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| [Fantastique] Les guerres forestières | |
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Mido Chromatique
Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: [Fantastique] Les guerres forestières Sam 24 Nov - 23:24 | |
| Entrant calmement dans la bibliothèque de la ville collée à flanc de montagne, Mido s'assit avec précaution sur une table un peu à l'écart des autres, mais resplendissante par ses enluminures dorées. Il prit un grand livre vide, relié avec des fils d'or, et y inscrivit sur la première page:
" Si vous en êtes à ouvrir cet ouvrage, c'est que vous avez quelque chose à dire sur mon récit, qui me coute temps, mais qui m'apporte plaisir. Merci à vous de prendre cette peine.
Mido"
Lien à ajouter lorsque les sections seront définitivement positionnées | |
| | | Dounette
Nombre de messages : 4122 Date d'inscription : 22/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Sam 24 Nov - 23:34 | |
| - Aenaril a écrit:
- Comment te dire ? En lisant, j'ai eu l'impression d'avoir affaire avec un auteur de fantasy reconnu... Franchement, c'est très bien écrit ! Il persiste quelques fautes (je t'ai envoyé la correction par mp), mais en dehors de ça, il n'y a pas grand chose à redire : c'est bien ficellé, le style est bon, le scénario est prenant. Bref, c'est du beau travail
Tu mérites bien ton diplôme Bravo, et continue sur cette lancée Soufflerune et Mortenuit... Tu mettras la belle image de ta gallerie pour illustrer ? Allez, bisous, et bonne continuation. - alban flèche d'argent a écrit:
- Soufflé.... non.... Epaté.... non..... Texte absolument magnifique.... un peu faible mais bon ^^ Bravo franchement et vivement la suite ^^
- kallista a écrit:
- Enorme j'adore ce style de roman plus que tout, ça me donne trop envie de savoir la suite. Et ça s'est horrible, je deteste devoir attendre pour savoir qui a pouvoir mystique et qui va sauver le monde. Enfin bref j'adore, j'approuve, j'en veux plus, tout est super, magnifiquement bien fait. On en veut encore et c'est l'important.
Il y a quelques fautes dans tout tes textes mais rien de bien méchant. ( je suis mal placé pour le juger mais je profite ) Enfin moi je dis innove encore et encore, fait toi plaisir en faisant un max dans le fantastic, laisse ton imagination guider ta plume. Voila PS: tout ce que je dis est abolument faux Mais non Mido - Sin a écrit:
- Vraiment ... Rien à redire à part encore plus de compliments !!! Bravo j'ai beaucoup aimé.
Par contre je m'attendais à ce que l'Intendant torture un peu Amida. Mais c'est mieu comme ça Une mort rapide pour une pauvre mère désespérée. Encore bravo - Otalimar a écrit:
- un grand bravo, mais je trouve que l'intendant n'est pas le genre de personne à prendre les choses en main(trancher la t^te) et encore moins à le réussir:je l'aurais montrer faible, ayant besoin de nombreux coup pour trancher la tête
- Vainelarliclos a écrit:
- ouha...
Mido quel talent!!! franchementc'est exelent, j'attend avec impatience la suite pour savoir comment Eliandre va s'en sortir (car vu le debut je pense pas que tu le tue comme ca... ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Dim 30 Déc - 1:39 | |
| Bonsoir Mido. Je vais tenter de te faire un petit commentaire construit.
Déjà le postulat de base est bon. L'idée générale est accrocheuse. Un environnement forestier offre des tas de possibilités. L'intrigue est complexe et ménage le suspens.
Juste quelques points (je prend de l'espace, mais rassure toi, ce n'est pas parce que c'est mauvais.)
Fais gaffe au fautes, j'en ai trouvé plusieurs assez grossières (flemme de lister, passe le sous bonpatron.com, ça trouve le plus gros.)
Pense a nous mettre de petites phrase introductives d'époque pour qu'on ne se perde pas.
Prend un peu plus de temps pour les descriptions. Sur les deux villes par exemple. Attarde toi plus sur tes personnages, notamment les deux gosses et les deux rois. Fais toi une bonne base en plantant le décor, ça accroche l'œil.
dernier petit point: fais attention à la crédibilité de certains dialogues. Un roi qui annonce à un gosse de 10 qu'il va être exécuté, ça fait drôle. Et le faire en place publique? Même chose, l'attaque des orcs, personnes ne les voit venir au dessus même du château royal? c'est un peu gros, ou les gardes sont de billes. Explique aussi pourquoi personne ne peut sortir de la seconde ville.
Voila, pas de fautes graves, mais peut être amélioré. Ce sont davantage des manques d'approfondissement dans certains domaines, pour un texte qui reste bon et original |
| | | Le Fondateur
Nombre de messages : 485 Age : 33 Localisation : Se gèle aux Pôles avec Paulette. Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Lun 31 Déc - 18:10 | |
| AïeAïeAie... En fait de petites fautes, j' en vois un beau paquet. As-tu pris les corrections qui t' ont été apparemment proposées ? Bon, comme je ne sais pas et qu' on a déjà fait ce commentaire, je ne dirais plus que deux choses: Word et Co sont tes amis et n' oublies pas de vérifier par toi-même.
Sinon, que dire ? Je n' irais pas jusqu' à prétendre que tu es un écrivain "reconnaissable" (car pas encore reconnu). Un véritable roman fantasy/fantastique se travaille sur des mois (pour les plus talentueux) et surtout des années (pour avoir un succès planétaire), avec moults de détails et "conditions" à apporter. Et je peux te dire que tu es loin du compte si tu veux figurer parmi les plus grands. Mais tout de même, je constate à la lecture de ton texte que tu as déjà un bon potentiel. Il faut donc continuez comme ça et peaufiner ton oeuvre.
Ton style n' est peut-être pas assez travaillé et reste semblable à celui d' un débutant. Tu utilises beaucoup de mots et phrases simplissimes: j' ai l' impression que tu ne vas pas assez au fond des choses, que tu ne recherches pas assez.
Je suis surtout un passionné de Tolkien et de son Seigneur des Anneaux grâce à la mythologie et l' Histoire de ces terres et de ces peuples qu' il a créé, riches et précises. Evidemment, je ne te demande pas de faire si compliqué mais au moins, tente de créer un historique et une géographie plus dévelopés et précis. Rien ne vaut mieux qu' un ouvrage où l' on ressent que son auteur sait où il est, ce qu' il fait, d' où il vient et où il va. J' appuies donc surtout sur les descriptions qui, à mon humble avis, ce doivent d' être plus précises... Sentiments, atmosphère (ce qui est souvent oublié chez nombres de jeuens écrivains), visions des personnages sur telle ou telle chose, histoire... Il faut à mon avis développer tout ça en plusieurs endroits de ton texte... Attention à ne pas trop déviet de la trame principal (reste toujours proche de cette dernière).
Dernier point qui me tient également à coeur (qui tien moins de l' avis personnel tout de même) mais que je n' appronfondirais pas (Kinder te l' a déjà précisé); fait très attention à la logique et à la crédibilité des dialogues et événements; c' est un monde magique que tu as construit, mais beaucoup de choses doivent se rapprocher de la réalité.
Très bon travail néanmoins. J' ai plus de conseils à te donner que de reproches (les fautes et la crédibilté) mais sinon, c' est du bon travail. Sache aussi que je ne fais pas mieux et certainement pas autant que toi. Bravo. Bonne continuation. | |
| | | Alynea Rôliste
Nombre de messages : 2562 Age : 34 Localisation : Z'auriez une carte? Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Lun 31 Déc - 21:43 | |
| Hello Mido!!
Je t'envoie mon commentaire complet muni de p'tites corrections et de toutes les petites remarques que je peux faire en bien ou en mal sur ton histoire dès la rentrée! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 2 Jan - 3:05 | |
| - Le Fondateur a écrit:
Je n' irais pas jusqu' à prétendre que tu es un écrivain "reconnaissable" (car pas encore reconnu). Un véritable roman fantasy/fantastique se travaille sur des mois (pour les plus talentueux) et surtout des années (pour avoir un succès planétaire), avec moults de détails et "conditions" à apporter. Et je peux te dire que tu es loin du compte si tu veux figurer parmi les plus grands. Mais tout de même, je constate à la lecture de ton texte que tu as déjà un bon potentiel. Il faut donc continuez comme ça et peaufiner ton oeuvre.
Je ne pense pas vraiment qu'il soit judicieux de comparer à des oeuvres d'écrivain qui ont eu des corrections, du temps et beaucoup d'argent a la clé pour ce qui est des détails. Certes, les descriptions se doivent d'être un minimum étoffé, mais n'oublions pas que cela reste malgré tout une oeuvre courte. Et surtout, il existe des styles qui limitent les descriptions, ne limite pas la culture Fantasy au seul tolkien... Hobb, scott card, feist cook et j'en passe se sont démarqué par leur style, qui donne a leur roman un style bien a eux . A lui de trouver son rythme et sa "voie". D'autant plus qu'accumuler les descriptions peut vite devenir lassant pour le lecteur. Et puisque tu es ici le premier intéressé, tache de trouver un juste milieu. |
| | | Le Fondateur
Nombre de messages : 485 Age : 33 Localisation : Se gèle aux Pôles avec Paulette. Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 2 Jan - 11:23 | |
| Evidement qu' il n' y a pas que Tolkien... Mais c' est le seul vrai écrivain de fantasy que je vénère. De plus, le récit de notre ami l' elfe semble bien approché d' un tel univers... Mais il est vrai que ce n' est qu' un conseil ! Effectivement, à toi Mido de choisir ta voie.
Néanmoins, je trouve que plus de descriptions apporterait un grand plus à l' oeuvre... En quantité respectable, ça va de soi. | |
| | | Mido Chromatique
Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 2 Jan - 14:12 | |
| ><
Coucou les gens =) Merci pour tous vos commentaires ! Pour les fautes, no excuses, pour les descriptions, j'ai un peu de mal à en faire, je ne sais pas pourquoi, j'y arrivais plus dans Esta. Pour ce qui est de l'univers, c'est juste celui que je préfère après la réalité ! C'est peut être proche de Tolkien, mais en tout cas, je n'ai jamais prétendu être à son niveau Je vous avous que je commence à me lasser de ce récit, et que je vais peut être reprendre un récit réaliste, mais il faut que je trouve une idée, une fin, et des péripéties
Edit: J'ai trouvé ... Muahahahahahaahahahah | |
| | | Le Vagabond
Nombre de messages : 192 Age : 33 Localisation : Au pays où les fleurs sont piétinées, où les lapins sont écrasés, où les Alices sont égorgées... Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 9 Avr - 12:31 | |
| Avant Propos : Bien le bonjour Mido ! Eh bien je dirai simplement que tout arrive à point à qui sait attendre. Sans ne m'espérais-tu plus, mais bon comme je te l'ai dit via Mp, tu m'avais fait promettre de te les commenter, je crois à présent que c'est choses faite *d'un regard satisfait*. je vais pas en dire d'avantage, après-tout, il faut que tu lises un peu (désolé) même si tout est comme tu vas sans doute le découvrir archi condensé (ou presque). A l'instant où je tape ces quelques mots, le commentaire est déjà bien au chaud, n'attendant qu'un copier-coller de ma part pour apparaître... Manquant donc cruellement d'inspiration, je me suis contenté de faire un développement super-classique, et méga-conventionnel (rien que ça). Bête et méchant, ya que ça de vrai. En souvenir du "bon" vieux temps ...I La FormeCommençons donc par le commencement, à savoir ton entrée en matière. Je la jugerai hâtivement de sophistiquée, intéressante, captivante même, mais… Oui l’éternel « mais », somme toute classique, surtout venant de moi tu me diras (et tu n’auras pas tord, je te le concède). En effet, la toute première amorce que tu lances est : « Les terres forestières de Maruna ». Vois-tu où se profile le premier souci (dès les premiers mots ^^’) ? Non ? Tu commences ton récit, qui va être assez long, par une phrase nominale (soit un groupe verbale paumé dans l’immensité textuelle du Web)… Une intro, c’est fait pour ouvrir le lecteur à une nouvelle expérience, à celle qu’on lui propose, nous (enfin, ici, toi) écriveur (je n’ai pas la prétention de parler d’écrivain ). Et là, ta phrase nominale toute pas belle, elle ferme déjà les portes qui n’ont même pas eu, du coup, le temps de s’ouvrir … Bref, le lecteur se retrouve cloué dehors, devant ta porte, adossée à la colline, où l’on ne frappe pas puisque la clé a été jetée (cf : Maxime Le Forestier, San Francisco). L’autre souci, toujours pour en revenir à cette fâcheuse tournure, c’est que tu la remets plusieurs fois le long de l’histoire, et toujours en début de chapitre (intro, 1 et 7). Les placer dans une partie, le long du récit, pourquoi pas, je vois pas où est le problème, mais dès le début d’un chapitre, bah on peut toujours sonner, car si la clé a été jeté, le sonnette marche pas non plus… Au fur et à mesure que je poursuivais la lecture, un autre point vient alors me chatouiller ma saillie médiane du visage (comprenez le nez), à savoir les quelques cassures du rythme. Alors une fois encore, je peux te conférer que le rythme en question constitue un élément de mode (avec notamment la sortie mercredi dernier de Disco), pourtant, s’il peut être dangereux pour la santé mentale de baigner dedans (je ne reviendrai pas sur le phénomène de société qui prône aujourd’hui chez les jeunes, et scandant la caractéristique principale des plaques terrestres), il peut être très gênant que de le maltraiter de façon outrancière. Ainsi, dès ton intro (encore…), je note le changement brutal de rythme entre les troisième et quatrième paragraphes : on passe au fait de relater des faits historiques (plaçant le Bg dans un contexte géopolitique plus ou moins précis (< j’y reviendrai plus tard)) à une narration très proche de l’action, sans frontière entre les deux (pas une phrase, une expression ni même un simple mot, espèce de brute épaisse ), si ce n’est, je te l’accorde une nouvelle fois (que de concessions, cela ne me ressemble guère…) une ligne sautée (pas de mauvais jeux de mots s’il vous plait)… Bref, pas très folichon tout ça. Dans le même ton, toujours dans le quatrième paragraphe de ton intro, l’expression « ça y est » (à l’avant-avant-dernière ligne si je ne m’abuse), je me demande bien ce qu’elle fait larguée là ! La pauvre, elle doit se sentir seule entre ces vilaines phrases purement narratives, elle va se faire racketter si tu fais pas attention… Non, elle a pas de sous tu me diras, il n’empêche qu’elle a pas grand-chose à faire là pour autant, c’est réservé à un récit bien plus vivant, et pas vraiment à une narration de faits relatés, et passés plantant le décors (et de plus, on dit pas sur ce ton « ça y est. » mais « ça y est ! »). Pour en revenir au rythme général, et plus exactement à l’enchaînement du récit, là ya des soucis un peu plus préoccupants… Je qualifierai presque les deux précédents d’anodins en comparaison à celui que je vais d’ici quelques mots évoquer (et vi, tu t’es déjà tapé cinq minutes de lecture pour rien, et ce n’est que le début !). Ainsi, en outre, donc, par conséquent, maintenant, désormais, indubitablement, irrémédiablement, inéluctablement… Magnifique suite n’est-ce pas ? Totalement insensée, incohérente, bref nulle, et pourtant, les maillon de cette chaîne désarticulée sont comme des tours de magie, pour permettre d’articuler d’autres chaînes, et de les faire se raisonner les unes aux autres… Et oui, car ce qui ensemble est très laid, peut donner séparément des choses biens mieux. Il y a, en outre, un déficit consternant (excuse moi du peu ^^’) de connecteurs logiques, de mots de liaisons, bref de quelques lettres qui, ensembles, permettent à un texte de s’enchaîner parfaitement, de glisser sans accroches, de se comprendre parfaitement et clairement, en gros, de se lire ! Prenons un exemple, au chapitre 2, tu écris ceci : « […] ne prêtant qu’une piètre attention à leur travail. Ils n’entendirent pas les pleurs d’un petit garçon. ». D’une part, le tout aurait rentré en une seule phrase (point tout à fait discutable cependant), mais surtout, l’une découle logiquement de l’autre, mais rien au point de vue des mots ne retrace ce lien logique de cause à effet. On peut aussi évoquer un autre exemple, impliquant d’autres conséquences encore : chapitre 9, il est dit : « un certain remue ménage se faisait entendre ; le calme revint. »… Aides moi un peu là, il y a du remue ménage, ou du calme ? S’il y avait eut un « lorsque », ou un « quand », tout serait devenu limpide pour le lecteur sous évolué que nous sommes, mais bon, s’il ne faut pas pousser mémé dans les orties, il ne faut pas non plus pousser bêtement celui qui lit dans l’incohérence d’une situation banale. Alors que faire pour nous sauver ? En loger quelques un de temps en temps, dès qu’ils deviennent nécessaires, ou simplement utiles (je passerai le fait qu’ils sont parfois indispensables)… Y penser autant que possible, on s’y retrouvera mieux lors de notre lecture, et on pourra aussi savourer avec bien plus de plaisir ce que tu nous proposes. Bref, ne tient qu’à toi
Entamons à présent un autre point, que je jugerai de préoccupant *d’un ton grave, tenant son calepin*. Voilà, tu est éteint de confuséite de participepassétamol imparfaitrique aiguë, c’est incurable ou presque (seuls quelques remèdes expérimentaux existent) et la tumeur a rapidement pris de l’ampleur *ressert le col de sa blouse blanche*. Si encore il n’y avait que quelques hématomes isolés, je ne me serais pas inquiété, mais le problème est qu’il y a plusieurs colonies bactériennes, et qu’hormis une ablation, rien n’en viendra à bout. On en prend un là de suite ? Au hasard ? Pas nécessaire, c’est vrai, mais bon, pour la forme, autant avoir un exemple nan ? Question de convention après tout… Bon alors… *ferme les yeux et s’apprête à piocher* … Chapitre 7, verset 3, alinéa 1 (ça fait très théologique tout ça) : « Les missives qui lui étaient dirigées étaient déjà prête à être ouvrir devant lui. ». Premier imparfait, parfait (désolé, elle était trop facile...), participe passé, impec, second imparfait, comme sur des roulettes, le participe passé suivant, abominable, et le « ouvrir », là, je me passerai de tout commentaire… Ceci étant dit, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin (allé hop René, tournée générale !). L’ensemble de ton texte est plombé (littéralement) de fautes, mitraillé d’erreurs, bombardé d’horreurs orthographiques, pire encore que le champ de bataille de ce brave paysan Russe de l’hiver 1942… (cf : Stalingrad de Jean Jacques Annaud). Un autre exemple ? J’en ai un sous la main *lève sa main gauche* « Elle rentra chez elle est apprit » (chapitre 5)… O rage ! O désespoir ! … Désolé, mais là, je peux pas passer au travers (pas faute (mouhahaha encore facile celle-là) d’avoir essayer tu me diras…). Une rigolote à présent ? « baffons » (ligne 3 du chapitre8) … Pour la peine, c’est toi qui mérite des baffes ! (Bas-fonds je suppose). Bon inutile de s’extasier (allons-y franchement) sur l’impardonnable faute présente, il est aussi inutile de faire un relevé exhaustif, sinon j’ai pas fini d’écrire et toi de lire (comme s’il y en avait besoin ^^). Si l’on passe outre (Dieu que la pilule est difficile à gober) ces fautes frustrantes, on peut aussi évoquer ce que j’ai qualifié de « Délit de haute mocheté ». Là, yen a à la ramasse, je peux t’assurer que j’en suis presque devenu chauve à m’en arracher les poils du crânes (mes poux de Vagabond en témoigneront !). Comme ici « Mais comme pour faire taire les bavards, l'elfe et ses compagnons atteignirent des lieux encore jamais visités » (Intro)… C’est correct, mais que c’est laid ! « « mourraient comme des lucioles dans un bocal » (Chapitre 9)… La métaphore des lucioles mourantes dans un bocal … J’ai d’ailleurs constaté qu’une punaise mourrait tout aussi bien dans un même bocal (si, j’ai osé tenter le coup ! Etre sadique, c’est comme être Scout, car Scout un jour…). Un dernier histoire de ne pas terminer en queue de poisson, au chapitre 3, 4ème et 5ème lignes du dernier paragraphe, on a : « La vie à cette époque là n'était pas très évidente dans cette partie de la planète. ». D’amblée, le « très » fait très (c’est le cas de le dire) lourd, superflu et plombant, et le « de cette partie de la planète », on se croirait dans une odyssée spatiale (erf on m’aurait menti à l’insu de mon plein gré ? (cf : R.Virenque dans Les Guignols de l’info). Dans la série des vilains pas beaux, on peut aussi parler de certaines répétitions, qui en plus d’être assez pesantes, sautent carrément aux yeux du lecteur qui se fait agresser par un vilain gobelin turquoise (n’allez pas me demandez pourquoi turquoise, je n’en ai pas la moindre idée…). Bon yen a plusieurs, j’évoquerai pourtant une qui m’a fait sourire un peu, au chapitre 5, juste après la seconde réplique d’Opuria, on a : « La décoration était lourde, comme les couleurs employés ; Du rouge, du orange foncé, du marron. De lourdes tentures pendaient aux murs, alourdissant encore l’atmosphère étouffante de la pièce. ». Pour la peine, je dirai que c’est toi qui devient un peu … Laisse moi chercher … Lourd >_< (désolé, encore une fois, je n’ai pu me retenir). Bon sang, mais c’est à émasculer un Coccolitophoridé à coup de cure-dent crasseux ! J’ai enfin retenu deux ou trois expressions, qui sont pour le moins assez recherchée niveau style, mais qui tombent tout à fait à l’eau d’une piscine qui n’en a pas (voir mon dernier commentaire sur une œuvre de Namarcil). Je pense notamment à ton « héla » (avant dernière ligne du 5ème paragraphe de ton Intro), qui aurait été bien plus élégant s’il était habillé en « interpella », en « conjura » ou bien en « beugla » (pourquoi pas ceci dit). Faire du rechercher, c’est bien, mais faut tout de même que ça soit beau à écouter, à lire, et simplement à dire, et là (héla… non rien) ça ne l’est justement pas. Il est donc nécessaire de reprendre quelques tournures de ton texte, car certaines sont maladroites, d’autres totalement gauches, et enfin certaines carrément Bolcheviks (que de blagues vaseuses, on va virer au rouge ... )…
Dernière édition par Le Vagabond le Mer 9 Avr - 13:08, édité 1 fois | |
| | | Le Vagabond
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| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 9 Avr - 12:34 | |
| Crédibilité, vous avez parlez de crédibilité ? Mon Dieu, horreur ! Blasphème ! Qu’on le fasse lapider ! Au bûcher ! … *regarde tout autour de lui avant de reprendre son calme* Pardon, je suis sorti de mes gonds, sans doute la faute à l’emploi d’un mot tabou je présume. N’empêche que les tabous ont parfois bien du bon, ne trouves-tu pas ? Bon je vais ressortir … attention … *suspense digne d’un Walker Texas Ranger*… *roulements de tambours infatigablement longs*… et nous verrons tout ceci après une page de pub ! *resserrant son costard à 1500€*… Non je rigole, je parlais des exemples. Les Guerres forestières souffrent parfois de cruels manque de crédibilité, pouvant faire tourner une situation dramatique au comique (si…). 3ème ligne du 3ème paragraphe du chapitre 4, on a « Elle était pieds et poings liés. Elle s'était laissée piéger. Les larmes montèrent à ses yeux. ». Bah vi, c’est triste, très triste même… Ah si si je te jure, je trouve cela triste, non pas pour les faits décrits, mais bien pour le fait que justement, rien ne ressort de cette phrase. On devrait être touché aussi, on devrait pleurer avec la mère, mais comment le faire si rien n’est fait pour faire ressortir les émotions ? Bah voilà, on est toujours devant la porte de la maison bleue, incapables de sentir les émotions pouvant ressenties de cette dernière, car tu la rends hermétique à toute transparence sentimental ! Tu ne voulais pas faire dans les sentiments ? Soit j’en conviens, dans ce cas, toujours dans le même chapitre, à la fin cette fois-ci, tu balances comme ça : « Sa tête roula sur le sol au milieu d'une marre de sang. ». Oui, et ? Une scène macabre, horrible, sanglante et tout et tout, bah là, c’est comme lire les ultimes ligne d’un édito qui ne nous a pas plu. Nan, faut qu’on aie envie de gerber devant une telle scène, on doit être choqué, horrifié, mais là, on demeure indifférent. Il aurait, par exemple, fallu développer un peu ton propos mon choux, car si une pastèque roule au sol au milieu de son jus, une tête s’écrase au sol, le visage foudroyé par un ultime acte de violence, projetant une nué sanglante à travers la pièce, avant que le corps ne s’effondre, totalement désarticulé. Développer, ça coûte rien ou presque (t’inquiètes, dans nos comptes, on s’y retrouve largement, vu le profit dû au gain d’intérêt). On va ainsi pouvoir véritablement entrer dans la pièce, dans le lieu froid et glauque de la décapitation (en voilà des festivités ! :d). Au lieu de ça, bah on pourrait tout aussi bien dire « une pierre coule dans l’eau », ça fait exactement la même chose au niveau des sensations. Un autre exemple, assez triste aussi pour la scène décrite tout comme pour la tournure dont s’est présenté. Au chapitre 9, 3ème paragraphe en partant de la fin, dans les secondes et troisièmes lignes, on a ceci : « Malheureusement, les traitres brigands ne s’avouèrent pas vaincus, et assassinèrent la captive, sans qu’on rattrape les meurtriers. Une peine intense se fit sentir dans tout le royaume des elfes. ». Roh vi, et quelle peine ! Chuis certain que ça doit être super triste, que la peine doit être immense pour la peuplade (Ah ! le Tiers-état et ses bons sentiments…), mais là, sur le coup, je suis tout aussi certain que lire cette phrase le tout sur une musique de fond style Mario Bros, ça passe sans aucun problèmes (je confirme, ça passe plutôt sympathiquement). Bref, c’est pas crédible tout ça, ouvrons les yeux, tant que nos paupières nous obéissent encore (voir III).
Comment finir ? Comment achever cette première décortication (j’adore écosser les haricots) ? Tout d’abord, conseil numéro un : fais très attention à tes accords, tes imparfaits, tes participes passés… Relis toi bien, quitte à le faire à voix haute, ça aide à déceler ce qui ne va pas lors de la prononciation, ça fait ressortir ce qui est moche. Fais aussi gaffe à ton rythme, souvent casser pour un rien : s’il peut être intéressant de casser le rythme, il est très dangereux de le faire de façon abusive, car le lecteur peut s’y perdre (oui faut pas nous changer nos ptites habitudes comme ça, nous la ‘tite gent…). Attention aussi à ta crédibilité, faut qu’on y croie, mais parfois, bon sang, mais on dirait que ce que tu dis touche une autre réalité (celles des gens « Aware » (Jean-Claude si tu me regardes de là haut… Quoi il est pas mort ? *sors*)… Allé courage, la moitié on y est presque =) II Le Fond Trêve de fanfaronneries, cessons un peu de regarder l’emballage, on reprend tout à zéro, pour nous attaquer au fond, le machin tout cramé qui colle irrésistiblement au fond de la casserole, que même Calgonite arrive pas à détacher, bref, la moelle quoi, les tripes, ce qui fait du récit ce qu’il est au fond de son bide. Pour poursuivre la métaphore culinaire fort peu ragoûtante, je vais dire que parfois, il y a une saveur fortement amer, désagréable. La mise en bouche est succulente, mais un arrière-goût récurant d’incomplet, d’inachevé vient nous piquer, nous faire sortir de notre petite bulle… Je parle ici du manque de développement de certains points du Bg, qui sont pourtant souvent clairement évoqués, mais dont on ne sait finalement pas grand-chose au final. Pourtant, ce qui a le plus de saveur dans ce genre de préparation, c’est souvent la richesse gustative du Bg, de l’ensemble des ingrédients, gravitant ensembles dans la même marmite, qui donnent le goût si particulier à notre plat… Prenons l’exemple du pire genre de personne existant, la race de lecteur bête et méchante, celle qui cherche toujours la p’tite bête et qui s’amuse régulièrement de la trouver (ou non), bref prenons comme lecteur type l’user appelé Le Vagabond. Ce personnage, aussi étrange et apathique soit-il, qui déguste allègrement le moindre Tolkien qu’il trouve sous la main, ne va pas prendre archi-monumentalement son pied en lisant la succession d’évènements décrits dans le récit (quoique… bon on va dire qu’il ne prend pas uniquement son pied ici), mais là où il va vraiment saliver de plaisir, là où ses papilles vont lui offrir la quintessence du plaisir, c’est lorsqu’à la fin, il va voir comment l’univers entier créé à partir de la cervelle hautement inspirée de cet ancien membre de l’armée Britannique va évoluer, à l’issue de la fin du livre… Pour en revenir à ce lecteur chiant à souhait (et je m’y connais en matière de « chiantise » avec ce gars là), il va être irrémédiablement frustré, déçu de voir plusieurs référence demeurer totalement dans l’oubli, et rester collé au bord de notre casserole de cuivre, où ce fond va refroidir, peu à peu, et être totalement oublié par ce lecteur, qui va nager un peu plus dans le flou artistique. Dès ton Intro, ça commence d’ailleurs, car à la ligne 10, tu parles d’un certain « Yliadur » dont on ne sait rien du tout, mais bon il est là, nommé (histoire de nous paumer un peu plus…). Un autre comme ça ? Au chapitre 7, dans le tout premier paragraphe, tu parles de « la capitale de Maruna […] », bien bien, mais « Maruna », ça représente quoi comme royaume à l’échelle globale du pays ? C’est sans doute secondaire, oui, mais on peut très bien imaginer qu’il ne s’agit que d’une simple querelle régionale, qui pourrait parfaitement se dérouler sur à peine 10 km3, tout comme sur un territoire aussi vaste si ce n’est même plus que l’immense plaine Sibérienne (soyons fous !)… Ca ressemble à du détail, ça a la même taille, la même forme, la même couleur, et ça a presque la même saveur. Ce truc en plus, c’est ce qui fait que ton histoire va ressortir du lot, qu’elle va se faire voir, remarquer, bref que ça soit génial ! Le truc à présent, c’est que pour ce genre de recette, c’est pas un Kub Or de Maggi qui va pouvoir te sauver ton bouillon, il n’y a que le chef cuistot pour redresser la situation (et un Ratatouille, ça court pas les rues…)… Ton texte est qui plus est truffé de diverses incohérences, de choses assez peu sensées. Parfois, j’admets, c’est assez peu important, mais dans certains cas, il peut y avoir un réel souci de sens concernant les bases même de ton Bg. Et s’il y a bien une chose qu’il ne faut pas dans une histoire d’une telle longueur, c’est des incohérences… C’est sans doute aussi le plus dur à maintenir, car il faut en permanence se référer à ce qu’on, a déjà écrit, à l’ensemble même du scénario, la tâche est longue et fastidieuse, mais une fois encore, tu y gagneras au change (et c’est de plus en plus rare de nos jours). Encore une fois, on part de l’Intro (allala cette Intro, j’ai bien émasculé 300 Coccolitophoridés avant même d’en arriver à la moitié), où tu parle d’une « terre vierge » alors que juste après, tu lances que « Ligatur, chef de guerre respecté de la capitale des elfes » (ligne 6) et même « trop de combats » (ligne . Peut-on parler, selon toi, d’une terre vierge, alors qu’il y a déjà une capitale (ce qui implique une cité d’une importance politico économico militaire primordiale) voir même pire, des combats ! Que c’est beau d’être vierge (les jeux de mots salaces, par ici)… Nan là on ne peut pas trop dire que la terre est intacte, car je tiens à rappeler que « vierge » signifie clairement « Se dit des choses qui n'ont encore été employées à aucun usage, qui n'ont pas été exploitées par l'homme ». Tu comprendras donc que le terme que tu emplois n’est pas le plus approprié à la situation présente (même pas du tout, ou alors il faut carrément occulter la capitale, les guerres, un peu tout quoi…). Passons à mon avis à l’incohérence assez rigolote, et somme toute troublante, qui sévit dans le premier chapitre. Là on a une petite succession de choses peu logiques, et fort difficiles à concevoir, même pour un esprit aussi tordu que le mien : dans ton avant-avant-dernier paragraphe, tu évoques l’assaut des orcs. Jusque là rien de très dérangeant (du moins pour un HF hein, car les orcs ça court pas les rues…), mais lorsque tu dis « Quand ils furent en vol stationnaire au-dessus de la ville, ils patientèrent encore un peu, vérifiant que personne ne les avait vus », là ça va plus. Je rappelle que la ville est survolée par des orcs chevauchant des dragons… Oui ? Rien d’étrange ? Soit… Visualisons parfaitement la scène hein, des grosses « Peaux vertes » chevauchant des montures cracheuses de feu (imposantes elles aussi pour pouvoir supporter le poids des précédents), qui volent au dessus d’une ville. Et ils vérifient que personne ne les a vu… Il est vrai, je te l’accorde, que des orcs chevauchant des dragons au dessus d’une ville, ça passe inaperçu. Un espion passe inaperçu, un chat vérifie que personne ne l’a vu avant de commettre un larcin (je dis ça car mon chat vient de piquer un morceau de lapin chez moi et a laissé les restes sous mon lit…T_T), alors bon, des orcs qui chevauchent des dragons, en principe, personne ne les remarque rassures toi, c’est on ne peut plus discret… On évoque ensuite, toujours dans le même chapitre, l’exploit invraisemblable décrit dans le dernier paragraphe. Tu dis alors que « la peau tellement claire et rayonnante qu’on aurait pu dire qu’elle devenait transparente. ». Moi, là tout de suite, je te mets au défi de regarder en face dans le blanc des yeux le Soleil, et tu me diras s’il est transparent ! La clarté et la luminosité sont loin d’être synonymes de transparence (je rappelle pour ceux qui ont du mal : la transparence implique qu’on puisse techniquement voir au travers)… Bref je passe … On poursuit notre quête de l’invraisemblable pour passer au chapitre suivant, et à la fin du troisième paragraphe, tu dis clairement et solennellement « Eliandre venait de fêter sa première dizaine d’année, et ne comprenait pas encore ce qui lui arrivait. Il partit ». Alors que sa mère l’abandonne, soit je peux (certes difficilement) le concevoir (pour une raison X ou Y), mais que lui ne tente pas de retourner vers cette dernière, c’est une réaction contre nature à 10 ans (et peut importe l’âge d’ailleurs). Ton bonhomme se retrouver larguer dans l’incompréhension totalement par sa génitrice, et lui il prend l’initiative de fuir, de lui tourner définitivement le dos… A 10 ans, avoir une telle force mentale, c’est tout simplement impossible, et à 10 ans, pour un p’tit garçon, l’un de ses rares repères solides dans sa vie à cette époque, c’est bien sa maman (je pourrai aussi évoquer le complexe Oedipien que je ne présenterai pas ici ). Le plus choquant, c’est qu’il ne se retourne même pas ! Il tourne dos à celle qui l’abandonne, comme ça… Désolé, pour moi c’est simplement pas faisable, c’est tout. Je peux t’affirmer en connaissance de cause qu’à 10 ans (bon j’avais 8 ans), lorsqu’un des parents s’en va comme ça, on ne le laisse pas partir, on refuse d’accepter, car c’est la seule et unique défense que l’on a, le seul moyen d’action, pour nous faire tenir dans l’illusion, pour nous faire raviver la bougie dont la chandelle est presque consumée totalement… Allé hop un autre histoire d’en faire un maximum… (Petite note : tu parles aussi vers la fin de ce chapitre que des chats seraient susceptibles d’attaquer Eliandre, bah faudra me présenter ces chats, ils m’intéressent pour garder ma maison face aux intrus ^^). Le chapitre 4 à présent, où tu stipules que la mère ne sait pas que ses poursuivants l’ont reconnu et pourtant au moindre bruit de porte en bas de son immeuble délabré, elle s’enfuit… Certes, il se peut qu’elle soit très tendue, mais puisque pour elle, dans son esprit, elle n’a pas été reconnue, comment peut-elle être certaine que le bruit est bien une arrivée de soldat et qu’ils viennent bien pour elle ? La paranoïa ya que ça de vrai, même si ici ça lui est plus ou moins salvateur (enfin, moins surtout vu sa fin). Disons qu’une réaction de surprise était bien plus appropriée qu’une fuite directe, car avec une telle réaction, on a l’impression (fausse) que la mère sait déjà le pourquoi du comment de la venue de la petite troupe… Bref un peu bizarre tout ça… Toujours dans le même chapitre, tu signales qu’il est interdit de s’enfuir de la cité, pourtant on apprend que les membres de la famille d’Amida ont réussi à sortir de la ville sans encombres, sans qu’il y est eu la moindre représailles… Etrange non ? ‘fin moi j’dis ça, j’dis rien hein ^^’… Bon là j’en arrive à une petite phrase que je jugerai de bateau … Oh mon batEAUeauEAUeau…tu es les plus beau des bateaux…
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| | | Le Vagabond
Nombre de messages : 192 Age : 33 Localisation : Au pays où les fleurs sont piétinées, où les lapins sont écrasés, où les Alices sont égorgées... Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières Mer 9 Avr - 12:37 | |
| Au chapitre 8, le « chef de bande » (racaille va !) balance au reste de sa troupe d’un ton impérieux, presque grave : « Ces bêtises ne sont que futiles comparées à notre tâche finale » (première de ses répliques). C’est vrai qu’après s’être viandé par terre, il peut faire le beau à balancer une phrase aussi bateau qui ne fait nullement avancer le récit, l’intrigue ou quoi que ce soit si ce n’est l’ego de cette charmant personne qui se vautre par terre… J’avoue, il est bien futile de se casser la gueule comparé à la tâche de libérer un individu… Bref … Le truc c’est que sur le coup, ça fait rire, alors que si je m’en réfère à peu près au moment de la réplique, c’est pas franchement le moment de rire (remarque une bonne boutade pour détendre l’atmosphère en un tel instant, pourquoi pas, mais je sens que c’est pas le style de la maison…). Allé courage, encore quelques allusions plutôt étrange et j’en aurai (enfin) terminé au niveau des incohérences… Un point assez gênant entre en lice dans le chapitre 8 : avec la mission d’extraction ordonné par le Roi dont j’ai passablement perdu le nom (mea culpa), bref qu’importe le souci ne vient pas de là… Il est dit le long du chapitre que le château était calme et tout et tout, que les oiseaux chantent et que les fleurs roses parent les divers murs du plus grand des donjons (nan là je dec’, mais le coup du calme y est bien). Bon bref, durant ce chapitre, il y a notamment un combat engageant une petite dizaine de personne au moins, mais néanmoins, elle passe inaperçu, en pleine nuit, alors qu’il n’y a pas un chat, un combat avec autant de monde demeure totalement imperceptible, la chance ! Il est même à un instant dit que « Le château était calme » (6ème paragraphe de narration), alors que juste avant, tu nous disais qu’il y avait 2 types épinglés avec une ribambelle de flèches au mur ! Drôle de façon de définir le calme, remarque, il est vrai qu’en tant que macchabées, les types sont plus « calmes », mais tout de même… Enfin, une dernière, qui m’avait un peu émoussé (oui oui il m’en faut peu), dans le chapitre 9, il est indiqué tout au début (dans les toutes premières lignes) que « La guerre faisait rage dans les contrées du milieu, zone déserte coincée entre les royaumes du Nord, dirigés par Alminar, et ceux du Sud, par Triar. ». Alors soit, c’est tout à fait possible. Pourtant, il est dit dans le chapitre précédent qu’Alminar, ce vieux Roi, était un combattant et tout et tout, et que comme il n’y avait justement plus de guerre, il se laissait mourir peu à peu… Et là tu me dis qu’il y a une guerre avec ce cher Alminar ! Mais j’en viens à perdre mon latin (les connaisseurs diront que c’était pas dur, et ils auront raison !… forcément avec seulement une année de latinisme à mon actif … mauvaises langues va !)… Bon j’arrive je vais me faire réchauffer un plat surgelé… Remarque aujourd’hui on fait des trucs tout à fait correct avec du surgelé je dis pas le contraire ça non, j’oserai pas. Le hic, c’est que ce qui s’applique à l’art de la gastronomie ne l’est pas spécialement à la rédaction de HF. Alors bien entendu, il est difficile de faire dans l’innovation absolue devant la masse colossale d’écrits déjà implantés profondément dans notre culture, via notre enfance (Ah je m’émerveille encore devant les sublimes Contes de Perrault… Vi je demeurerai un éternel enfant !). En gros, on sent parfois que dans ce que tu écris, ya comme un parfum de déjà senti, c’est pas la première fois que l’on voit ce genre de scène et elle est parfois tellement collé à une autre (souvent plus célèbre, pas pour autant plus magnifiée). Par exemple (arf ces terribles exemples…), au chapitre 1, seconde ligne du troisième paragraphe, tu dis « puis toute la famille partie vers le château, flamboyant en cette nuit de printemps. ». Ici, je ne peux pas m’empêcher de repenser au célébrissime Cendrillon… Bref c’est du déjà vu, le coup de la jeune fille qui va à son premier balle au château (bon des détails changent radicalement, mais la moelle est tout à fait la même) pour avoir son beau prince et tout… Bon pourquoi pas, mais soit tu en balances un max pour embellir à mort et nous faire chialer tant c’est sublime, soit faut modifier un peu la base car sinon forcément, ça fait « déjà vu ». Dans la même trempe, tu indiques au chapitre 2 paragraphe 5 (seconde ligne) « Il avait toujours été rejeté par les autres enfants, étant d'une race noble et pas ténébreuse ». Bon le coup du petit exceptionnel mais rejeté car « différent », pareil, c’est du archi déjà vu (un exemple ? Le Sixième Sens qui est un film fort sympathique). Il n’est jamais simple d’innover, c’est certain, je peux pas te le retirer, mais quitte à repiquer des idées, autant tenter de les modifier un peu, de les remanier à sa guise en changeant une partie de la base mais sans spécialement la conserver intact, car sinon on dit : C’est fait par qui ? Par Picard ! (oui je suis intoxiqué par la télé, pour les dons, je prends liquide, chèques et cartes bleues …). Si l’avenir est dans le progrès, saches qu’il se rapproche fortement aussi de l’innovation !
Comme tu l’auras compris, le fond n’est pas impeccable… Le coup de certains plats réchauffés, c’est pas archi important car ils ne concernent qu’une petite partie de l’histoire (et c’est loin d’en être la base), mais par contre, le plus frustrant, c’est ce manque de développement du Bg ! Mais qu’on en sache plus que diantre ! On reste carrément sur not’ faim : tu nous appâtes en commençant à en dévoiler un peu que tu t’arrêtes brutalement (on dirait une fille qui montre son bas peu à peu et qui s’arrête comme ça… frustrant ! ^^’). Forcément tu ouvres l’appétit mais tu n’assures pas après, donc nous on en redemande à becter, car s’était loin d’être dégueulasse… Juste cet arrière goût fort désagréable d’incohérences, qui peuvent aller de la plus insignifiante à des plus cruciales. On sent que l’histoire peut être archi captivante et pourtant, il y a des imperfections, et comme l’esprit humain est aussi étroit et réducteur que débile et tordu, il va retenir essentiellement les points négatifs, et va se focaliser dessus. Et quel dommage ! III Tout, rien et surtout Rien... Bon une dernière partie pour se détendre, toi feignant de lecteur qui a tout zappé de ce pavé au combien pompeux, arrête toi ici, endroit de légèretés où le rire est de mains mise. Les diverses expressions sont tirées du texte dans son ensemble, et je tiens à signaler que leur caractère humoristique ne se révèle souvent qu’en le sortant totalement dans son contexte. La plupart ne sont pas drôles du tout, même si certaines peuvent faire sourire, à vous de juger : - Citation :
- Leurs femmes et leurs enfants n'étaient pas rassurés, mais ils ne pouvaient s'opposer à la volonté des chefs de famille
La bonne vieille autorité patriarcale du type « Homo Nehandertalensis » ya que ça de vrai ! - Citation :
- Aucune bataille, aucun assassinat à déplorer
Vive les nouvelles lois Sarko ! - Citation :
- au pays des rêves colorés.
L’île aux enfants de Casimir ? nan… Le Pays Imaginaire de Peter Pan ? nan… Disneyland Paris ? Bon bah je vois pas désolé… - Citation :
- Un hurlement de douleur, de femme
C’est ça de la faire grimper au rideau … *sors* - Citation :
- au dernier étage d'un immeuble
Après Un Indien dans la ville, voici Un immeuble dans la forêt ! - Citation :
- un grand bal habillé
Ya des bals déshabillés aussi ? Pourquoi je suis pas invité quand c’est intéressant hein ? - Citation :
- les tables s'envolèrent et sortirent
… Nan là Joker - Citation :
- Sa mère lui avait bien parlé d'une ville voisine, à quelques lieux de là, mais quelle direction prendre pour la rejoindre.
Il faut Jean-Jean… (ou Tom-Tom ?) - Citation :
- - Pourquoi je suis partie ?
Erf, le petit nous a bien caché son jeu ^^ - Citation :
- Ses paupières lui obéirent
Etrange, pourtant mes paupières à moi obéissent à des forces qui dépassent de loin ma volonté… (si si !) - Citation :
- Quand à la reine, on n’en entendait plus parler
Encore la faute de paparazzi ça… Vive la presse people ! - Citation :
- En avant mes amis
Tutu, Dora, tudutu Dora … Cheaper, arrête de chipper ! (pardon !) - Citation :
- Il ne décoinça pas un mot
Erf faut lui virer le balai alors… Notes : Un commentaire qui m'aura demandé au moins 10h de taff, entre les relevés, la rédaction... Je promets pas de le refaire la prochaine fois ^^'. J'ai dû un peu tout lâcher pour en venir à bout, mais bon sang que ça fait du bien de l'avoir achevé *satisfaction du devoir accompli*. Je remercie mon Winamp d'avoir marché impeccablement durant ces longues heures, je remercie aussi tous les courageux qui auront tout lu, chapeau bas devant un tel monstre d'indigestion (moi je sais que j'aurai passé mon chemin)... On est à 6136 mots, plutôt pas mal non ? Ps: Bonne chance Ambre ^^ | |
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