Ramalok, devoir n°3 [Aillas]

Citation :

Sujet de devoir N°3, Classé Niveau 3==> Moyen
Il est demandé de construire ses phrases avec deux virgules dans chacune. Il sera possible d'user de trois phrases sans virgule mais pas une de plus. Il est impératif de suivre ces deux règles. Une page de traitement de texte standard minimum.

Thème à développer: Ramalok.

Les branches lui griffèrent le visage, sans doute par envie de ralentir les gens qui sont pressés. Il commençait à perdre son souffle, son endurance avait des limites et Ramalok allait bientôt en toucher les limites. Il sortit de la forêt dans laquelle il s’était engouffré, puis il escalada une colline qui surveillait de sa grande masse la sortie de la forêt. Pendant sa course, une ombre grandissante fondait sur lui. Le vent se fit plus violent, accompagné d’un grognement.

*- Alors, on commence à fatiguer ?*

*- C’est facile pour toi, tu as des ailes et tu voles. Tu fais moins d’effort que moi.*

*- Faible petit humain, d’ailleurs je ne sais pas pourquoi je te protège et je te suis comme ça depuis deux jours et deux nuits.*

-La magie, qui s’exerce sur lui, s’estompe …

*- J’ai faim, j’en ai marre de te suivre et d’être ton chien, animal des plus ridicules et des plus stupide ! Tu ai le prochain que je vais manger, dans cette longue liste, de la journée.*

Ramalok s’arrêta brusquement, puis il farfouilla, rapidement, dans son sac. Après quelques instants, il sortit une flûte ciselée en argent. Le dragon, qui faisait des cercles haut dans le ciel, piqua sur Ramalok la bave dégoulinante de sa gueule et les yeux rouge sang.
Celui-ci porta la flûte à ses lèvres puis il entama une musique lente, suave et puissante qui environna le dragon. La bête verte se figea et fit du surplace dans les airs, envoûté.
Après cinq minutes, le grand homme s’interrompit. Les oiseaux, perchés sur les quelques arbres des alentours, gazouillaient pour accompagner les derniers échos de la flûte. Ramalok regarda en direction de son but, qui se dessinait à l’horizon. Ter-Aelis, ville de tous les charmes possibles. En y réfléchissant, ce n’étais pas une ville mais plusieurs qui formait un tout, c'est-à-dire Ter-Aelis. Ramalok sortit de ses pensées, très profondes et insondables, pour regarder tout le chemin qui lui restait à parcourir. La fatigue l’attrapa, sauvagement, quand il vit tous ce qui lui restait à traverser. Le dragon, qui entre temps avait repris ses esprits lui dit d’une voix grondante :

*-Il suffit de ne faire qu’un ; avec votre objet qui fait de la puissante musique.*

-Oui mais je préfère me faire travailler et me faire souffrir physiquement pour m’entraîner plutôt que tu m’aide, merci tout de même.

*-Je vous rappel que vous êtes très en retard sur votre mission qui est, je dois dire, un peu flou à mes yeux.*

-Ma mission que je me suis fixé est de me présenter dans cette ville scintillante que tu vois à l’horizon, elle est magnifique n’est-ce pas ?

*- Je n’est qu’un mot à dire, il est le plus approprié à ce que je ressent pour cette agglomération de fourmis, ce mot est bof.*
-Tu ne sais pas reconnaître les belles choses, espèce de lézard de marais.

*-Vos paroles, sans fond, ne font que couler sur mes rutilantes écailles qui sont bien plus belles que cette ville.*

-Tu me casses les pieds pose toi, il faut que tu sois au sol.

Le dragon fit ce qu’on lui ordonna, en grommelant. Ramalok reprit sa flûte, puis il entama une autre mélodie plus rapide et plus rythmée.
Une lumière blanche les enveloppa, la musique s’intensifia et la lumière devint plus éclatante. Après quelques instants, il ne restait plus qu’un seul être vivant là où s’en tenait auparavant deux. L’homme, qui n’en était plus un, avait la peau verte légèrement écailleuse, l’iris des yeux était devenu ovale, ses muscles étaient plus puissants. Il portait une épée sur son côté gauche, la poignée en ivoire se terminant par un croc. Il entama une course effréné, un voyage qui aurait du durer encore un jour entier ne dura que quelques heures. Ramalok reprit sa flûte et se sépara de son dragon vert, qui reparti rapidement dans le ciel en direction des montagnes proches. Ramalok se présenta devant les grandes portes d’argents de la cité de Belthil, qui reluisaient de mille feux au soleil.
Il se présenta devant les gardes :

-Bonjour messieurs, je me nomme Ramalok. Je suis capitaine des forces aérienne d’un lointain pays du votre. J’ai entendu les mérites de cette cité et je viens en touriste voir un ami, qui m’attend depuis un bon bout de temps donc je ne veux pas le faire patienter. Donc je vais vous faire rapidement une liste de mes armes dont une de destruction massive, une arme de distance, une arme de combat rapprochée et une dizaine de petits couteaux.

-On ne vous laisseras pas passer si vous êtes en possession d’une arme qui peut mettre en danger la cité, quel est donc cette arme ?

-Cette arme est un être vivant, c’est un dragon vert des grandes forêts noirs de mon pays. Je le laisserais en dehors de la cité pour plus de sécurité, je pense que vous êtes d’accord avec moi.

-Bien, vous pouvez passer et bienvenue dans notre magnifique cité.

[hrp] bon ce n'est pas magnifique, magnifique au niveau imagination mais je pense que le but de l'exercice est plutôt de placer les virgules, qui je pense, sont assez mal placées ^^ [/hrp]