Ramalok
Nombre de messages : 168 Age : 32 Date d'inscription : 24/11/2007
| Sujet: Ramalok, devoir n°4 [Aillas] Ven 2 Mai - 23:15 | |
| - Citation :
- Retranscrire les émotions de la journée, attention à ne pas faire ressortir les actions, seulement les émotions. Et les façons de percevoir. Comme si c'était ton coeur qui faisait le bilan de sa journée.
Temps disponible: 2H J’ai envi de ne rien faire. Je m’affale sur ma chaise devant mon bureau, réfléchissant. Lire ? Non aucun intérêt, je n’ai plus rien à lire puis lire pourquoi faire ? Allez tondre ? Rien que d’y penser mes bras et mes jambes sont lourds, mes yeux se ferment à moitié et mon cerveau se déconnecte. Tout me parait sans saveur, les activités défilent, je n’accroche à aucune. Sale temps dehors. Et cette montre dont les aiguilles tournent à une lenteur pas possible. Dans quelques minutes je dois aller au tennis. Aucune joie, pas même un soubresaut du cœur. Je pourrais commencer mes devoirs… Trop compliqué puis j’ai encore toute la fin de la semaine pour les faire. Tiens une voix m’appelle, sans doute pour le tennis. Je me lève mollement, m’habille avec lenteur puis je descend les escaliers d’un pas pesant, ma raquette sur l’épaule droite. Morne journée. J’arrive au tennis, je salut le prof puis le cours commence… Que font ces balles ? Pourquoi donc je les met tout le temps dans le filet ? Je ne faisais jamais ça avant ! C’est le vent qui m’empêche de donner une belle courbe aux balles, puis ce poignet qui me lance. Oui, c’est leur faute si je joue mal, au poignet et au vent ! Manquait plus que sa je rate des trucs simples maintenant, c’est ce badminton qui me donne de mauvaise position pour frapper. Puis pourquoi ces gens me regardent bizarrement, je sais que je joue mal mais ce n’est pas une raison pour faire de gros yeux ! Qu’ils aillent voir ailleurs si j’y suis ! Ils m’énervent ! Je vais leur balancer ma raquette dans la figure ils ne vont rien comprendre. Heureusement pour eux qu’il y a le filet, ils pourraient se prendre une balle dans la tête. Enfin si j’arrive a viser, avec ce satané vent et ce fichu poignet ! Le cours est terminé, tant mieux j’en avait marre et le prof qui dit que se n’était pas si mal que ça, rien que pour me faire plaisir. Je lui répond un « bof » et une bonne fin de semaine d’une voix dégoûtée. Je rentre dans la voiture et ne dit rien. Une fois arrivé à la maison, je m’enferme dans ma chambre en la claquant un peu, je mets l’ordinateur en marche. De la musique douce étouffe la colère, le cœur se calme et les pensées se font moins violentes. Tout ralenti autour de moi. La tension baisse, l’eau chaude coule le long du corps, massant les muscles endoloris et ce corps brisé. Plus d’effort à faire, la douleur s’évapore par toutes les pores de la peau. On se sent léger. L’esprit est en paix, tous les tracas de la vie envolés, plus d’ennui ni de colère, plus de problème. Bientôt le lit avec son matelas et son oreiller moelleux et la quiétude sera pleine, pendant une nuit de douceur. | |
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Aillas Coordonnateur Rôliste
Nombre de messages : 3785 Age : 35 Localisation : Utopie flagrante des Arts. Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Ramalok, devoir n°4 [Aillas] Dim 4 Mai - 16:32 | |
| Tout d'abord, je tiens à dire que ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'tattendais, mai scompte tenu du laps de temps imparti et du fait que tu sois mon élève et non l'inverse, je vais tenter de t'expliquer ce que j'attendais par ce devoir.
Je ne vais pas faire une correction pargraphe par paragraphe mais plutôt quelque chose de global.
Ce que tu as fait:
Le narrateur que tu as choisi n'est pas le coeur, mais une personne objective qui se trouve être toi. Tu te contemples à travers ce texte, tu te regardes vivre ta journée et tu te poses des questions sur tes motivations. On le sent par de petites phrases du genre de "Je ne faisais jamais ça avant !" ou "Morne journée". Tu annonces à travers tous tes adjectifs mous et flasques que tu ne te sens pas bien et que tu manques décidément de pêche.
Néanmoins, ton narrateur nous communique toutes ses émotions et ses ressentis de sa journée au fur et à mesure qu'il les vit. Tu développes les actions pour parvenir à une émotion confuse et flash qui surprend. Tu fais partager cette frustration de mal faire que s'inspire le narrateur et au final on en sort aussi frustré que lui.
Tu suis une continuité au niveau de la narration, on sent que ton personnage reste consistant du début à la fin et on est presque content qu'il retrouve son lit à la fin. Tu enchaînes donc les actions en les imbibant de ressentis.
Ce que j'attendais:
Des sentiments, des émotions. Je voulais que ton coeur vive la journée et te dise ce qu'il en a pensé lui. Donc pas de verbes d'action ou d'explication de ton tennis, des aiguilles qui tournent, du gazon qu'il faut tondre. Le coeur est passif et subjectif. Au lieu d'un narrateur objectif il aurait fallu que tu te mettes à la place même de ton coeur et que tu envisages les scènes sous ce jour-ci. Seulement des ressentis sans expliquation. Des coups de stress, de fatigue, des emballements et des serrements. Bref, ce qui fait le quotidien de ton coeur.
Comme on personnalise le coeur par cet intermédiaire, n'oublie pas de lui donner une volonté propre, il ne partage pas ta vision des choses et encore moins celle que tu as de toi-même. Ton coeur ne sait rien de l'extérieur et ne com:prendras donc pas pourquoi le cerveau le fait s'emballer pour du tennis. Etc.
Utilisation de verbes d'état plutôt que d'action, cela renforcerait la position passive. Ou alors faire "courir", "chanter", "pleurer" ton coeur, ce qui ne le rendrait plus passif mais lui donnerait une vie propre -en image qui plus est-.
PS: Je corrigerais les fautes sur MSN | |
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