Morpheus

Cela faisait bien longtemps, que Morpheus avait quitté ses montagnes par soif de connaissances. Il avait une vingtaine d'années, il était grand, sa peau était blanche comme neige car il avait vécut toute sa vie dans les montagnes enneigées, son corps était musclé et souple, recouvert d'une fourrure de fauve blanche tachetée de noir qu'il avait dérobé à un tigre à dents de sabres, souvenir de son passé, il avait également une ceinture en cuir tanné où était accrochée une fameuse épée, avec laquelle il se débarassait de tous les monstres hostiles de son chemin, c'est pour cela que Morpheus, dans son clan était surnommé "Le Pourfendeur". Ses cheveux et ses yeux étaient noirs comme la nuit, il était d'un ténébreux qui faisait craquer les jeunes femmes de sa tribue, cependant, il n'aimait pas bien parler et préférait écouter les autres, ainsi, il pouvait faire parler quelqu'un pendant des heures sans ouvrir la bouche et sans se laisser paraître ennuyé. Il était une personne tout à fait respectable, il subvenait aux besoins de son village en allant chasser, couper du bois pour le feu, et chercher de l'eau des herbes dont lui seul connaissait les vertus, son père lui avait apprit cela dès son plus jeune age.
Mais un jour, il n'avait quasiment plus rien à apprendre et passait ses jours à accomplir les taches quotidiennes et à s'entrainer au combat à ses heures perdus. Morpheus désirait apprendre de nouvelles choses, connaitre d'autres personnes, d'autres amis, ou encore rencontrer l'amour, tout cela lors d'un voyage. Il en fit part à son père puis à toute la tribue et tous approuvèrent cette décision. C'est alors qu'il quitta ses montagnes sur le dos du meilleur cheval de son clan, un cheval noir. Armé de son épée et d'un poignard rangé dans une de ses bottes. Morpheus ne savait pas exactement où aller et laissa le vent choisir à sa place comme le laissait croire sa religion, les esprits étaient très importants, les esprits du vent, de l'eau, de la terre et du feu. Ces esprits devaient guidés les hommes sur l'ordre d'un dieu appelé Udun. La direction de Morpheus était donc le sud, au cours de son périple, il trouva de nouvelle terres, des plaines immenses et fertiles aux milles parfums qui exitait tous les sens du jeune homme. Il découvrit de nouvelles plantes aux nouvelles vertus puis de nouvelles saveurs, le chant d'oiseaux incconnus, il y avait tant dans le monde, tant à apprendre encore pour lui, si seulement tout pouvait être aussi simple, si tous le monde avaient des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un coeur pour aimer et des bras pour acceullir ce qu'offre le monde. C'était comme cela qu'il voulait que les choses se déroulent. Il rencontra de nombreux étrangers, il avait tenté à plusieurs reprises de les questionnés mais il découvrit que ceux-ci ne parlait pas sa langue, lui donnant une raison de plus de partir pour étudier. Son voyage durait depuis longtemps et il avait rencontré beaucoup de villages éparpillés les uns des autres puis un jour il resta figé de stupeur, ses yeux contemplaient une merveille, une chose qu'il n'avait encore jamais vu, même jamais imaginé dans ses rêves les plus fous. Il y avait de très nombreuses habitations de très grandes taille, d'une architecture incroyablement magnifique et étrange, Morpheus ne comprenait pas, pour lui il voyait là un village immense qui devait abriter les fidèles d'une même cause. Les habitants de cet étrange village devait être riche et intelligent, Morpheus voyait alors qu'il venait de trouver se qu'il cherchait, mais il se posa beaucoup de questions, comment les habitants de ce village l'acceuillerait, le laisserait-il entrer sans poser de questions ? Dans son village, on questionnait durement les quelques étrangés qui passait, ici cela devait être bien pire, de plus il était armé, les gardiens penseraient qu'il serait un espion ou un assassin. En laissant tomber cette idée, il se demandait comment il allait s'exprimer, il ne parlait qu'une seule langue, de plus, il n'avait aucune idée de la culture et de la religion des environs, ni du nom de la monnaie courante. Il se sentait alors vraiment incompétant et réalisa qu'il n'était rien qu'une ame égarée parmis tant d'autres. Il décida tout de même d'aller visiter, il fallait absolument voir cela même s' il fallait partir, retourné cher lui. C'est les pieds dans les étriers de sa monture qu'il se mit en route, son cheval part au petit trot. Enfin arrivé devant deux immenses et massives portes d'entré. Morpheus fut interpellé par la voix de deux hommes qui devaient être des gardes. Morpheus retient quelques mots qu'il ne comprit pas, en effet il ne parlaient pas sa langue.

Halte, qui va là ? , demanda un garde.
Qui êtes vous et d'où venez vous ? Etes vous seul ou accompagné, que venez vous faire à Belthil ?, demanda le second garde.

Morpheus ne savait pas quoi dire mais tenta de se faire comprendre par le language des signes, mais les gardes n'avaient pas l'air de tout saisir, il essayèrent plusieurs langues différentes qu'ils connaissaient mais aucune ne ressemblaient celle de Morpheus.

Calaïs venait juste de laisser le jeune scribe fraichement arrivé aux mains de kya et d'aillas quand les voix des gardiens l'interpellèrent, il se décida donc a aller voir ce qui se passait. Lorsqu'il arriva devant les portes de la ville il vit les gardes occupé a essayer de s'adresser a quelqu'un monté sur un cheval, il s'approchât et dit :

Que se passe-t-il ici ?

Cet homme refuse de nous donner son nom, apparemment il ne nous comprend pas... lui répondit le premier garde.
Les yeux de Calaïs tombèrent alors sur la peaux de tigre blanc dont l'homme était habillé, vêtements du nord a n'en point douter, la couleur de peau du jeune homme le confirmait mais ses cheveux étaient noir... phénomène rare chez les habitants du nord... Calaïs se souvint alors des quelques fois ou il avait du parler avec ces peuples afin de leur demander de l'aide contre les fenrirs... Il prit alors la parole dans cet étrange langage très peu connu.

Mon nom est Calaïs dit il sans faire attention aux yeux ronds des gardes qui ne comprenaient rien Je suis l'un des fils du vent du nord Borée. Je connais quelques peu votre langue et vous répète ce que viennent de dire ces gardes, ils vous ont demandé votre nom et ce que vous venez faire a Belthil. Ce nom est le nom de la ville ou vous vous trouvez...

Un homme se fit apparaître près des deux gardiens, il leur dit quelques mots dans leur langue, inconnue de Morpheus. L'homme fixa Morpheus de son regard puis prit la parole dans la langue du Nord au grand dam de Morpheus.

Mon nom est Calaïs dit il sans faire attention aux yeux ronds des gardes qui ne comprenaient rien Je suis l'un des fils du vent du nord Borée. Je connais quelques peu votre langue et vous répète ce que viennent de dire ces gardes, ils vous ont demandé votre nom et ce que vous venez faire a Belthil. Ce nom est le nom de la ville ou vous vous trouvez...

Morpheus était stupéfait par ce qu'il venait d'entendre et ne comprenait pas tout, cet homme parlait sa langue avec une telle pureté qu'il en était incroyable, et d'après ses propos, il faisait partit de son clan, Morpheus devrait donc bien s'entendre avec lui et ne vit pas d'objections à lui dévoiler ce pourquoi il est venut.

Mon nom est Morpheus, par cher moi, on me surnomme "Le Pourfendeur". , dit-il avec une fierté non cachée.
L'esprit du vent ma conduis ici, mon destin est d'entrer dans cette chose d'une beauté attirante que vous appelez "la ville de Belthil".
J'ai quitté les miens en quête de savoir et de puissance, il me semble que je pourrais trouver ces deux choses où vous vous trouvez me trompé-je ? ,termina t-il.

Morpheus fixa l'homme de son clan en attendant sa réponse puis en se disant que si il est réellement un homme de son clan, celui-ci lui donnerais également son nom et son surnom.

Calaïs fit signes aux deux gardes de partir avec une de ses ailes puis reparla a l'homme dans son langage maternel, ainsi Calaïs ne s'était point trompé.

Mon nom est Calaïs, seigneur de la ville de Valfort, le surnom le plus récent que l'on m'ait donné et dont je me souviens est plume acérée, ce surnom me fut donné pour mes deux principales caractéristiques de poète guerrier. Si l'esprit du vent t'as guidé ici mon père doit être derrière cela, c'est bien son style de manigance...
Entrez donc dans Belthil et venez admirer ses merveilles si vous le désirez, cette ville est, il est vrai, stupéfiante par son architecture Calaïs se demanda si l'homme connaissait ce mot en ce rappelant des constructions des pays du nord.
Si vous cherchez la puissance vous aurez plus de chance d'apprendre les arts du combat dans la cité d'Echoriath, en effet il s'agit de la ville ou vous aurez le plus de chance de rencontre des guerriers. Pour ce qui est de la sagesse il vous faudra monter a Wilwarin la cité de l'écriture et du savoir... elle se trouve actuellement a coté de Belthil vous pouvez la voir là bas. Calaïs lui montra alors la vaste cité volante se trouvant a quelques kilomètres de Belthil...

Morpheus crut voir deux ailes dans le dos de l'homme de son clan, il repensa alors à une des légendes dont lui avait parler son père. Mais il avait maintenant une confiance totale en cet homme appelé Calais car il lui avait donné son surnom, ce qui était un gage de confiance absolue, c'est une coutûme spéciale mais très importante dans le Nord.
Calais lui montra du doigt une citée volante, quelque chose d'encore plus impressionant pour Morpheus qui ne savait pas ce qu'était une ville, il lui restait décidément beaucoup à apprendre.

Plume acérée, mon ami, je te remerci pour l'invitation, c'est avec une joie immense que je l'accepte, y a t-il une taverne ou quelque chose dans le genre où l'on pourrais boire, manger, et faire connaissance ? Tu me feras visiter les lieux et une fois cela fait je repartirais suivant tes précieuses indications après une nuit de repos.

Il y a plusieurs taverne de faible importances a Belthil, certaines servent de très bonnes boissons... suis moi...

Calaïs commença a se déplacer dans les rues de la ville, les gens se poussaient sur son passage a cause d ses grandes ailes ils n'eurent donc aucun mal a progresser jusqu'à une petite terrasse entourée par des piliers recouvert de lierre, un gros personnage au visage jovial vint les accueillir et Calaïs passa commande pour deux calvas puis il alla s'assoir a une table avec messire Morpheus. Il lui dit alors en nordiste :

Mon cher ami, il faudrait commencer par apprendre quelques mots afin que vous puissiez aisément discuter avec d'autres personnes que moi en Ter Aelis si vous êtes d'accord je suis prêt a vous enseigner ce langage...

Morpheus c'était laisser guider par Calais à travers les foules multis-ethniques de Belthil, ils arrivèrent facilement à une petite terrasse assez jolie, Morpheus et Calais prirent place à une table, un instant après un homme vint leur apporter une boisson que Morpheus ne connaissait pas, il en but quelques gorgées et se laissa séduire par le goût délicieux du brevage, apparament il était alcoolisé. Calais engagea la conversation toujours dans la langue du Nord.

Mon cher ami, il faudrait commencer par apprendre quelques mots afin que vous puissiez aisément discuter avec d'autres personnes que moi en Ter Aelis si vous êtes d'accord je suis prêt a vous enseigner ce langage...

Une joie indéfinissable s'inscrivit alors sur le visage de Morpheus, il sourit légèrement car il n'aimait pas le faire généralement, il préférait la solitude à la compagnie mais cela faisait longtemps qu'il n'avait dit mot à personne, et il appréçiait Calais.

Plume acérée, me ferais tu vraiment l'honneur de m'apprendre cette langue universelle ? Si c'est le cas j'en serais extrêmement fier, oui j'accepte avec plaisir !

Morpheus termina sa boisson en une gorgée puis se leva.

Quand commençons nous ?

Et bien si vous le désirez vraiment, je peux commencer a vous apprendre cette langue dès maintenant ainsi vous pourrez plus facilement parler avec tout les aeliséen...

Dès lors Calaïs se mit a enseigner a Morpheus toutes les bases de l'aeliséen afin que celui ci puisse être présenté a tout les amis du guerrier ailé... après un après midi Calaïs posa une question en aeliséen au jeune nordiste.

Alors, notre langue vous plait-elle ?

Calais enseigna la langue Aelisienne à Morpheus, celui-ci s'était retrouvé être un élève fasciné et très doué, il ne lui fallut pas bien longtemps pour avoir saisit rapidement le plus important de ce language. Calais en était également pour quelque chose, c'était un exellent professeur. Puis un jour, dans une ruelle de Belthil, Morpheus était toujours en compagnie de Calais, celui-ci lui demanda si cette nouvelle langue lui plaisait. Il lui répondit bien évidamment qu'elle lui plaisait autant qu'elle lui serait utile c'est à dire grandement.

Plume acérée, je ne te remercirais jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi...