Alwenn [TrOn] devoir numero trois

Spoiler:

plic ploc ploc......pendant ce temps à baracoa.

Une goutte s'éffiloche le long du verre. Trois zestes de citron pétillent dans des bulles. Les agrumes s'y entremêle. Le bruit du mélangeur contre la paroi cristalline résonne tranquillement. Le liquide pétille et aromatise les narines. La touille finit par se lever paresseusement. Le verre aussi décolle. Ca s affole parmi les petites cloques d'air. On s'entrechoquent avec les petits morceaux de citron. On se fait plaquer contre le pan transparent. On explosent. Quelques seconde plus tard le monde redevient calme et tout de suite les zestes ont moins d'espace. Le verre reprends sa place et la touille continue son balai aquatique.

plic ploc ploc ..... pendant ce temps à baracoa.

Rien ne se passe, le soleil use de ses rayons pour plonger le monde dans la torpeur. Quelques chapeaux osent se promener comme ça.La respiration est lente. L'air suffoquant. Personne ne bouge. Tous semble chez morphee. On se prélasser. On attends que l'astre solaire redescende de son trône. On le nargue, immobile, sous des toits qui empiète le territoire de l'avenue. Un instant, une brise presque éphémère soulève trois ou quatre grains de poussières.

plic ploc ploc.....pendant ce temps à baracoa.

Des cartes se jouent, des paris originaux sans cesse renouveler. Les combats verbaux improvisés fleurissent comme les mauvais joueurs. Le hasard devient maître. Les parties s'enchaine. On se prend au jeu. On en vie, on en pleure. On cristallise autour du puissant aléa. Au final on s'en amuse. On apprends la ruse. D'autres cartes s'échange, des billets aussi. Tout le petit monde s'affaire. on fume quelques cubains dernièrement roulés. On joue un rôle. Si le masque tombe: au revoir.

plic ploc ploc .....pendant ce temps à baracoa.

Des notes chantonnent une petite mélodie joyeuse. Un morceau lent qui s'éteind et se relance, rythme simple et répétitif: Rumba en action 4/4. La forme est simple mais l'idée complexe. Des femmes apprennent à se déhanche sur des danses lascives. Robes échancré, tenue impeccable, posture féline, tentative de contrôle, regard aguicheur, puissance affriolée . Des joutes sensuelles et serrées entre les sexes. Provocation féminine et duel au sommet. Jeu de séduction, jeu passion, Frisson. Les mouvements racontes des histoires, les yeux en inventent.

plic ploc ploc .....pendant ce temps à baracoa.

le temps vibre à la vitesse d'un paresseux. l'astre est redescendu, la limonade vidée. les cartes rangées La touille est de nouveau seule jusque demain. La danse commence.

plic ploc ploc....pendant ce temps à baracoa.

Je suis presque en vacances et j'ai peu de temps pour corriger. Je ferais ça au 2 septembre à moins de trouver un crénau entre deux verres de ricard et deux plongeons dans l'Atlantique.

$Clin d\'Oeil$

pas de problème chef, prend ton temps c'est les vacances Heureux

édit:c'était pour vérifier si tu suivais *s'enfuie avant de prendre un coup de tatane*

Ce sont les vacances.

Avec du retard la correction est à l'adresse suivante :

http://www.taedium-vitae.com/TA/correction-alwenn-d3.1.doc

Plic ploc ploc .....pendant ce temps à Baracoa.

Une goutte [une larme : fluidité et douceur: longueur dans le trajet, elle se meurt] toute en longueur s’attarde le long du verre. Elle prend son temps. Elle s’accroche. Les secondes de sa brève existence s’enchainent. Elle tombe en éclatant. Le soleil à raison de ses restes. Trois zestes de citron [Danseurs : pétille, virevoltent, enchaine des chorégraphies, nagent sur leur scène] s’enlacent, se rapprochent, s’éloignent, tombent. Ils jouent avec leurs compagnes explosives. [Bulles : explose].
Le bruit du shaker [maitre de cérémonie, il donne les temps] résonne tranquillement. Il tourne, énerve les bulles, s’arrête quelques instant, repart dans l’autre sens. Il fait pétiller le liquide et offre une odeur citronnée.
Le batteur finit par se lever paresseusement. Le rythme est haut plus bas, tout le monde se calme.
Finalement c’est l’euphorie. Le verre décolle. Les Cloques d’air n’ont jamais été aussi volcaniques. On s’entrechoque avec les petits morceaux de citron. La lutte est effrénée, on se fait plaquer contre le pan transparent. Le haut devient le bas, les sens sont troubles. Quelques secondes plus tard le monde redevient calme. Tout de suite les zestes ont moins d'espace, les bulles sont moins nombreuses. [Les temps redeviennent calme et posé on recommence a virevolter]. Le verre prend place sur la table.

Plic ploc ploc ..... pendant ce temps à Baracoa.

Rien ne se passe, le soleil [le roi] use de ses rayons assommants pour plonger le monde dans la torpeur. Quelques chapeaux osent se promener. Il chauffe Baracoa. Il rayonne heureux d’être solaire. La respiration est lente. L'air suffoquant. Personne ne bouge. Tous voguent chez Morphée. On se prélasse à l’ombre des toits. On attend que l'astre redescende de son trône. On le nargue, immobile. Un instant, une brise éphémère soulève trois grains de poussière. Elle rafraichit à peine avant de disparaitre à son tour.

Plic ploc ploc.....pendant ce temps à Baracoa.

Des cartes s’abattent sur les tables, des paris originaux sans cesse renouvelés. Des joutes verbales improvisées fleurissent un peu partout comme les mauvais joueurs. Le hasard devient maître. Alimenter par l’argent, il fait et défait les joueurs. Les parties s'enchainent. On se prend au jeu. On en vit, on en pleure. On cristallise autour de la chance. On la vénère. Au final on s'en amuse. On apprend la ruse. On se bat pour quelques pièces. D'autres cartes s'échangent, des billets aussi. Tout ce petit monde s'affaire. On fume quelques cubains roulés sur le tas. On joue un rôle. Si le masque tombe: au revoir.

Plic ploc ploc .....pendant ce temps à Baracoa.

Des notes chantonnent une petite mélodie joyeuse [musique : le vent=> il peut être calme ou déchainer.] Une brise qui se transforme en ouragan. Emporte tout sur son passage, rends les gens fous, les inquiètes. Le temps vibre, il pulse un rythme simple et répétitif: Rumba en action 4/4. La forme est simple, l'idée complexe. Des femmes apprennent à se déhancher sur ces danses lascives. Le temps se fait électrique. Robes échancrées, tenue impeccable mais affriolante, posture féline, tentative de contrôle, regard aguicheur. Des joutes sensuelles et serrées entre les sexes. Provocation féminine et duel au sommet. Jeu de séduction, jeu passion, Frisson. Les mouvements racontent des histoires, les yeux en inventent.

Plic ploc ploc .....pendant ce temps à Baracoa.

Le temps passe à la vitesse d'un paresseux. Le roi à quitter sa cour, il brule d'être à demain. la limonade est vidée, les bulles calmées. Les cartes sont retournées à leur boites, rangées. Le shaker est de nouveau vide jusque demain. La danse commence .

Plic ploc ploc....pendant ce temps à Baracoa.

J'ai pris un peu de retard. J'envoie la correction dans le courant de cette semaine.

En fait après moultes réflexions sur le sujet, je me suis dit qu'il serait plus pertinent de continuer et d'améliorer ces petits textes. Maintenant que les "idées" abstraites sont là - enfin en partie, il serait bien d'en trouver d'autres et de la profondeur -, il faudrait les mettre en oeuvre "techniquement" parlant. Je voudrais que tu creuses justement les [] que tu mets (qui sont par contre un peu "léger" en terme de contenu, il faudrait leur donner plus de fond).

Par exemple,

Citation :: Le bruit du shaker [maitre de cérémonie, il donne les temps]

Tu vas donc partir sur l'idée du maître de cérémonie ou sur le chef d'orchestre et travailler ce point précis. Il va donc falloir utiliser tout le vocabulaire musical, voire même les champs lexicaux d'un "orchestre". A toi de voir comment développer cette partie. Il faudra ensuite effectuer la même chose sur tous les []. Tu verras alors progressivement que les images donneront du fond et du sens à tes textes, qui deviendront plus techniques et plus structurés. De plus, tu parles de "donner les temps", il faudra donc aussi introduire tout ce qui touche aux notes et aux rythmes, tout ce qui est en lien avec le tempo et le son. L'intérêt de la suite de l'exercice va donc être de "développer" les idées.

Créer c'est facile, produire ça l'est sans doute moins.

Ensuite nous verrons quelles orientations prendre en fonction du résultat.