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| Dans les remous de mes songes ... | |
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Mido Chromatique
Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: Dans les remous de mes songes ... Mer 10 Sep - 22:22 | |
| Aux tréfonds de mes nuits, ton nom me hante. Le sommeil me quitte peu à peu, les bras de Morphée se relâchent et m’esseulent, dans mon lit chaud et moite. Ton visage, ta peau, ce touché, je ne les avais plus sentis depuis si longtemps. Tous ces songes m’ont retourné l’esprit et l’estomac. Je peine à respirer comme à bouger, comme si ton regard, semblable à celui de Méduse, m’avait pétrifié. Pourquoi es tu réapparues dans cette nuit sombre ? Je ne sais pas, mais j’aimerais.
Cela faisait déjà cinq ans que nous nous étions quittés, et pourtant, j’avais l’impression que tu ne m’avais jamais quitté. Peut être le simple fait que tous dans cette maison me rappelait à ces souvenirs sucrés. Cet été en ta compagnie m’avait été des plus agréables, et j’aurais donné mon âme au diable si j’avais pu, pour qu’il ne s’arrête plus jamais. Nos promenades dans les prés de la Normandie, aux alentours de Lisieux, quand nos mains s’effleuraient sans se toucher, alors que nos esprits étaient constamment connectés.
J’avais cru au miracle. Une femme, si belle, qui de plus était dotée d’une intelligence incomparable et d’une douceur innée. J’aurais pu passer le restant de mes jours à tes côtés, supporter les épreuves de la vie avec toi, sans broncher pour autant. Tu me connais, je ne montre guère mes sentiments, tu l’as su à ton détriment. Tant de fois tu as pleuré pour le mal que je te faisais. Je suis froid, rude, c’est dans ma nature, et tu n’as jamais essayé de la changer. C’est ce que j’aimais chez toi.
Mais ce matin de septembre, il a fallut que je revienne à la réalité. Tu allais repartir pour tes cigales, dans le sud du pays, en me laissant à ma morosité normande. Tu avais fait tes bagages il y a longtemps, mais je ne pouvais me faire à l’idée que je n’allais plus pouvoir te toucher pendant des jours, des semaines, des mois. Quand sur le quai de la gare, je t’ai vu pleurer, les larmes sont montées à mes yeux. Mais comme à leur habitude, elles en sont restées au stade de ma paupière. Jamais tu ne m’avais vu pleurer, avant ce jour qui fut le tournant de notre relation. Tu aurais peut être pu t’en douter, qui sait.
Cela faisait déjà des mois que nous nous étions séparés en cette journée froide. Nous nous étions revu de temps à autre, chez l’un, chez l’autre, mais jamais plus d’un week end, d’une semaine. Tes caresses, ton rire me manquaient. J’avais donc décidé de prendre deux semaines de congé, et de t’inviter chez moi, pendant que toi aussi, tu ne travaillerais pas.
Nos retrouvailles étaient plus que touchantes et j’étais le plus heureux des hommes de te retrouver. Mais quelque chose avait changé. Ton visage était bienheureux, jamais autant qu’il avait pu l’être avec moi. Je n’avais pas fait attention à ces détails avant que je me retrouve seul dans mon lit aprèsl’instant. Tu avais pourtant tout pour être heureuse, mais tes entêtements de femme de la ville t’avaient alors porté jusqu’au firmament de l’imbécilité et de la trahison.
Quand mes yeux, mes oreilles, ont entendu, ont vu, toi, ma chère et tendre, dans les bras de ce banal homme, que tu avais décidé de retrouver à mon insu, dans la commune voisine de mon village. Croyais tu vraiment que j’allais te laisser sortir sans que je ne m’inquiète ? Tu ne m’avais même pas précisé où tu allais. Une petite promenade disais-tu. Evidemment, je n’ai pas troublé tes embrassades, et je t’attendais donc dans mon fauteuil, quand tu rentras, le sourire aux lèvres.
Ta défense futile, tes paroles étouffées, ne m’ont fait que rire. Tu n’avais que ce que tu méritais. Jamais tu n’aurais du croiser le regard d’un autre homme que moi. Depuis des années nous vivions les plus heureux moments de notre vie. Mais tu avais donc choisis qu’il en serait autrement.
Après tout, peut être que la cave est plus joyeuse. | |
| | | Airet Syl Chromatique
Nombre de messages : 1384 Age : 41 Localisation : Les Hauts Fourneaux Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Re: Dans les remous de mes songes ... Mer 10 Sep - 22:50 | |
| Oh, une nouvelle de l'ami Mido. Et postée avant dix heures, ça me laisse largement de le commenter avant de dormir. Tout d'abord la forme (en spoiler) puisque ce n'est pas là-dessus qu'il faut retenir les commentaires. - Spoiler:
Aux tréfonds de mes nuits, ton nom me hante. Le sommeil me quitte peu à peu, les bras de Morphée se relâchent et m’esseulent, dans mon lit chaud et moite. Ton visage, ta peau, ce toucher, je ne les avais plus sentis depuis si longtemps. Tous ces songes m’ont retourné l’esprit et l’estomac. Je peine à respirer comme à bouger, comme si ton regard, semblable à celui de Méduse, m’avait pétrifié. Pourquoi es-tu réapparue dans cette nuit sombre ? Je ne sais pas, mais j’aimerais. (attention, phrase louche).
Cela faisait déjà cinq ans que nous nous étions quittés, et pourtant, j’avais l’impression que tu ne m’avais jamais quitté (préférer un synonyme, genre délaissé). Peut- être le simple fait que tout dans cette maison me rappelait à ces souvenirs sucrés. Cet été en ta compagnie m’avait été des plus agréables, et j’aurais donné mon âme au Diable si j’avais pu, pour qu’il ne s’arrête plus jamais. Nos promenades dans les prés de la Normandie, aux alentours de Lisieux, quand nos mains s’effleuraient sans se toucher, alors que nos esprits étaient constamment connectés.
J’avais cru au miracle. Une femme, si belle, qui de plus était dotée d’une intelligence incomparable et d’une douceur innée. J’aurais pu passer le restant de mes jours à tes côtés, supporter les épreuves de la vie avec toi, sans broncher pour autant. Tu me connais, je ne montre guère mes sentiments, tu l’as su à ton détriment. Tant de fois tu as pleuré pour le mal que je te faisais. Je suis froid, rude, c’est dans ma nature, et tu n’as jamais essayé de la changer. C’est ce que j’aimais chez toi.
Mais ce matin de septembre, il a fallu que je revienne à la réalité. Tu allais repartir pour tes cigales, dans le sud du pays, en me laissant à ma morosité normande. Tu avais fait tes bagages il y a longtemps, mais je ne pouvais me faire à l’idée que je n’allais plus pouvoir te toucher pendant des jours, des semaines, des mois. Quand sur le quai de la gare, je t’ai vu pleurer, les larmes sont montées à mes yeux. Mais comme à leur habitude, elles en sont restées au stade de ma paupière. Jamais tu ne m’avais vu pleurer, avant ce jour qui fut le tournant de notre relation. Tu aurais peut être pu t’en douter, qui sait.
Cela faisait déjà des mois que nous nous étions séparés en cette journée froide. Nous nous étions revu de temps à autre, chez l’un, chez l’autre, mais jamais plus d’un week-end, d’une semaine. Tes caresses, ton rire me manquaient. J’avais donc décidé de prendre deux semaines de congé, et de t’inviter chez moi, pendant que toi aussi, tu ne travaillerais pas.
Nos retrouvailles étaient plus que touchantes et j’étais le plus heureux des hommes de te retrouver. Mais quelque chose avait changé. Ton visage était bienheureux, jamais autant qu’il avait pu l’être avec moi. Je n’avais pas fait attention à ces détails avant que je me retrouve seul dans mon lit après l’instant (hum - avant de me retrouver? - l'instant gras?). Tu avais pourtant tout pour être heureuse, mais tes entêtements de femme de la ville (citadine?) t’avaient alors porté jusqu’au firmament de l’imbécillité et de la trahison.
Quand mes yeux, mes oreilles, ont entendu, ont vu, toi, ma chère et tendre, dans les bras de ce banal homme, que tu avais décidé de retrouver à mon insu, dans la commune voisine de mon village. Croyais-tu vraiment que j’allais te laisser sortir sans que je ne m’inquiète ? Tu ne m’avais même pas précisé où tu allais. Une petite promenade disais-tu. Evidemment, je n’ai pas troublé tes embrassades, et je t’attendais donc dans mon fauteuil, quand tu rentras (est rentrée?), le sourire aux lèvres.
Ta défense futile, tes paroles étouffées, ne m’ont fait que rire. Tu n’avais que ce que tu méritais. Jamais tu n’aurais du croiser le regard d’un autre homme que moi. Depuis des années nous vivions les plus heureux moments de notre vie. Mais tu avais donc choisi qu’il en serait autrement.
Après tout, peut être que la cave est plus joyeuse. Voilà pour les petites fautes, mineures je le rappelle devant le contenu. Oh, une nouvelle à chute, c'est bien. Une belle chute dans l'escalier de la cave, non? Dommage cependant que le bleu attire l'oeil et nous force presque à commencer par là... :suspect: Sinon, l'histoire est bien construite, une histoire idyllique qui prend l'eau. Je trouve étrange de trouver un amant justement dans le village voisin alors qu'elle aurait pu le prendre directement depuis chez elle (le coeur ne se contrôle pas). Cà doit être une marotte chez moi, mais pourquoi ne pas tout laisser au présent de l'indicatif comme tu as commencé? J'ai essayé, et je vois le jeune auteur sangloter recroquevillé au fond de son lit, hanté par ses amours illusoires. Je pense que l'impulsion de l'écrit fait que le texte est bourré de sentiments. Honnêtement, ça se lit très bien, la ponctuation tient la route et la chute est enivrante. J'espère que tu poursuivras sur cette qualité. | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Dans les remous de mes songes ... Jeu 11 Sep - 0:28 | |
| Et bien pour ma part je ne suis pas convaincu totalement.
Ca commence lentement. Le cadre est peu à peu monté, soulevé, hissé à force de souvenirs et de ressentis. C'est très bien écrit, dans un style épuré mais peut être un peu trop "morne" pour être vraiment saisissant (ça manque de dynamique je trouve).
Et puis dès la seconde moitié ça devient plus haché. L'orthographe se relâche, l'attention baisse, et tout le récit se précipite (sans jeu mot foireux ^^). En fait ça s'emballe d'un coup, et ce changement de rythme est peut être trop brutal; du coup la transition n'est pas lissée et je me dis que certains idées sont amenées trop abruptement et sans détail : des retrouvailles au goût rance, un amant, des soupçons, un orgueil, de la haine... tout ça servi en vrac ! C'est un peu déconcertant. Soit ça dénote bien l'état d'esprit désabusé du personnage, en celà ça se tient.
La fin est simple et efficace. On ne la sent pas venir et elle donne un joli écho aux premières phrases. | |
| | | Mido Chromatique
Nombre de messages : 2373 Age : 32 Date d'inscription : 22/11/2007
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| Sujet: Re: Dans les remous de mes songes ... | |
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