Spectre des enfers,
Tu investis leurs âmes,
Et sans pitié tu les enserres
Dans la folie de tes lames.
Faibles, ils se soumettent,
Te laissent les gouverner,
Et sans faiblir tu multiplies tes fêtes
Qui nourriront leurs regrets.
Tu te moques des attaches
Ton plaisir c'est leurs erreurs,
Sans honte tu les arraches
Des êtres qui sont leurs bonheurs.
Avec toi domine la violence
Autant morale que physique,
Sans toi c'est leur déchéance,
Ils ont peur de ton aspect maléfique.
Honteux ils rêvent d'en finir,
Mais, sournois, tu ne les laisses en paix,
Hantant leurs esprits martyrs,
Et ils retombent sous ton glaive détesté.
Ils t'aiment comme ils te haïront,
Soumis comme des chiens fidèles
Qui rêvent de rébellion,
D'enfin sentir pousser leurs ailes.
Tu es là, au fond de leurs yeux,
Aussi visible que la pire des horreurs
Et tu fais agir ces malheureux
Contre les principes de leur honneur.
De toi ils ne peuvent se détacher,
Tu as su te rendre indispensable
Toujours ils cherchent à te retrouver
Lorsqu'ils se sentent instables.
Tu es leur cauchemar magnifique,
Tu es le démon de leur lucidité,
Tu n'es qu'un spectre éthylique
Qui rend les faibles révoltés
Ceci est la version manuscrite. Il me semble que j'avais fait quelques modifications sur la version informatique, mais malheureusement, je n'y ai pas accès ici.