Une plume de paon gratte encore et encore
Un unique vélin de pétales de roses
Dessinant sans arrêt d'arabesques proses
Traçant la frénésie qui habite mon corps
L'encre à base de sang s'échappe de la plume
Inondant le papier de sentiments célestes
Noyant les idéaux contre lesquels je peste
En sursauts de raison que les brumes allument
Des larmes et des joies dessinent une essence
Une sculpture étrange écrivant des poèmes
Cheminant l'amoureux des vents de la bohème
Chante aux cieux son amour de qui n'a pas de sens