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 [Background] Les Dieux eux-mêmes...

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Aillas
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Aillas


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MessageSujet: [Background] Les Dieux eux-mêmes...   [Background] Les Dieux eux-mêmes... Icon_minitimeVen 15 Aoû - 20:57

:star: Cosmogonie & Théogonie :star:




La Création.


Au début de toute chose, il n’y a rien, l’absence totale de matière, le vide, l’inconscience. Et pourtant, ce nom que nous donnons à cet espace qui n’existait pas ne sera jamais identifiable puisqu’impossible à analyser pour nos pauvres esprits.  
Donc, l’univers primordial n’était constitué de rien. Enfin de rien, il existait tout de même quelque chose, le matériau, un corps qui n’existait pas mais qui avait le pouvoir d’exister. Certains le nomment « Le Potentiel », d’autres « Le Matériau », et la plupart s’en fichent. Raison à eux, nous utiliserons au cours de cet écrit tous les noms possibles et disponibles pour décrire au mieux nos origines.

Par la non-existence, est née l’existence, nul ne sait pourquoi, mais le « Potentiel » s’est réveillé et a créé les mondes. Là encore les théories divergent, et la seule la mythologie nous permettra d’en démêler le sens concret. C’est à partir de ce début-ci que nous commencerons le récit de ce qui est notre civilisation, nos légendes et nos origines.




La Dualité.


Alors que les Mondes ont commencé à peupler l’univers, deux béhémots se sont approchés du notre et ont décidé de s’y installer. Ces deux frères, incapables de s’entendre, avaient cependant avec eux d’immenses pouvoirs et dans leurs mains, la capacité de façonner toute chose.
Anamaë était un être de bonté, plaidant l’harmonie et la consensualité, il était la force créative de notre monde. Tandis que Zhulann rassemblait en lui toutes les énergies négatives, la volonté de détruire ce qui fut bâti et de semer la querelle et le désordre.
Malgré la mésentente qui régnait sur ce duo, il leur était impossible de se passer l’un de l’autre car ils étaient nés du Potentiel et avaient donc la charge de modeler le Matériau. Impossible donc pour l’un de laisser l’autre faire, ce qui amenait toujours à une compétition gigantesque à chaque fois qu’ils passaient sur un monde. Une fois le statut quo atteint, l’un des deux quittait ce monde pour tenter d’imposer sa loi sur un autre, impliquant alors inévitablement son second à sa suite, celui-ci craignant de perdre une possibilité de dominer le grand jeu de l’Univers.

Au fil de leurs créations, ces deux êtres fantastiques et incroyables, perfectionnèrent leurs techniques et apprirent à façonner sans cesse des créatures plus évoluées ou décadentes. Ainsi on vit l’apparition des Hommes, des Nains, des Elfes, des Orques, des Gobelins et de nombreuses autres espèces douées de pensée ou de facultés étranges. Anamë donna aux elfes la capacité de protéger la vie et Zhulann créa les Orques pour la détruire. Anamë donna aux nains la force de détruire les orques et Zhulann envoya les gobelins souiller les sanctuaires nains. Anamë créa les Anges pour châtier tout mal et Zhulann invoqua les Démons pour semer la terreur. Et le ballet des créations et des destructions continua. Finalement, les deux frères finirent par innover et modelèrent, avec un peu de tout, une nouvelle espèce qui pourrait choisir lequel des deux servir. Ils donnèrent ainsi aux Hommes le rôle d’Arbitre pour déterminer lequel des deux entités avait raison sur l’autre. Il faut croire que ce combat continu car les hommes ne savent toujours pas à quel sein se vouer.

« Anamë et Zhulann, sont les mamelles du Destin ! » Chante-on encore de nos jours.

Ainsi est né l’Homme et son incapacité à trouver son rôle dans le monde.




L’Apparition du Divin.


Les hommes étaient à la base des êtres dénués de toute capacité, survivants grâce à leur nombre. Mais ils avaient hérité de leurs géniteurs une formidable volonté d’adaptation, non seulement d’eux-mêmes, mais surtout de leur environnement. Ainsi ils commencèrent à se rassembler en d’immenses hordes de barbares grognant et violents pour chasser les toutes les races présentes sur le bassin de plaines que l’on a nommé plus tard « Ter Aelis ». Ils étudièrent auprès des elfes, des nains et de toutes les sources potentielles de savoir.

La société humaine connu enfin l’essor que les béhémots attendaient et purent commencer à vivre sans aide et par leur seule force acquise au fil du temps. Fiers de leurs œuvres et désireux de continuer leur lutte sur de nouvelles terres, Anamë et Zhulann prirent le large et délaissèrent notre monde. Abandonnant ainsi toutes les formes de vie créées. Il en résulta un chaos monstrueux durant lequel la guerre envahit les provinces connues et inconnues pour souiller de sa violence et de sa colère la planète. Et cela aurait put mener à l’extinction de la vie si les hommes n’avaient pas hérité de la volonté de leurs maîtres.

Il advint quelque chose que les béhémots eux-mêmes ne comptaient pas, ce fut une création qui ne leur appartenait pas. En effet, les Dieux émergèrent des esprits torturés des humains. Incarnations des différentes facettes de leur personnalité. Suite à la disparition de toute autorité supérieure, ils colonisèrent le monde et commencèrent une longue querelle intestine pour déterminer si Amanë ou Zhulann triompherait. Les Dieux sont la représentation Ultime des volontés des béhémots. Ils ont la charge de maintenir l’Equilibre dans la parcelle de Matériau dans laquelle ils ont été formés et contribuent chacun à mener à bien leur part de travail.





Les Péripéties.

La crèche des Dieux.


Fraichement arrivé sur un monde qui avait longtemps vécu sans eux, les Dieux cherchèrent d’abord un endroit pour s’établir, un endroit dans lequel ils seraient tout à fait chez eux. Ils s’installèrent alors sur l’une des montagnes du centre de Ter Aelis et nommèrent cet endroit Dol-Heldrin, ce qui signifie en langage commun « chez nous ». Ils bâtirent une immense forteresse dans laquelle ils pourraient vivre en toute quiétude.
Pour faire de leur nouvelle demeure un lieu divin ils prirent toutes les plantations et belles végétations qu’ils purent trouver, peuplant ainsi Dol-Heldrin d’une flore magnifique et sans égale. Malheureusement pour les races inférieures, la région de l’actuelle Sul-Nâr fut leur site principal de cueillette. C’est ainsi que la beauté de ces plaines furent transformées en désert brûlant et aride. Comme quoi même les Dieux peuvent paraître égoïstes lorsque leur bien-être est en jeu.
Toutefois, soucieux de ne pas détruire totalement la faune et la culture locale, Siloni planta dans ce désert des épices rares et parfumés qui enchanteraient ses locataires.




Que la lumière soit.


Dans les anciens temps, le monde avait, pour l’éclairer, deux soleils qui offraient à la vie leurs rayons bienfaisants et dorés. Il s’agirait en fait de deux aigles d’or qui aiment à survoler la Terre pour y trouver leur pitance, plongeant ainsi chaque jour pour se nourrir, laissant alors place à la nuit et plongeant le monde dans l’obscurité. Traelis, Déesse majeure de la planète, était quelqu’un de particulièrement maternel et enviait le pouvoir de ces aigles de regarder ainsi tous les bienfaits de la création depuis le ciel azuré.
Aussi, avec le concours de son aimé, Praedön, elle captura les deux beaux aigles. Elle tenta alors pendant des jours de les apprivoiser mais rien n’y faisait, les dignes oiseaux refusaient de se plier aux volontés de quelqu’un, fusse-t-elle une Déesse. La Terre fut recouverte par les ténèbres et bientôt le mal commença à se répandre et à ronger le monde.
Sentant qu’elle finirait par y passer, Traelis envisagea un pacte avec les aigles. L’un d’eux devrait lui tenir compagnie et l’aider dans ses divines tâches et permettrait ainsi la libération de l’autre. Donc, pendant quatre mois, Ysther ou Ressi devraient vouer leur temps à la divinité autoritaire. Le pacte fut ainsi scellé et maintenant, lorsque Ressi, le favori de Traelis la rejoint en Dol-Heldrin, la puissance d’Ysther ne suffit pas à illuminer suffisamment notre monde et l’on connait l’hiver.





Un artiste incompris.


Grimë est un Dieu plein de folies et d’immaturité, sans cesse à festoyer où à faire les pires farces il ne comprend pas le travail des races inférieures et encore moins celui de ses confrères et consœurs. C’est pourquoi il s’essaya à créer une nouvelle race, une race qui serait vouée à faire des orgies et à plaisanter sans jamais connaître la fatigue ni le jeûne. S’amusant comme un petit fou, fit un bruit d’enfer et engendra des festivités qui firent retentir dans tout Ter Aelis les vacarmes d’un festival débonnaire et sans retenue. Enervé par le capharnaüm engendré, l’un des Dieux mineurs, Retenel le gardien des montagnes, prit sa forme animale de bouc et chargea parmi les invités, renversant les barriques de vin et les plateaux de mets délicats, épouvantant les pucelles et mettant alors définitivement fin aux festivités.
Complètement ivre, Grimë dormait de tout son long et ne s’aperçut même pas que les ébats autours de lui cessaient et qu’un malvenu détruisait sa belle réception. Il cuva donc durant la nuit et se réveilla le lendemain face à un spectacle fort inconvenant. En effet, plus personne n’était présent et sa demeure suintait de tristesse. Pris d’une colère froide, il s’enquit du coupable et voulu se venger en étripant le malheureux. Seulement, les autres Dieux l’en empêchèrent et le forcèrent à jurer de ne pas toucher à son nouvel ennemi. Maudissant tout le monde, Grimë prit tout de même sa revanche en affublant ses nouveaux jouets de pattes de bouc et de cornes. Les Satyres étaient nés.





Le remède à tous les maux.


Perdu dans les profondeurs de la Terre se complaisait Brazdann, un Dieu mineur, spécialisé dans toutes les maladies connues et inconnues. Il passa des siècles à confectionner des bubons gracieux, de délicieux furoncles, de beaux kystes purulents et de superbes excroissances douloureuses. Tout à son œuvre il aimait à voir se corrompre sous l’effet de son génie, la vie insignifiante des sous-races.
Privé de séjour sur la surface de notre monde par les une bonne partie des Dieux vivants à Dol-Heldrin, il prit son plaisir à travailler longuement sur les méthodes efficaces pour développer rapidement une épidémie ou sur les parades contre les éventuelles vaccinations ou guérisons. Tant et si bien qu’il finit par avoir toute une panoplie d’infections à répandre sur Ter Aelis. Ne pouvant se résoudre à laisser son œuvre croupir au fin fond de la Terre, il envoya une myriade de petits vers porteurs de son talent à la surface, voir comment les maladies réagiraient face à la réalité du monde.
Il se trouve que son succès fut énorme, des populations entières furent rayées, les peuples furent décimés, la végétation devint rachitique ou cancéreuse, l’eau fut souillée et la terre stérile. Traelis et son conseil, le convoqua alors et lui demanda de supprimer les calamités qu’il avait jeté et de redonner à la Terre sa splendeur d’autrefois. Seulement, Brazdann n’accepta qu’en échange de la possibilité de remonter à la surface et de pouvoir porter le titre de Dieu majeur. Le conseil plia.
Cependant, Traelis en appela à Siloni, la Déesse vouée à la flore et à toutes les formes de vie végétale. Elle lui demanda d’aller planter dans le monde les graines des plantes qui seraient les remèdes aux maux lancés par Brazdann, élevant ainsi une parade de taille aux épidémies futures et munissant les sous-races des outils de leur survie.





Il fait beau chez les morts.


Les Dieux se reposaient après de longs travaux de réhabilitation de façade de la planète et ne se firent plus querelle, préférant se délasser un peu avec les gens qui leurs étaient proches ou à jouer avec les sous-races. Mais lorsque tout est ainsi paisible, c’est qu’il y forcément quelque chose qui cloche. Ainsi, suite au flirt de Runth avec Moriganne, compagne de Serdanë, une querelle entre les deux Dieux survint. Serdanë, Dieu de la magie, demanda à son fidèle ami Hochtë le Sage de lui prêter main forte pour en découdre avec l’importun. Seulement, ce dernier était lui-même allé quérir de l’aide auprès d’Hertalë le cupide frère d’Hochtë, et l’avait convaincu avec une facilité qui n’étonna personne de son bon droit à conquérir la femme de ses contemporains.
Ils commencèrent alors une bataille rangée dans Dol-Heldrin et voyant que leurs bagarres de tavernes n’apaisaient personne ils levèrent d’immenses armées qu’ils jetèrent les unes contre les autres, Moriganne l’Héroïque se joignant à son mari pour combattre son amour d’une nuit et son acolyte. Tandis que Teutuinë le Cruel voyait là une invitation à l’exploitation de ses talents et entama la guerre aux côtés des partisans de l’amour fugace et de l’adultère.
Les combats sanglants qui suivirent n’amenèrent aucun camp à la raison et il ne fut plus question de cohabitation pour ces rivaux. Traelis, toujours en juge, prit à partie les Dieux non-impliqués et leur demanda de prêter main-forte face aux prêcheurs de la mauvaise morale. Grâce à ce nouvel arrivage de Dieux tout frais et dispos, le camp de Runth dû fuir et quitter à jamais Dol-Heldrin. Ils se réfugièrent au Nord/Ouest de Ter Aelis, loin dans les contrées froides et montagneuses où ils pourraient comploter en paix contre leurs frères trop stricts et moralisateurs. Pour une raison propre à chacun, certains Dieux les suivirent, pestant contre l’autorité de Traelis et de son conseil. Brazdann était l’un d’eux.
Il est à noter qu’avant ce gigantesque carnage, situé peu après celui engendré par Brazdann, le continent des morts était surchargé et son administration totalement submergée, les Dieux mineurs ne parvenaient plus à effectuer leur tâche avec autant d’efficacité qu’avant face à un tel afflux. Toujours est-il qu’Alactine, fille de l’union de Praëdon et de Traelis, se proposa pour emmener tout les morts dans l’Interstice et de les juger. Depuis toute jeune elle avait voyagé et beaucoup appris des enseignements de son père, le Dieu du Voyage et du Hasard, et elle s’était liée d’amitié avec nombre d’anges et de démons. Elle leur proposa alors d’accueillir en leur communauté les morts nouveaux en fonction de leur vie passée. Il fut décidé dans la surprise générale, que les anges s’occuperaient des bons et les démons des mauvais, alors que les gens qui ne méritaient ni l’un ni l’autre des traitements se verraient réincarnés sur Terre.



Les Histoires d’antan.


Il est bien sûr impossible pour moi de vous retranscrire dans un détail parfait toutes les péripéties divines et celles des héros des sous-races. Néanmoins, cette présentation-ci vous permettra de vous situer quant à notre histoire commune et de mieux connaitre l’univers dans lequel vous, bande d’incultes radotant, rôdez sans y comprendre rien sur les fondements de l’Histoire.

Cette base de Mythologie est comme dit, une base. A utiliser avec parcimonie et à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. Bien que la négliger reste à vos risques et périls…
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