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 Cassiopée Devoir n°4 [Ambre Melifol]

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Cassiopée
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Cassiopée


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MessageSujet: Cassiopée Devoir n°4 [Ambre Melifol]   Cassiopée Devoir n°4 [Ambre Melifol] Icon_minitimeVen 25 Avr - 0:36

Sujet 4 : Il te reste 5 minutes à vivre, durant ces minutes fatidiques, tu devras dire ce que tu ressens, avec les sentiments, sur les choses que tu diras pour la dernière fois. Suicide interdit. Le contrainte majeure est que : à la lecture du texte, qu'il y en ait pour 5 minutes de lecture.



Condamnée



Quel produit m’a-t-on injecté ? Mon corps ne pouvait plus vivre, trop malade… Rongé par un mal qui gagnait toujours plus loin et qui bientôt me détruirait avec encore plus de souffrances. Souffrances pour toi, pour vous… Et pour moi l’oubli…

Mais je ne veux pas. J’ai peur…
Mon corps ne sera plus rien. Je ne serai plus rien.
Je voudrais croire en Dieu et pouvoir m’élever. Mais ne suis qu’un petit morceau de Nature et je pourrirai…
Je ne suis qu’une petite étincelle, bribe d’énergie, je n’ai pas été capable d’allumer le moindre feu…
Pourtant, je veux continuer, poursuivre ce chemin, sans but, être juste vivante…
Et me raccrocher à toi mon amour, à toi, à la vie !

Ne rien faire, seulement penser à la joie, au bonheur en oubliant la cruauté… Ne pas voir le vide qui s’est emparé de moi quand le malheur est arrivé. Si grand malheur qui t’a fait sortir du monde pendant deux longues années….qui t’a fait mettre ton existence entre parenthèse comme si tu n’existais plus, en attente d’un futur meilleur. Ne pas ressentir le chagrin de la perte. Ne pas pleurer devant l’abandon. Ne plus lutter pour des causes perdues d’avance.
Voir seulement le soleil, sentir sa chaleur et ses doux rayons sur mon visage. Me faire caresser par tes doigts légers et sentir tes baisers sur mes yeux, sur mes lèvres, sur ma peau…
Je veux la chaleur de ta main, l’odeur de ton corps. Je veux rire, chanter, encore aimer, exister, respirer et battre.
M’accrocher à toi, mon amour !

Et les larmes soudain sortent…

Attrape-moi, prends-moi dans tes bras ! Ne me laisse pas te quitter ainsi ! Je veux être collée à ton cœur, je veux battre avec toi ! Prends-moi dans tes bras et recouvre-moi tel un œuf… Protège-moi !
Je ne veux pas mourir ! Je veux vivre, recommencer tous ces moments de plénitude parfaite, au chaud, lorsque mon âme touche la tienne ; lorsque je pense avec tes yeux et que je suis devenue toi…
Emmène-moi encore partager la rigueur de l’océan et la folie du vent ; glisser au sommet de l’écume en épousant tous ses mouvements ; grisée par la vitesse et modelée par la risée ou le souffle violent de la tempête.
Fais-moi encore découvrir tout ce qui est bien trop difficile pour moi. Tu as encore tant à m’apprendre ! Ne me laisse pas te quitter avant de m’avoir tout donné.
Je veux encore sentir la brise sur ma peau, la caresse du soleil.
Je veux percevoir l’odeur de l’herbe coupée, le parfum du muguet, les roses qui s’épanouissent, veloutés de douceur.

Ma respiration est hachée… brisée… Je pleure, j’ai peur.

J’ai peur de t’abandonner. Je sais que ta vie va s’arrêter…


Les larmes coulent.

Mais vis pour moi ! Vis et fais tout ce que je ne pourrai plus jamais faire. Touche ce que je ne pourrai plus jamais toucher.
Je te laisse toutes mes sculptures qui sont des émanations de moi.
Je te laisse nos enfants qui auront besoin de toi et qui t’aiment…
Oh ! Mon cœur se serre, compressé par l’amour qui l’assaille. Mes fils, nos plus belles réussites, mon plus grand bonheur ! Soudain leurs forces me pénètrent avec leur jeunesse, leurs rires, leurs cris, leurs chahuts, leurs baisers… Je m’enivre de leurs regards si bleus et si tendres. Je surprends leur complicité et leurs combats pour quitter l’enfance. Je les entends s’amuser de mes craintes et se railler quand je pars dans mes rêves. Je ressens leur vigueur. Mes fils, je vous aime !
Je ne veux pas mourir ! Je veux être là quand vos enfants naîtront ; je veux être grand-mère pour vous tenir encore une fois, si petits, dans mes bras et lire dans leurs yeux les générations futures.

Pourquoi mourir maintenant ?

Je veux encore créer, faire sortir de la pierre l’être qui s’y enferme, laisser sous le burin mes émotions internes, frapper, évacuer pour me purifier.
Je veux les fleurs ! Le bruissement des arbres sous la brise ! Le ciel et son immensité ! La pluie qui me frappe !

Mon visage ruisselle.

Me plonger encore une fois dans la mer pour me sentir légère. Flotter entre deux eaux en oubliant la folie du monde. Me parfumer des embruns et me sentir libérée de toutes les tensions.
Lutter contre le froid, écarter la mort, combattre la tristesse. Mais pleurer, me vider de la peine que j’ai de tout laisser.
User mes forces pour aimer. Tendre mon être vers l’infini, vers le ciel et les étoiles et me perdre dans le firmament l’espace d’un instant, le temps de te rejoindre, de t’enlacer encore pour ne pas te quitter.
Sentir ta main, dans la mienne enserrée, me crisper sur ta présence pour ne pas oublier… pour encore exister.
Mon âme se détache de nos corps éperdus, elle s’égare, se dissipe… Encore m’accrocher, ne pas t’abandonner…



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Ambre Melifol

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MessageSujet: Re: Cassiopée Devoir n°4 [Ambre Melifol]   Cassiopée Devoir n°4 [Ambre Melifol] Icon_minitimeVen 25 Avr - 15:21

Cassiopée a écrit:




Condamnée



Quel produit m’a-t-on injecté ? Mon corps ne pouvait plus vivre, trop malade… Rongé par un mal qui gagnait toujours plus loin et qui bientôt me détruirait avec encore plus de souffrances. Souffrances pour toi, pour vous… Et pour moi l’oubli…

Mais je ne veux pas. J’ai peur…
Mon corps ne sera plus rien. Je ne serai plus rien.
Je voudrais croire en Dieu et pouvoir m’élever (en général élever demande un complément, ne serait-ce que "vers le ciel", fais attention à ça). Mais je ne suis qu’un petit morceau de Nature et je pourrirai…
Je ne suis qu’une petite étincelle, bribe d’énergie, je n’ai pas été capable d’allumer le moindre feu… (attention, répétition de "je ne suis qu'une", ce qui amène de la lourdeur)
Pourtant, je veux continuer, poursuivre ce chemin, sans but, être juste vivante…
Et me raccrocher à toi mon amour, à toi, à la vie !

Ne rien faire, seulement penser à la joie, au bonheur en oubliant la cruauté… Ne pas voir le vide qui s’est emparé de moi quand le malheur est arrivé. Si grand malheur qui t’a fait sortir du monde pendant deux longues années….qui t’a fait mettre ton existence entre parenthèses comme si tu n’existais plus, en attente d’un futur meilleur. (perturbant. On ne comprend pas à quoi tu fais allusion. Cela aurait été mérité d'être développé, explicité, ou tout simplement supprimé selon ton envie) Ne pas ressentir le chagrin de la perte. Ne pas pleurer devant l’abandon. Ne plus lutter pour des causes perdues d’avance.
Voir seulement le soleil, sentir sa chaleur et ses doux rayons sur mon visage. Me faire caresser par tes doigts légers et sentir tes baisers sur mes yeux, sur mes lèvres, sur ma peau…
Je veux la chaleur de ta main, l’odeur de ton corps. Je veux rire, chanter, encore aimer, exister, respirer et battre. (l'emploi de "battre" est maladroit. Battre quoi ? qui ? que ton coeur batte ? En tout cas, à côté du reste, ça donne un esprit agressif qui ne correspond ni au reste de la phrase, ni au texte)
M’accrocher à toi, mon amour !

Et les larmes soudain sortent…

Attrape-moi, prends-moi dans tes bras ! Ne me laisse pas te quitter ainsi ! Je veux être collée à ton cœur, je veux battre avec toi ! (même remarque que plus haut. N'hésite pas à dire "mon coeur", plutôt...) Prends-moi dans tes bras et recouvre-moi tel un œuf… Protège-moi !
Je ne veux pas mourir ! Je veux vivre, recommencer tous ces moments de plénitude parfaite, au chaud, lorsque mon âme touche la tienne ; lorsque je pense avec tes yeux et que je suis devenue toi…
Emmène-moi encore partager la rigueur de l’océan et la folie du vent ; glisser au sommet de l’écume en épousant tous ses mouvements ; grisée par la vitesse et modelée par la risée ou le souffle violent de la tempête.
Fais-moi encore découvrir tout ce qui est bien trop difficile pour moi. Tu as encore tant à m’apprendre ! Ne me laisse pas te quitter avant de m’avoir tout donné.
Je veux encore sentir la brise sur ma peau, la caresse du soleil.
Je veux percevoir l’odeur de l’herbe coupée, le parfum du muguet, les roses qui s’épanouissent, veloutés de douceur.

Ma respiration est hachée… brisée… Je pleure, j’ai peur.

J’ai peur de t’abandonner. Je sais que ta vie va s’arrêter…


Les larmes coulent.

Mais vis pour moi ! Vis et fais tout ce que je ne pourrai plus jamais faire. Touche ce que je ne pourrai plus jamais toucher.
Je te laisse toutes mes sculptures qui sont des émanations de moi.
Je te laisse nos enfants qui auront besoin de toi et qui t’aiment…
Oh ! Mon cœur se serre, compressé par l’amour qui l’assaille. Mes fils, nos plus belles réussites, mon plus grand bonheur ! Soudain leurs forces me pénètrent avec leur jeunesse, leurs rires, leurs cris, leurs chahuts, leurs baisers… Je m’enivre de leurs regards si bleus et si tendres. Je surprends leur complicité et leurs combats pour quitter l’enfance. Je les entends s’amuser de mes craintes et se railler quand je pars dans mes rêves (dommage, "pars dans mes rêves" est trop familier vu le ton du reste de ton texte. Choisis plutôt quelquee chose dans le genre de "commence à rêver" ou "m'isole dans mes rêveries"). Je ressens leur vigueur. Mes fils, je vous aime !
Je ne veux pas mourir ! Je veux être là quand vos enfants naîtront ; je veux être grand-mère pour vous tenir encore une fois, si petits, dans mes bras et lire dans leurs yeux les générations futures. (ouhlà, là, ça va pas. leurs, vous, on s'y perd. A la limite, coupe la phrase en deux et répète un sujet...)

Pourquoi mourir maintenant ?

Je veux encore créer, faire sortir de la pierre l’être qui s’y enferme, laisser sous le burin mes émotions internes, frapper, évacuer pour me purifier.
Je veux les fleurs ! Le bruissement des arbres sous la brise ! Le ciel et son immensité ! La pluie qui me frappe (là, pareil, ajoute "le visage", parce que bon, hum...) !

Mon visage ruisselle. (là, par contre, la métaphore est mal choisie, je trouve.)

Me plonger encore une fois dans la mer pour me sentir légère. Flotter entre deux eaux en oubliant la folie du monde. Me parfumer des embruns et me sentir libérée de toutes les tensions.
Lutter contre le froid, écarter la mort, combattre la tristesse. Mais pleurer, me vider de la peine que j’ai de tout laisser.
User mes forces pour aimer. Tendre mon être vers l’infini, vers le ciel et les étoiles et me perdre dans le firmament l’espace d’un instant, le temps de te rejoindre, de t’enlacer encore pour ne pas te quitter.
Sentir ta main, dans la mienne enserrée, me crisper sur ta présence pour ne pas oublier… pour encore exister.
Mon âme se détache de nos corps éperdus, elle s’égare, se dissipe… Encore m’accrocher, ne pas t’abandonner… (finir comme ça, c'est un peu brusque, trop vif, cela aurait mérité que tu continues encore un peu...)




Commentaire général : Bon, alors, déjà, comme dit, je l'ai lu en trois minutes... Dommage... Ce qui est dommage également, c'est qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi tu vas mourir, c'est assez perturbant pour un lecteur qui n'a que ce texte à lire parce que ça développe une incompréhension : il n'y a aucune raison que tu meures juste là, maintenant. Tu aurais pu préciser un peu les symptômes de ta maladie, parler de ta douleur... Là, quand tu t'exprimes, tu le fais comme une personne pleine de vie, ce n'est pas très plausible... Ensuite, ce n'était pas obligé d'être autobiographique, mais tu t'en es bien sorti et c'était pas interdit non plus ^^

Ensuite, c'est beaucoup mieux que tes premiers devoirs ! On sent que le sujet t'as touché. Essaie encore plus de faire passer tes émotions dans les mots. Les maladresses ont un peu anéanti l'effet que tu voulais donner à ton texte, mais tu es vraiment sur la bonne voie ! Tu commences à maîtriser les phrases longues et à bien les intégrer dans ton texte, ça aussi c'est un bon point. En gros, je suis assez satisfaite. La prochaine fois, impro Heureux
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