Idrial { Devoir n°2 } [Aillas ]

Citation :: Retranscrire les émotions de la journée, attention à ne pas faire ressortir les actions, seulement les émotions. Et les façons de percevoir. Comme si c'était ton coeur qui faisait le bilan de sa journée.

Temps disponible: 2H

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Aujourd’hui encore, c’était dur de se lever. Cela doit vous arrivez souvent de vous sentir blasé alors que la journée n’a même pas commencé, non ? Eh bah voilà la première chose qui m’a traversé l’esprit. Puis, au final, rien qu’à l’idée de passer un petit moment de votre journée avec des personnes que vous appréciez énormément. Eh bah rien que ça, ça vous fait le même effet que les trois petits oiseaux de Bob Marley. Ha ! De quoi vous gonfler à bloc pour la prochaine étape.
La prochaine étape. Hum…Mouais…Bah la prochaine étape, c’est la transition entre « Ouais t’en fais pas grande ! Aujourd’hui ça va le faire. » et « Oh zut ! Ils font le pont j’avais oublié ! »…Les deux seules personnes sur qui vous pouvez compter pour tenir le coup pendant les heures de cours ne sont pas là. Sans oublier le fait que je n’ai pas encore croisé mes S.I préférés…
Je commence à l’entendre de moins en moins ce cher Bob…
Alors c’est avec un léger pincement au cœur que je subis ma première heure de cours. Je me sens un peu seule et triste sans l’autre zouave à côté de moi. La preuve en est qu’avec l’énergie du désespoir, je me suis même mise à faire les exercices donnés. Pas très habituel tout ça...Je m’ennuyais, hein ? Bref ! Le temps passe et ouf, ça sonne. Mon cœur fait un bond ! Tout comme moi d’ailleurs. « Ca y’est ! Je vais les voir. » Je suis toute excitée et ça se ressent dans mes gestes, mes actions et mes paroles. Je m’en contre-fiche qu’on me répète que je suis cinglée, qu’il faudrait que j’arrête de parler, de bouger sans arrêt et de raconter n’importe quoi. Je me lâche et pffffiou…Gros soulagement pour moi. Je me détends, j’inspire un grand coup et c’est l’euphorie ! Je n’exagère pas le moins du monde d’ailleurs…Nan, c’est vraiment super !
Au reste, je me sens vraiment bête et mal à l’aise lorsque je dois repartir de mon côté et eux du leur, tout le plaisir retombe aussi vite qu’il est venu. Difficile d’expliquer l’effet que cela fait mais imaginez-vous un peu. C’est comme ça toute la journée. Et toute la journée, les mêmes questions que je me pose sans cesse, des remords que je devrais pas avoir et aussi : un profond sentiment de manque. C’est comme avoir beaucoup de choses pour soi mais pas l’essentiel : Avoir la présence de quelqu’un auprès de soi mais pas celle d’un ami.
Enfin…La journée défile, les heures s’écoulent et c’est un réconfort dont je ne me peu pas me passer lorsque l’un d’eux vient me prendre dans ses bras, me sourit, me parle ou me charrie. Autrement, tout est plutôt fadasse et sans intérêt au bahut.
Et là, nous y sommes et je dois dire qu’à l’heure actuelle, je prends plaisir à composer tout ça sans être vraiment convaincue de la qualité. J’ai cette appréhension mêlée à mon manque de confiance habituel. Je ne sais pas si j’ai fait ce qu’il fallait mais une chose est sure, je m’étais fixée un objectif, je l’ai atteint et honnêtement : j’en suis contente. Même si c’est peut-être rien et n’importe quoi, j’ai le sentiment d’avoir avancer. Dans quoi ? Je ne suis pas sur de le savoir. C’est confus, indescriptible et idiot MAIS je suis contente !

Bon, déjà on va abandonner le dernier devoir que je t'avais donné. je suis content que tu reviennes vers ta formation, je vais essayer de pas trop te dégouter par cette correction. Yeux au ciel

Comme pour le devoir de Ramalok, je vais procéder par la globalité.

Ce que tu as fait:

Je vais passer un peu en coup de vent puisque tu as fait à peu près la même chose que notre ami Ramalok. Aussi je vais me borner à faire une petite analyse de ce que tu m'as fait. Le narrateur nous confie sa journée et nous transmet au fur et à mesure ses états d'âme, on voit un début de journée motivé suivi d'une suite d'actions et de situations qui engendrent des émotions et des sentiments.

On remarque un gros souçis au niveau de l'aération du texte. Il manque des espaces. la formation de paragraphes n'est pas là que pour faire jolie -bien que ce soit un élément non négligeable- elle sert aussi à séparer les différentes idées et donner des points de repères au lecteur. Ici, il sera difficile de se retrouver à moins de suivre sa ligne du doigt.

On sent tout de même ta volonté de ne pas trop t'attarder sur les actions. la fin illustre bien cela puisque tu évites les verbes d'actions et t'épenches plutôt sur des formulations moins précises, des flous chargés de pensées abstraites.

Ce que j'attendais:

Déjà, jette un coup d'oeil à la correction de Ramalok, vu que vous aviez le même devoir au même moment, les objectifs étaient sensiblement les mêmes. Cependant;

Transforme ton narrateur, tu te bornes à un humain, et toutes les contraintes platoniques que cela implique, essaie de me faire découvrir quelque chose de davantage imaginaire. Lorsque je demande de raconter la journée c'est pour t'éviter d'avoir à te casser la tête sur le fond. Je voulais que tu travailles sur la forme le plus rapidement possible. En deux heures tu n'as pas le temps de trop réflechir sur les moyens? Si bien sur. Pour le prochain devoir à temps imparti je te conseille de passer la première heure -première moitié du devoir si le temps est différent- à la conception. Passe beaucoup de temps à shématiser ton texte, n'hésite pas à le dessiner sur une feuille de papier, n'hésite pas à prendre de la place pour tes brouillons. Contraindre sa pensée à son seul clavier oblige souvent à borner.

Si tu as des questions, je suis prêt à répondre ici même.

Citation :: Aujourd’hui encore, c’était dur de se lever. Cela doit vous arriver souvent de vous sentir blasé alors que la journée n’a même pas commencé, non ? Eh bah voilà la première chose qui m’a traversé l’esprit. Puis, au final, rien qu’à l’idée de passer un petit moment de votre journée avec des personnes que vous appréciez énormément. Eh bah rien que ça, ça vous fait le même effet que les trois petits oiseaux de Bob Marley. Ha ! De quoi vous gonfler à bloc pour la prochaine étape.
La prochaine étape. Hum…Mouais…Bah la prochaine étape, c’est la transition entre « Ouais t’en fais pas grande ! Aujourd’hui ça va le faire. » et « Oh zut ! Ils font le pont j’avais oublié ! »…Les deux seules personnes sur qui vous pouvez compter pour tenir le coup pendant les heures de cours ne sont pas là. Sans oublier le fait que je n’ai pas encore croisé mes S.I préférés…
Je commence à l’entendre de moins en moins ce cher Bob…

(L'aération d'un texte est ultra importante, cela permet à la fois de découper tes idées et éviter de les empêtrer les unes dans les autres. Cela empêche aussi le lecteur de s'embourber dans un pavé peu ragoutant et de le décourager.)

Alors c’est avec un léger pincement au cœur que je subis ma première heure de cours. Je me sens un peu seule et triste sans l’autre zouave à côté de moi. La preuve en est qu’avec l’énergie du désespoir, je me suis même mise à faire les exercices donnés. Pas très habituel tout ça...Je m’ennuyais, hein ? Bref ! Le temps passe et, ouf, ça sonne. Mon cœur fait un bond ! Tout comme moi d’ailleurs. « Ca y’est ! Je vais les voir. » Je suis toute excitée et ça se ressent dans mes gestes, mes actions et mes paroles. Je m’en contre-fiche qu’on me répète que je suis cinglée, qu’il faudrait que j’arrête de parler, de bouger sans arrêt et de raconter n’importe quoi. Je me lâche et pffffiou…Gros soulagement pour moi. Je me détends, j’inspire un grand coup et c’est l’euphorie ! Je n’exagère pas le moins du monde d’ailleurs…Nan, c’est vraiment super !
Au reste, je me sens vraiment bête et mal à l’aise lorsque je dois repartir de mon côté et eux du leur, tout le plaisir retombe aussi vite qu’il est venu. Difficile d’expliquer l’effet que cela fait mais imaginez-vous un peu. C’est comme ça toute la journée. Et toute la journée, les mêmes questions que je me pose sans cesse, des remords que je devrais pas avoir et aussi : un profond sentiment de manque. C’est comme avoir beaucoup de choses pour soi mais pas l’essentiel : Avoir la présence de quelqu’un auprès de soi mais pas celle d’un ami.

Enfin…La journée défile, les heures s’écoulent et c’est un réconfort dont je ne peux pas me passer lorsque l’un d’eux vient me prendre dans ses bras, me sourit, me parle ou me charrie. Autrement, tout est plutôt fadasse et sans intérêt au bahut.
Et là, nous y sommes et je dois dire qu’à l’heure actuelle, je prends plaisir à composer tout ça sans être vraiment convaincue de la qualité. J’ai cette appréhension mêlée à mon manque de confiance habituel. Je ne sais pas si j’ai fait ce qu’il fallait mais une chose est sure, je m’étais fixée un objectif, je l’ai atteint et honnêtement : j’en suis contente. Même si c’est peut-être rien et n’importe quoi, j’ai le sentiment d’avoir avancer. Dans quoi ? Je ne suis pas sur de le savoir. C’est confus, indescriptible et idiot MAIS je suis contente !

Seconde correction, la meilleure, tu regretteras amèrement d'avoir laissé ta peau entre mes mains de mentor consciencieux et mélomane. Dans l'ensemble ce texte est assez lourd par sa composition et le brouillage que tu fais au niveau de la narration.

Premièrement, la concordance des temps, tu me fais ici un amalgame de temps plus ou moins variés suivant le fil de ta plume. Tu commences à l'imparfait, tu hésite ensuite au cours de l'écriture entre présent, imparfait et passé simple, et puis au fur et à mesure, on se rend compte que l'imparfait que tu utilises fait partie de tes commentaires narratifs. Donc, tu mêles maladroitement deux narrations sans les séparer ce qui amène le lecteur à s'embrouiller.
Je vois deux choses là dedans. D'abord une envie de raconter ce qu'il s'est passé de manière objective. Ensuite une volonté d'ajouter une pointe de subjectivité et de commentaire personnel en touches aléatoires.
Gros problème donc, puisque dès le début tu n'arrives pas toi-même à départager la narration de la journée et les commentaires narratifs que tu en fais.

Pour résoudre ce problème je te conseille de départager tes différentes narrations et de leur attribuer des caractères clairs à l'avance. Ex:

Narration globale: Présent, Objectivité et Descriptions.
Commentaires narratifs: Imparfait, Ironie et Analyse de tes actions.

Et pourquoi pas décortiquer ton idée et te l'expliquer à toi même:

Narration globale: Présent pour augmenter le caractère vivant du récit, cela entraîne le lecteur aux côtés de ton personnage. Objectivité pour donner l'impression de narrateur regard détaché et insensible qui raconte ce qu'il voit sans témoigner de ses sentiments qu'il éprouve à le raconter mais qui fait tout de même part des sentiments que son personnage éprouve. Descriptions pour donner au lecteur le cadre de vie et les états d'âmes, renforce l'Objectivité.

Commentaires narratifs: Imparfait (+Passé simple si affinité) pour signifier que c'est un commentateur qui parle de ce qu'il s'est passé plus avant dans la journée. Ironie pour montrer que l'auteur a un regard cynique et qu'il sait faire montre d'autocritique. Analyse, découle directement de l'Ironie, là où la Narration globale fera état de ce que le personnage peut voir entendre, sentir et ressentir, ici il sera bon de prendre du recul et d'expliquer tes actions, comprendre pourquoi ceci ou pourquoi pas.

Autre point, les fautes, il y en a peu, mais il y en a qui peuvent être corrigées, j'en prends exemple de "Cela doit vous arrivez"...

Aillas a écrit:: Ensuite, les participes passés, alors là pas trop difficile, je suis d'accord avec toi, il est souvent difficile de savoir quelle forme donner à son participe ou même savoir s'il faut poser là un participe passé ou un infinitif. Mais, il y a une potion magique, l'herculade, pas chère, je te la vend contre à peine 499 euros. Non sérieusement, voici.

Lorsque tu fais ta phrase, si un doute se présente, pense donc à utiliser le verbe "prendre" à la place du verbe que tu voulais enployer. La particularité du verbe "prendre" c'est qu'il n'est pas trop contrariant, lis ta phrase et il se placera exactement comme il faut, s'il est remplacé par "pris" ou "prise" tu sais si c'est masculin ou féminin, si cela reste "prendre" tu sauras que c'est un infinitif! Toussa toussa!

Ultime conseil: Tente -s'il te plaît- de faire apparaitre les Commentaires narratifs à la ligne et entre guillemets. En couleurs différente. Entre petit tirets au milieu de ta phrase. Tu as le choix entre les trois, je t'en laisse l'usage :heart: