Otalimar, devoir n°4 [Goldmund]

"Le diable: Combien j'apprécie les hommes supérieurs ! Ils son trop lucides pour espérer, trop fermes pour avoir peur, et pour eux il n'est ni bien ni mal... Très chers cousins qui ne croient pas au Diable, et cependant me conservent dans leur froid ! Président Faust, lui dis-je, n'êtes vous pas las de cette existence dans laquelle vous ne jouissez de rien ? "Jouir avilit", me répondit-il.
Je fus content de cette réponse aristocratique. Allons, pensais-je, voilà un noble client. Il va falloir monter très haut pour l'abaisser"

sujet du devoir:Faust entre dans la salle, il rencontre le Diable, il engage la discussion; écrire ce dialogue

Devoir:
-Je pensais que le seigneur des enfers aurait plus de prestance que vous, Diable, et qu’il serait plus effrayant que ce que les gens racontent.
-Tu es bien insolent, humain, mon apparence te paraît peut être ridicule mais mes pouvoirs sont bien loin devant ceux de tes contes pour enfants !
-Dans ce cas, seigneur, dit Faust d’une voix faussement mielleuse, que diriez vous de me faire montre de l’étendu de vos pouvoirs ?
-Tu te crois dans une foire Faust ? Tu es ici pour avoir écrasé des gens pour le seul plaisir de l’argent et du pouvoir, et tu crois que moi, le diable va te distraire ? Tu ne dirige plus rien ici, Faust ! Plus rien ! Comprends-tu cela ?
Faust vit toute assurance disparaître de son visage une fraction de seconde avant de reprendre contenance :
-Ce que je comprends, seigneur, c’est que le diable n’est qu’un employé comme les autres, à l’exception près qu’il exerce dans l’après vie.
-Dans ce cas Faust, je te propose un marché : toi et moi allons débattre de mes pouvoirs, de l’enfer, de l’après vie, … Et si cet échange me satisfait, tu retourneras sur Terre avec plus de pouvoir que tu n’en as jamais rêvé, qu’en dis-tu ?
-Ca m’a l’air intéressant, mais quel garantie ais-je que tu possède ce pouvoir ?
-Le simple fait de te trouver ici te montre la réalité d’une après vie réelle, et de la réalité d’au moins un pouvoir : celui d’un châtiment éternel qu’est l’enfer.
-Je suis bien obligé de reconnaître cela, mais de là à parler de réel après vie, je vois juste un endroit sinistre, chaud et rougeoyant, et qui ma fois me plait assez.
-Ta façon de penser me plait beaucoup, Faust, je ne connais que peu de personne qui se sente à l’aise en enfer, tu as un fond encore pire que ce que je pouvais imaginer, mais ne préférerais-tu pas te trouver au paradis, la conscience légère ?
-Ma conscience se porte à merveille et qu’irais-je faire dans ce monde de gens raisonnables? En enfer, si ce que l’on dit est exact, on trouve tous les vices, tout le mal possible alors qu’au paradis rien ne va de travers, ce monde me plait parfaitement.
-Tu m’as l’air d’accepter cela bien facilement, mais ne voudrais-tu pas plutôt retourner sur Terre avec un pouvoir absolu, avoir le monde à ta botte, pouvoir humilier les puissants de la planète et me les amener ici, où je les accueillerais avec plaisir ?
-Ce projet me plait beaucoup, je veux bien patienter un peu avant de vivre ici.
-Très bien ! Et pour t’aider dans ta tâche, je vais m’occuper de ton âme afin que tout sentiment te fuit à jamais !
-Je suis prêt.

Faust
Diable

J'espère ne pas avoir fais un sujet sans consistance, et j'ia réellement eu du mal à placer une fin (pas trop rapide je l'espère).

Je suis un mentor indigne, et ce soir, je donne un cours particulier. Je me charge de ton devoir demain sans faute.

angoisse...

Désolé pour le retard. Huit fautes d'orthographe.

Citation :: et tu crois que moi, le diable vais te distraire ? (le sujet c'est "moi")

Citation :: Tu ne diriges plus rien ici

Citation :: mais quelle garantie ai-je que tu possèdes ce pouvoir ?

Citation :: la réalité d’une après vie réelle (tu n'as pas besoin de dire deux fois qu'elle l'est)

Citation :: et qui ma foi me plait assez. (fois= une fois; foie = l'organe; foi = la foi)

Citation :: je ne connais que peu de personnes qui se sentent (3ème personne du pluriel)

Tes deux personnages sont des fantoches: ils n'ont aucune substance. Faust nous apparaît bête et méchant - et plus bête que méchant à vrai dire -, le Diable quant à lui est à ce point inconsistant qu'il commence par menacer Faust de le laisser pourrir en enfer, pour finalement, dix lignes plus loin, le supplier de bien vouloir retourner sur terre. C'est tout à fait caricatural et inintéressant. En outre, as-tu bien lu le sujet avant de te lancer dans ce dialogue ? Tu nous montres un Faust absolument infect et diabolique, mais si ce Faust est déjà corrompu, pourquoi le Diable irait-il chercher à l'abaisser ? Je cite ton sujet de devoir:

Citation :: Allons, pensais-je, voilà un noble client. Il va falloir monter très haut pour l'abaisser

Faust n'est pas tout à fait mauvais, c'est pourquoi il y a une intrigue dans le Président Faust de Pauwels: il est victime d'une obsession, et cette obsession finit par le perdre. Mais une fois encore, tu t'es précipité sans réfléchir et tu es passé à côté. Je dois au moins reconnaître que tu as fait beaucoup moins de fautes que d'habitude: ce n'est pas encore parfait, il faut réviser le présent de l'indicatif, mais tu as clairement fait un effort sur ce point. Au final, ce texte souffre plus d'un manque tragique de fond que de l'écriture en elle-même. Et cet écueil est rédhibitoire que ce soit en heroïc fantasy ou ailleurs: pas d'histoire, pas d'écriture. Il faut lire, Otalimar.

D'accord, il y avait un petit truc que j'avais mal compris et des grosses erreurs...