Le jeune homme revint à la réalité en entendant la vigie annoncer l'arrivée en Ter-Aelis. Il alla dans sa cabine, rangea soigneusement ses manuscrits et son matériel d'écriture dans un sac de cuir, le passa en bandoulière. Il attacha son sabre dans son dos, et rangea son arc, projectiles divers et affaires dans un coffre de taille moyenne en chêne. Il remercia le matelot lorsqu'il vint chercher son coffre. Il remonta sur le pont et regarda les détails de ce continent mystérieux se dessinés. Lorsque le bateau accosta, il descendit et donna un pourboire au matelot pour qu'il aille lui acheter un cheval robuste avec un couverture et des cordes. Il patienta en discutant avec un garde qui lui appris que les étrangers devaient, après avoir reçu une lettre d'autorisation de Belthil, se rendre dans un des sites principaux de Ter-Aelis pour s'y faire admettre comme citoyen. Il indiqua à Otalimar la route pour se rendre chez la passeur qui l'emmènerait à Willwarin, quand celui-ci lui montra une lettre de passage. Quand le matelot revint avec les commandes d'Otalimar, ce denier posa la couverture sur le dos du cheval, plaça le coffre dessus, et le fixa avec des cordes. Il s'en alla, et acheta des provisions à quelques marchands avant de reprendre la route.
Le lendemain, il paya le passeur dès son arrivée en milieu de journée pour traverser. Arrivé devant Willwarin, un poste de garde lui demanda de remettre ses armes. On lui autorisa à garder son arc. Il marcha encore une centaine de mètres et s'arrêta devant la cité. Il frappa à la porte.
-Je voudrais faire partit de cette cité, je me nomme Otalimar et vient d'arriver sur ce continent, puis-je entrer?