Le Vagabond
Nombre de messages : 192 Age : 33 Localisation : Au pays où les fleurs sont piétinées, où les lapins sont écrasés, où les Alices sont égorgées... Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Les mondes reliés, Heldrann et Nardheln [signé Calaïs] Jeu 3 Juil - 1:18 | |
| Bien le plop Sieur Calaïs (oui le « plop », c'est tellement moins plat qu'un banal bonjour ou bonsoir, ça fait comme la goutte d'eau qui tombe, plop !). J'espère, et j'aspire, dans un premier temps, à ce que ces quelques mots, somme toute aussi sommaire soient ils, vous redonne envie de vous relancer avec autant d'ardeur que dans vos premières heures dans la rédaction d'une éventuelle suite de cette œuvre, les ouvrages inachevés m'attristant le plus souvent. Bref, to be continue ...Après plusieurs relectures, un premier constat semble déjà s'imposer : on étouffe Germaine ! On totalise ainsi, trois chapitres conclus, pour environ ... 5 lignes sautées entre les paragraphes ! (ça rentre même pas dans la deuxième main, pas de bol, faudrait me faire couper l'autre). Alors certes, on gagne de la place, la base de donnée du forum va s'en trouver considérablement (au moins) allégée... Pis si on veut imprimer, ça gaspillera moins de papiers... Un écolo ! Enfin on en tiens un, allé sauvons les arbres de la Terre et sautons pas de lignes à présent ! ... *silence*... Personnellement, moi je (très égocentrique tout ça) crois, ou non, j'estime que les arbres, on va pas les sauver là (arf pas de bol). Pareil pour la base de donnée du forum, c'est pas avec ça qu'elle va dégonfler. Donc, au final, au diable l'avarice, et sautes des lignes ! On y gagnera en clarté, en vitesse de lecture, pis si on veut revenir en arrière car un point demeure obscure, on peut facilement, en revenant par exemple (plus pur des hasards) au paragraphe précédent... On ouvre en grand les fenêtre, on fait circuler l'air, on inspire, on expire, on hume, que dis-je, on s'époumone de la pollution de l'air « frais » pis on repart, oui ?Pourtant, le coup de sauter des lignes, c'est pas bien gênant, ça se corrige vite, mais vient un autre point, plus pointilleux (le comble pour un point !). Bon tu évoques par exemple, dans ton premier chapitre, « Samariis », « chariaviria », « vogueur », « l'Ombre Noire »... Beaucoup de termes bien étranges pour le néophyte que je constitue (ah mais quel mauvais !). On comprend que le premier est une cité, dont il faut l'avouer, on ne sait rien (ça j'ai horreur, un sentiment d'incompréhension mêlé à de la profonde frustration, car oui, je suis un éternel frustré ! : pas de description pour nous planter un cadre, un décor, on a une ville posée au milieu du néant, j'ai envie de dire, faut pas que les habitants aillent au Shopi d'à côté, ils risqueraient de tomber les bougres. Le second, ne semble pas important car il ne mérite pas de majuscule (un oubli, mais je taquine là ), même s'il fait un peu la fusion entre Malaria et Choléra (ça donne envie d'y passer les vacances). Un « vogueur »... Et là paf, tu nous mets un mot classe, style (prononcer « S'taïle »), accrocheur, qui suscite l'intérêt, la curiosité, pis plus rien... On reste un peu sur notre faim, on sait pas ce qu'est-ce que c'est que cette bête là, à quoi que ça sert (caler une porte qui grince ? Pratique). Et que dire du dernier ? Vaguement évoqué, balancé comme ça dans une mare de mots, ça donne pas grand chose derrière, juste pour donner l'eau à la bouche, pour faire saliver, pis on retire avant que ça soit bouffé. Si j'étais un flic, je t'arrêterais pour « délit d'accrochage abusif sans confirmation », si j'étais juge je te condamnerais à perpet', au moins t'aurais le temps en taule d'expliquer un peu, et enfin, si j'étais un violeur pédophile, je me priverai pas pour aller directement voir ce qui m'intéresse et me servir (par chance, je ne suis aucun des trois ... ou alors ... *sors*). Bref, ça, ça demeure des remarques de fond, qui pourraient par exemple, être totalement injustifiées si un hypothétique suite était postée (à bon entendeur).Voilà c'est fini ! ... Nan je rigole, faut pas trop en demander hein. Mon ressentiment après une premier lecture, ça donnait une exclamation informe qui pourrait être traduite par : « Me faut un café ». Oui c'est pas bien folichon, je te le fais même pas dire (je crois que je me ramollis avec le temps, t'en pense quoi toi ?). On lit, on lit, on lit, et au cas où t'aurais du mal à me saisir, on lit, pis voilà. On se contente de déchiffrer vaguement ce qui est écrit, on l'interprète à la va-vite, pis on passe. Plutôt dommage pour un récit orienté Heroic Fantasy. On imagine pas, on ne voyage pas, on est pas transporté ailleurs, on est sur not' siège de PC, on lit, et on passe à la page suivant sur Firefox (ou IE pour les incultes (pas tapppeeeeyy !)). On a retenu quoi au final ? Bah ... on va prendre l'exemple du lecteur bidon, monsieur Le Vag', bourricot et idiot de première, un abrutit comme on en fait plus. Que va donc retenir notre cher et aimé cobaye ? Il a retenu vaguement, après une première lecture, qu'il y avait un type qui allait se faire payer un cou à boire, et que dans la foulée, ça virait carrément à la boucherie-charcuterie du coin de la rue... Quand je disais que le cobaye était un crétin . Bon, si on résume assez vaguement notre expérience au combien intense et rigoureuse (on dirait pas là, mais c'est une illusion d'optique... si si je te jure !), on vient donc de lire un récit qui n'accroche pas, qui est un peu comme un œuf : plat. Il nous faut, dans la narration une phase intense de description, c'est long à écrire, ça peut être pompeux, voir chiant pour l'écriveur, mais ya que ça qui marche. La description, ça te fait voyager aux côtés de ton héros, ça te permet non pas de lire une histoire, mais de vivre une histoire. J'aimerai énormément voir Simariis, voir la tête qu'elle a, regarder un couché de soleil, mais là, je reste cloué sur ma chaise de bureau (certes confortable, vive les sièges rembourrés ^^), face à mon écran 15,4'', dans l'incapacité totale de bouger (enfin si, mais pour aller me faire mon café), allala l'impuissance (Seph' si tu me regardes ). Il faut faire vivre ton récit, j'ai commenté la dernière fois L'Histoire de Slider, et il y avait exactement le même problème. Faut donner de la matière à ce que vous écrivez, faut articuler ce que vous dites, faut faire vivre le récit, et pas laisser tomber le lecteur, qui ne peut pas voyager avec vous dans votre imaginaire. Il faut décrire, parfois longuement, il faut expliquer, parfois ... longuement (quel suspense), mais comme je l'ai dit, il « faut », car le récit peut devenir plombant, voir chiant. Si on prolonge un peu ce point, on peut même allé jusqu'à dire que la plume est pas assez marquée, trop neutre, trop aseptisée, un peu comme la vague pâte informe made in Tricatel (L'aile ou la cuisse pour les incultes). On sent pas vraiment qu'il y a quelque chose derrière ce qui est écrit, les mots sont placés là, ils ont du sens, mais ça s'arrête là, on lit, pis hop on efface direct (bon la mémoire instantanée ça se taff tu me diras mais bon ...). Ça manque de punch, d'accroche, du truc qui fait que ça prend, et là ça a bien du mal à prendre. Après, je pourrai aussi, dans la même trempe, citer le nombre consternant et un peu triste de répétitions, qui pour la peine, sentent pas du tout le « déjà-vu », faut varier les tournures, varier les formes de phrases, varier les groupes nominaux, placer des périphrases un peu histoire de profiter d'un poil de changement, le style sera allégé, ça donnera du relief au texte, qui va y gagner en fluidité, en clarté, en gros, ça sera bien mieux. D'ailleurs, le meilleur exemple, ça reste une des scènes d'action, là où les gobelins partent en charpie, en p'tits morceaux hachés menus (je vais en reparler aussi, mais plus bas). Un tableau qui est peint comme étant impressionnant, annoncé comme étant une pièce maîtresse, là où le cinéaste va mettre les paquet de son budget « effets spéciaux », et au final, moi je me rappelle de la boucherie (ouais j'aime la viande), mais bien moins de la lumière qui allait avec, qui faisait qu'on y croyait. Faut pas que ce genre de présentation vire au Power Rangers Style (toujours prononcer « staïle »), avec de la fumée et des étincelles (attention, je critique pas cette série au combien respectable, disons que je souligne les très rares traits légèrement contestables...). Faut enjoliver le tout, que ça rende mieux, que ça nous impressionne quand on lit, qu'on ressente un peu le « Power » de tes « vogueurs », car là moi je dirai juste, sans trop me mouiller que tes gobelins, sont pas bien solides (une tape amicale dans le dos et ça fait des osselets), mais on peu pas être certain qu'avec simplement et fort sommairement, des yeux de couleurs bizarroïdes, un peu de transformation et de coups de haches (ou autre), on puisse dire qu'on a là un véritable combat. Un peu de rythme, de précisions, qu'on rentre un peu dans le vif du sujet (si je puis me permettre)...Bon on vient aussi de causer des gobelins là, de notre cohorte de gobelins, plusieurs centaines, qui terrorisaient je ne sais plus quelle bourgade au nom imprononçable... Charmante créatures, venues avec leurs chichiens, des « gobelourds » (très accueillante bestiole, qui d'ailleurs se montre très serviable, comme vous pouvez le voir... *regarde le monstre* ... Euh bonjour Monsieur, je peux faire quelque chose pour vous ? *cours*). Bon soit, pourquoi pas (les joies de la HF), et si je me souviens bien, c'est nos 5 compères qui supprime littéralement toutes les bestioles, en « moins d'une demie heure » (font des trucs bien la dératisation de nos jours...). Les Power Rangers, ils étaient pas 5 eux aussi ? Mince mais c'est que je suis en train de voir un épisode inédit ! *sors en courant, encore* ... On va dire qu'ils faut savoir jouer sur les proportions, ainsi, soit tes 5 types, se sont de véritables Dieux (ce dont je ne doute pas...non), soit faut réajuster un minimum les chiffres. Ne serait-ce que modifier la durée du combat, on fait pas un génocide en 30 minutes chrono, ou alors je veux ta méthode, ça m'intéresse carrément. Ou alors, on peut considérer qu'un gobelin ne mesure pas plus de 10 centimètres, et qu'un gobelourd, on va être sympa, est trois fois plus grand, et là, ça devient de suite bien plus plausible. Car là, si je résume, tes gars, ils ont pas la moindre difficulté, ils vont vite dans leur besogne, et ils pourraient faire ça pendant trois semaines que ça les dérangeraient pas (de vrais athlètes, bientôt les JO, c'est bien d'y penser). Joue avec plus de subtilité dans tes rapports de force, sinon ça fait un peu abusé niveau force de destruction de tes gars (mieux que Sangoku Super Guerrier 4, owi owi !!), sinon en plus de devenir improbable, ça donne limite du brouillon (obscurcir ton cœur, trop de puissance peut faire, jeune apprenti mon ...(merde mon Yoda à piles il marche plus !)).Que cela puisse t'aider dans la quête de l'absolution, que la lumière te guide, que les ailes de l'Archange te portent, et que la gloire t'attende... Bon ça fait un peu théâtrale, certes, mais plus sérieusement, je souhaite que ces quelques lignes, qui sont je l'admets un peu sèches (pas trop j'espère), pourront t'aider dans le reste de tes texte, et pourquoi pas dans une éventuelle suite ? C'est toi que tu vois, la balle est désormais dans ton camp, à toi de me faire mentir Le Vag' | |
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