Week-end à Silent Hill [Astriel]

Cela faisait longtemps que Grendelor s’était promis de s’attaquer à ce récit. Elle suivait régulièrement les nouvelles parutions et savait que le chatange attendait avec impatience des nouvelles de ses lecteurs. Aujourd’hui, la jeune femme s’était aménagée un trou pour satisfaire à ce besoin.

Citation :

Commençons par le début, mais faisons abstraction du titre, beaucoup trop évocateur. Une bonne mise en ambiance, dès le début on sait qu’on va avoir affaire à une histoire de fous ^^ Mais, folle ou pas, cette histoire intéresse visiblement quelqu’un. Un sentiment d’urgence imprègne cette introduction. Puis c’est le grand saut. On plonge dans le récit d’une de ces folles, peut être pas si timbrée que ça.
Première remarque, spa gentil d’avoir pris ces couleurs, j’y vois rien sur word… Mais bon on s’en fout ça passe très bien sur le fofo ^^

Citation :: Sur la route menant à Silent Hill, non loin de la montagne sur laquelle cette ville est perchée, sans doute à plusieurs centaines de miles.

La notion de non loin à plusieurs centaines de miles me chagrine un peu.

Pendant le voyage, on oscille entre le plaisir et le malaise, c’est bien mené. (Je passerais sur les fautes, même si elles sont moins nombreuses que d’habitude j’en aurais pour un moment -_-‘). Petit à petit l’agacement prend le dessus.

Citation :: - Et puis, ne te triture pas tant l'esprit, ce n'est qu'un petit séjour, un long week-end,

Encore une fois, une opposition que me trouble.

Enfin les choses troubles arrivent. Le brouillard, se mêlant à la route de montagne, bouleverse les repères. J’aime beaucoup le fait qu’on soit dans la tête de la femme, sautant d’une idée à une autre, ça donne un côté intime à tout ça. Après le brouillard, la radio. Pour un peu on se croirait dans X-files.

Citation :: - Allons, calme toi, c'est peu être parce que nous somme dans une zone magnétisée.

Troisième ingrédient : la neige hors saison. *Musique d’X-files* La neige qui n’est pas de la neige, ça y est on nage en pleine folie.

Cerise sur le gâteau : le tunnel. C’est bon, si vous étiez pas fous, vous l’êtes maintenant, prêts à goûter à cette histoire fantastique.

Quelques gouttelettes d’explications sur nos protagonistes percent petit à petit. Un écrivain. A l’imagination fertile. Et là, c’est le drame. Version la Dame blanche sur le bord de la route. Seulement, notre écrivaine à l’imagination fertile est tellement fertile qu’elle se soigne pour hallucinations. On comprend mieux comment elle a fini à l’asile.
Et là on a droit au grand numéro sur le mari. Qui d’un coup parait vachement moins sympa. En plus d’être bizarre. Parce que finalement, qui est le plus bizarre des deux ? Le mec qui prévoit un week-end dans un bled paumé et qui fait monter la pression sur sa femme alors qu’elle est fragile ? Ou la femme qui, à fond dans son trip, voit des gens sur le bord de la route ? Ca y est, la psychologie des personnages est en place, prêts pour le final, l’arrivée en fanfare ?

Citation :: - Tiens, ya un asile dans cette ville, ben dit donc, je me demande si ils ont encore des places de libre avec tout ce monde qui court les rues !

Trop d’humour le mari…Dire ça à sa femme en plus… Le personnage devient désagréable. Et ce qui devait arriver arrive, c’est l’explosion, le clash. Les questions et les réponses qui vont avec. Un pas de plus dans l’étrange. Une sœur cachée, une ville abandonnée. Un accident. Une lettre. Et là, on se demande si c’est pas le mari qui est bon à enfermer. L’exploration continue. L’atmosphère se relâche un peu pour mieux nous retomber dessus en un craquement assourdissant. Et là, tout s’accélère. Course poursuite, coups de feu, hurlements, un vrai film d’horreur. Les zombies font enfin leur apparition. On se retrouve seul avec la femme. Qui fait preuve d’un sang-froid qui surprend. On explore un hôtel en ruine, redoutant l’apparition d’un nouveau zombie quand survient une incongruité : une petite fille. Bon on ne connaît pas la suite, mais le premier réflexe que j’ai eu c’est de me dire comme dans les films « Mais t’es bête ou quoi, t’approche pas ! ». Tu me diras si j’ai eu raison Tire la Langue

Bref, ce récit, bien qu’encore pas fini et imparfait à cause de nombreuses fautes, est l’un de tes meilleurs je trouve de par sa qualité. L’ambiance y est exquise et on se laisse prendre au jeu malgré le fait qu’on sait déjà plus ou moins à quoi s’attendre à cause du titre. Il reste encore pas mal de questions sans réponse et c’est avec un plaisir anticipé que j’attends la suite de cette histoire.

C’est avec un sourire qu’elle déposa sa feuille dans le courrier des lecteurs avant de sortir de la bibliothèque.

» Silent Hill (illustration5) - Rencontre [en attente] (Idri +5)