce numéro touche à sa fin.
Depuis toujours, les hommes m’ont enfoncé une fourche dans le torse, une pioche pour m’arracher les os et des piliers pour dormir.
Libéré, je reprends le contrôle. Enfin, pour un temps du moins, car que serait la vie sans moi, que serait le monde sans moi, que serait la Terre sans moi ?
Douleur. Un souvenir douloureux. Douloureusement je refais surface.




Le soleil s’éteint,
La terre fine est couchée,
Tout commence enfin.
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MessageSujet: Re: Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol]   Zagreus, devoir n°2 [Ambre Melifol] Icon_minitimeDim 20 Avr - 17:02

Alors alors, c'est déjà beaucoup mieux au niveau du fond, on comprend où tu veux en venir, je considère donc que l'exercice est compris et le sujet à loquer. Je vais juste corriger les fautes et te les expliquer si besoin est. Si tu as d'autres questions, par msn Clin d\'Oeil

zagreus a écrit:


The beginning


Obscurité. Calme. Désinvolture. J’appréhende. Que faire contre ? Rien. Comment résister ? J’sais pas. J’le vois. J’le sens. Il arrive. Quel désastre ! Cette situation. J’déteste. Ce rythme. C’est nul. Ça s’allume. Non ! J’veux partir. Voir le monde. Sortir de cette galère. Mettre fin à ces tortures. M’en aller. Loin. Très loin. Me sentir seul. Enfin seul. Comme avant. Mais ce n’est pas possible.
J’commence. J’endure. Personne ne pourra l’arrêter à présent. La musique s’éveille. La danse se réveille.


J’ai peur, peur comme au premier jour, mais qu’importe après tout, j’ai répété, tellement travaillé, afin d’être prêt, qu’il ne m'est plus possible de reculer. Ma présence est indispensable pour émouvoir, communiquer avec ce public, passer un instant dans leur vie et leur laisser un souvenir impérissable. Enfin, c’est du moins mon souhait avec ce numéro. Un soir simplement, un espoir éphémère, un bonheur insaisissable : j’arrive à être moi-même.
Je suis là sans vraiment y être, mon corps se fatigue mais mon esprit est déjà loin.


Are you ready ? Let’s go.

Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai mal. Ma peau se crispe. Ecrasement. Tremblement. Etouffement. Asphyxie. Mon corps me brûle. Je souffre. C’est atroce. Abominable. Stop. Marre de ces numéros pourris.
O public intègre ! Spectateurs vertueux ! Voilà votre façon de sourire, bouffons qui restez sans rien faire.
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure, l’heure sombre où j’agonise et pleure !
Donc vous n’avez ici d’autres intérêts que de rire du malheur des autres et vous enfuir après.
Tristesse. Désespoir. Désillusion. J’ai encore mal.


Nous entrons sur la piste, lieu où l’impossible devient possible, sous les applaudissements d’un public enchanté. Parmi eux, une petite fille, assise sur les genoux d’un homme qui pourrait être son père, lève la tête en l’air, imaginant déjà le spectacle qui se déroulera bientôt sous ses yeux. Ce bonheur sur un visage d’ange, je ne l’oublierai jamais.
Cette fascination qui émane de ton regard. Le premier tour ensorcelle ton esprit. Ce doux sourire qui accentue le coin de tes lèvres. Le deuxième tour charme ton cœur. Ce rire moqueur d’une délicatesse sans égale. Au troisième tour, tu vibres de tout ton être. Et moi, je continue, parcourant cette piste sans début et sans fin, donnant un peu plus de bonheur aux personnes venues se détendre.
Le froid, je le ressens en chevauchant Pégase, cette fusion de deux corps, nos esprits qui ne font plus qu’un.


Liberty

Immobile. Je suis en prison. Prisonnier de moi-même. Même si je souhaite m’échapper. L’échappatoire me parait impossible. Mais impossible n’est pas français. La France ou ailleurs land, qu’importe, moi et mes frères dominons tout. Tout entier, ce monde nous appartient. Appartenir, quel bien grand mot lorsque l’on pense que sans nous, vous n’existeriez même pas. Pas à pas, vous nous avez aliéné, construit sur nos êtres. Etre en vie aujourd’hui et à jamais, tel est notre destin. Destinée, ô combien grandiose, qui a sa part de sacrifices. Sacrifiant toute ma chair à des obligations que je n’ai point désirées. Désirant partir très loin mais obligé de rester à jamais en ce lieu. Lieu de désolation et je ne pourrai (futur, pas conditionnel, il est désespéré, il a donc une visions fataliste et immuable des choses) jamais en voir d’autres. Ces autres, esclaves, piétinent mon corps. Corps dont dépend leur vie. Vivant ainsi, je n’aurais guère pensé me haïr à ce point. Point de départ de toute chose, j’en ai vu passer des bouffons. Bouffons d’un jour, bouffons toujours. Toujours utile que j’aie (attention au subjonctif) le cirque dans ma peau.


Petite flamme danse,
Tu es libre à présent.
Je survole pourtant
Ton joli corps si dense.

Je me risque à être debout,
Incertain d’y rester assez
Sans passer sous des sabots acérés,
Ne bougeant point de ton dos plutôt doux.

J’ai…
Confiance en ce monde.
En cette piste ronde.

Je guide mon destin,
Un avenir certain,
Chevauchant mon fidèle destrier,
A travers ces barrières enflammées.

Tantôt couché, tantôt courbé,
La honte m’a quitté.
L’enfer m’a harcelé,
Plutôt joyeux, Dieu soit loué.

Les remords se sont envolés,
Pour pouvoir mieux les dépasser.

Les pieds au ciel, la corde au corps
Je suis léger comme une plume.
La terre s’embrase dès lors
Et moi je contemple la lune.

Des voix, des cris de joie,
S’élèvent dans les airs.

Toujours plus haut, toujours plus loin
Mon numéro va prendre fin.

Happiness

Enfin. Toute chose a une fin. Ce numéro touche à sa fin.
Depuis toujours, les hommes m’ont enfoncé une fourche dans le torse, une pioche pour m’arracher les os et des piliers pour dormir.
Libéré, je reprends le contrôle. Enfin, pour un temps du moins, car que serait la vie sans moi, que serait le monde sans moi, que serait la Terre sans moi ? (trop de répétitions de "sans moi")
Douleur. Un souvenir douloureux. Douloureusement je refais surface.




Le soleil s’éteint,
La terre fine est couchée,
Tout commence enfin.

Un ch'tit commentaire général tout court pour les points positifs : tu as bien su rectifier le tir et j'ai beaucoup aimé ta façon de jouer sur les mots en créant un rythme différent selon les paragraphes comme tu l'as fait. C'est vraiment pas mal maintenant. On passe au prochain devoir...
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