Bernulf

Nombre de messages : 3 Age : 35 Date d'inscription : 02/05/2008

Un être imposant arriva aux portes de Belthil en marchant d'un pas calme et serein. Grand de ses deux mètres vingt de haut et lourd de ses cent soixante quinze kilos. Il portait une longue cape à capuchon cachant totalement sont corps et gardait sa tête à l'ombre du soleil éclatant. Dans ses mains épaisses il tenait deux choses entourées de tissus pour qu'il soit impossible de voir se qui y était contenu. L'humanoïde arriva devant les deux gardes de la portes. Malgré sa tenue ils purent distinguer sa peau grise, deux canines dépassant de sa machoire prognate. Ses yeux rouges fixaient les gardes de la cité.

-Bernulf avait été receuillit lorsqu'il était encore jeune par un clan de nordiques lorsque sa mère mourût. Il grandit à grand pas apprenant dès sont plus jeune âge a manier les armes les plus lourdes. Il était un excellent chasseur et un combattant or pair. Lors de ses dix-huit printemps, le clan fut massacré par une horde d'orques alors qu'ils était partit à la chasse. Il poursuivit alors ces bêtes monstrueuse qui avaient massacrées les siens avec une cruauté qu'il avait alors jamais vue. Pendant dix années il les traqua sans relâche jusqu'à avoir détruit tous les villages de ce clan orc tuant mâles, femelles, enfants et vieillards sur son passage.

Il erra de par le monde pendant plusieurs années après avoir assouvit sa vengeance essuyant des batailles des catastrophes naturelles et vivant en tant que bourreau ou mercenaire. Il avait plusieurs surnoms comme "La main sanglante" ou encore "le destructeur" mais cela ne l'intéressait pas, il voulait seulement tuer, piller et s'amuser.
Il maîtrisait la plupart des langues humaines, cela lui était nécessaire dans ses séances de tortures prolongées pour pouvoir poser des questions et comprendre les réponses. Il s'amusait énormément dans son métier de bourreaux mais le bonheur de torturer les humains et les autres races commença à se ternir et il partit à nouveau. Sur son chemin il pilla, massacra, tortura toute personne se dressant à l'horizon.-

L'être étrange se trouvait devant les gardes. L'un deux prit la parole :

-Que venez vous faire à Belthil ? Qui êtes vous et d'où venez vous ?

Bernulf fixa le garde puis retirant son capuchon montrant un visage non-humain, avec une cicatrice à l'oeuil gauche. Il avait la quarantaine et répondit alors simplement :

- Moi Bernulf, je viens de nul part, moi touriste.

Nombre de messages : 5651 Date d'inscription : 22/11/2007

Salut à toi ... Touriste.

Une silhouette, qui fut brumeuse un instant, apparut entre les deux gardes postés à l'entrée boréale de Belthil.
Les bras croisés derrière le dos, le menton haut, le regard sévère ...
Ramrod s'était adressé à la montagne encapuchonnée sans aucune gaieté dans la voix.
L'Âme damnée ne se présentait que rarement dès l'extérieur à de nouveaux colons, il préférait habituellement que ces derniers commencent à découvrir la Cité administrative avant de les aborder sympathiquent.
Mais ici, Ramrod n'avait pas souhaité être cordial.

Je suis l'une des deux Âmes damnées de Ter Aelis. Je me nomme Ramrod.
Je me permets d'intervenir en amont de ton entrée afin de bien m'assurer de tes pacifistes volontés.
Car, vois-tu ... Ta silhouette, ta démarche, les dangers potentiels que ta lourde cape récèle, n'incitent guère au gros câlin de bienvenue.
Ramrod cessa de fixer le géant, et regarda un instant le sommet de la Tour Boréale.
Les vents des mornes plaines fouettaient la cyclopéenne pique d'acier composite.
Comme d'habitude ...

Certes, tu pourrais, selon mes plus désastreuses prédictions, aplatir en quelques secondes les deux gardes ici présents, et essayer de faire pareil avec moi. Cependant, je ne suis pas certain que cela te mène à un chemin calme et clair. Les forces contenues dans Belthil, et à fortiori dans les autres cités de Ter Aelis pourraient très facilement venir à bout d'un guerrier mal intentionné tel que tu pourrais être.
Mais tu ne l'es pas, n'est-ce pas ?

Morpheus s'appreta à partir de nouveau à l'aventure, il avait préparé minucieusement son équipement pour continuer sa quête de la puissance et de la sagesse. Il prit à la main une carte de Ter Aelis que lui avait offert Calais et quitta sa chambre, il avait récupéré ses quelques affaires personnelles en laissant la chambre comme il l'avait trouvée la première fois et enfin referma la porte à clef derrière lui. Il descendit ensuite les escaliers pour rejoindre le comptoir de l'auberge. Lorsque l'aubergiste reconnut Morpheus et qu'il le vit décidé et prêt à partir en voyage, il s'enqit de savoir.

Morpheus, mon bon ami, tu nous quittes déja ? Mais où pars tu donc ? Mon humble taverne ne te convient plus ?

Morpheus lui répondit dans la langue Aelisienne qu'il avait apprit il y a peut de temps, on douttait à présent qu'il avait des origines barbares.

Bien sûr que non, d'où te viennent de si sottes idées ? Cela fait simplement trop longtemps que je suis resté à Belthil, je me suis attardé alors que j'aurais dû partir plus tôt. Cette fois je m'en vais poursuivre mon but, tiens voila la clef de ma chambre. , dit-il en tendant la lourde clef de fer au propriétaire de l'auberge qui la prit avec amertume, il s'était attaché à Morpheus, pourtant ils ne parlaient pas souvent ensembles.

Bien...je vois que tu es vraiment décidé à t'en aller, je ne te ferais pas changer d'avis, mais écoute moi bien, ne fait pas de folie, sois prudent et prends soin de toi mon ami.

Oui... je dois patir, mais je reviendrais sûrement ne t'inquiètes pas tant pour moi, bien que cela me fasse plaisir que quelqu'un pense à moi. Bon, il est inutile que je reste planté ici plus longtemps, je te laisse, aurevoir.

Sur ces mots, il se dirigea droit vers la sortie d'une démarche assurée, il ouvrit la grande et large porte et lança un dernier regard en arrière, son regard croisa l'aubergiste et tous deux se sourièrent, puis Morpheus quitta l'auberge tel un éclair.
Il traversa les rues de Belthil qu'il connaissait désormais quasiment par coeur, il faisait chaud, le soleil brillait et torturait Morpheus qui avait décidé de garder ses peaux de tigres à dents de sabres, elles étaient une bénédiction pour les climats rudes comme dans le nord mais un véritable supplice dans les climats chauds et tempérés comme Belthil, cependant on ne sait jamais, peut être en aura t-il encore besoin plus tard.
Il continua son trajet pour sortir de la ville qui l'avait receuillit, il dit aurevoir aux quelques personnes qu'il connaissait puis aux gardes des portes de Belthil après que ceux-ci lui ont libéré le passage. A ce moment là, il monta sur son cheval qu'il avait laisser trotter à ses côtés après l'avoir récupéré à l'écurie de l'auberge.
Du haut de son cheval, il voyait très loin à l'horizon, son regard se promena de gauche à droite et se figea brusquement lorsqu'il vit une nette coupure du charmant paysage, les plaines vertes et fleuries étaient gachées par la présence d'un être imposant sur un cheval, à vue d'oeil, il était difficile de croire qu'un homme puisse être si imposant et si effrayant à la fois, et même comment le cheval parvenait à garder l'équilibre avec un tel cavalier. Selon Morpheus, cette créature n'était pas un homme, envelopper dans un manteau à capuchon, avec des yeux d'un rouge ardent et avec des canines exorbitantes étonnament aiguisées. Cette chose, Morpheus la connaissait, très bien même, cette chose était venue ici le chercher, son père avait dû l'envoyer.

Morpheus, sachant à quoi il s'exposait s'avança à petit trot, se rapprochant de plus en plus, il aperçut un homme à coté de la créature, un homme qu'il avait déja vu à plusieurs reprises sans savoir qui il était. De loin, Morpheus était persuadé qu'ils discutaient voire même, se menaçaient, c'est pourquoi il augmenta légèrement l'allure jusqu'à ce que le bruit de sabots de sa monture parviennent aux oreilles des deux protagonistes.
Ils cessèrent leur discussion et regardèrent celui qui les avaient interrompus. Ils le dévisagèrent de la tête aux pieds. Morpheus s'en moqua et alla droit au but.

Ainsi donc tu est venus me trouver "Semi-orc". , précisa t-il en détachant chaque syllabes sous l'oeil stupéfait de l'homme inconnue. C'est mon père qui t'envois n'est-ce pas, tu est là pour m'accompagner durant mon voyage. Alors viens avec moi Bernulf, je n'ai pas plus de temps à perdre.

Morpheus acheva sa discussion ainsi laissant l'inconnue ébahit, il se demandait sûrement comment Morpheus connaissait tant de choses à propos de cette créature appelée Semi-orc. Pire encore de n'avoir aucunes réponses à ses questions.

Nombre de messages : 3 Age : 35 Date d'inscription : 02/05/2008

Bernulf regarda l'homme qui venait d'apparaître bizarrement entre les deux gardes il se présenta brièvement et d'un tout pas très cordial mais le demi-orc en avait l'habitude. Il enleva sa capuche montrant sa face d'orque et répondit

- Moi venir pour chercher abruti... pas chercher problème.

Ils parlèrent pendant quelques minutes. Puis des bruit de sabot retentirent et un cheval cabra juste derrière Ramrod. Bernulf sourit montrant ces grandes canines

- Voilà abruti.

Morpheus ouvra la bouche pour parler au géant sans se soucier de l'âme damné.

Ainsi donc tu est
venus me trouver "Semi-orc". , précisa t-il en détachant chaque
syllabes sous l'oeil stupéfait de l'homme inconnue. C'est mon père qui
t'envois n'est-ce pas, tu est là pour m'accompagner durant mon voyage.
Alors viens avec moi Bernulf, je n'ai pas plus de temps à perdre.

L'être regarda Morpheus. - Bernulf était passé au village de l'humain il y a quelques années, et infligea une lourde défaite à l'homme. il était retourné dans le village il n'y a pas longtemps et le père de Morpheus lui avait demander de retrouver son idiot de fils - Bernulf répondit donc au cavalier

- Toi plus m'appeler "semi-orc" ou moi écraser ta tête petit singe. moi accompagner toi pendant voyage