Il est tard pour l'auteur, et ce tard se ressent. Oui, bon. Vous le ressentez quoi. Non mais en même temps c'est bien ya pas de doute, c'est un peu classique, mais il tard, ça se digère tout seul, et seul, on est mieux qu'avec sa belle mère. Pur exemple. A ne pas suivre bien sûr. A noter néanmoins, je ne fume pas, ni ne bois, je me contente de chantonner les yeux clos, et c'est franchement pas pratique d'écrire les yeux fermés. Ça a un côté inutile, et comme vous le savez bien, l'inutile peut être attrayant. Ô bien, sûr, je sais. Toc. Je sais que vous êtes plutôt à la recherche d'un texte sympa et facile à lire. C'est pas de bol, si le mieux est on ne peut plus simple, il n'a aucun intérêt, aucun style. Ya pas d'image derrière. Ce serait genre un cadre vide. Tu vois ? Bah oui tu vois normalement. Parce que la danse de saint Guy, on m'a pas attendu pour le faire. C'est pas grave en même temps, j'aurai pas su tendre les ficelles, les miennes auraient étés molles, scotchées peut-être... Elle aurait pété à la gueule du premier venu en disant : "je vous emmerde". Elle est mal polie cette oeuvre. Je me souviens d'ailleurs, que la guide de l'époque, avait cité : "l'art c'est bon pour la santé". Outre les évidentes considérations sur les dangers du cholestérol, je pense que l'on peut dire que je ne fais pas d'art. Bah oui, ce ridicule tas de mots ne compose en rien de l'art, puisque il ne me fait aucun bien. Aucune résurgence, aucun jaillissement. Pourtant, l'orgasme est dans la finalisation de la création, mais je m'en prémunie habilement. Je m'arrange pour garder les attraits, mais je vire les paragraphes. Pas de constructions, pas de changement d'état, stable. Et du coup je ne ressens rien. Presque. Si ce n'est évidemment que j'écris plus vite. C'est d'autant plus galère que j'ai toujours les yeux fermés. (On appel ça la distance à prendre avec le récit autobiographique)
Pouette pouette
Tout cela, à défaut d'avoir un corps, finira en musique, et c'est bien de la noter, elle est là :