{ Recueil } Complaintes et Autres " Slamisation" légères

Ya des jours...Faudrait pas écrire.

Sur un air de Rap

Je suis au bord de la route
Môme, plein de doute
Je suis au bord de la route
Môme Ecoute
Ma vie s’en va un peu
Au bout du ciel bleu
Môme ou va la vie
Quand elle nous fuit
Je suis au bord du Temps
Et je rame a contre courant
J’ai trop rêvé, mal vécu
Au bord de cette rue
A crever d’envie
Pour des idées enfuies
je suis au bord de la route
Môme, plein de doute
Je suis au bord de la route
Môme Ecoute
j’ai passé ma jeunesse
entre deux caresses
Sans aimer vraiment
Qui avait le temps
De stopper sa bagnole
Pour une folle
Qui avait l’envie
De s’arrêter pour la vie
Et d’oublier un peu
Nos kiffs nos vieux
Nos potes nos rêves
Et tout ce qui nous élève
Qui voulait d’un Amour
Qui ment toujours
Môme au bord de la route
Je vois mes souvenirs
Môme, viens écoute
Ils chantent ils soupirent
Ils savent ce que j’ai oublié
Chaque hiver, chaque été
Mes serments de Môme
Que je croyais d’homme
Unis pour le Pire
Au premier tir
Tout le monde se tire
Et l’Amitié se retire
Môme, au bord de la route
Il y a ta vie aussi
Elle n’a pas de doute
Et elle vit, vit
Ne t’arrête pas comme moi
Ne reste pas la
Môme, continue encore
De marcher vers l’or
Portes tes envies
Jusqu'à l’infini
Moi je suis la route
Au bord tout au bord
Je compte mes doutes
Avant d’être mort
Môme je suis la seul
Je coud mon linceul
En rêvant d’ta mère
qui pleure amère
Le Père qui s’tire
Qui s’retire
Au bord de la route
Comme un Môme perdu
Plein de doute
Au fond d’sa rue

Et bien... à quand la chanson? Content Rose

Sympathique tout de même, ca donnerait presque envie de danser... (mais il manque ta douuuce voix^^)

Il est monté dans sa caisse
Le môme de Trente ans
A roulé a fond la caisse
Sur la route du vent
N’a jamais tourné
Ne s’est pas arrêté
Même quand la nuit
S’est posé sur lui
Le pied sur la pédale
les yeux fermé
Il avait mal
Il a roulé

Qu’est ce qu’un môme
Peut faire
Est-ce qu’un homme
Doit s’taire

Il est sortir sans bruit
De sa piaule
S’est enfui
De sa geôle
A laissé sa femme
Sur le lit
Que le temps la condamne
Et l’oublie
Il ne veut plus rien
D’elle oui du Monde
Se perd en chemin
Pour pas tourner dans la ronde
Il veut s’affranchir
De l’Amour et des Rêves
Du temps a souffrir
En sentant sa sève
Trembler et s’enfuir
Dans le vent
Dans un soupir

Qu’est ce qu’un môme
Peut faire
Qu’est ce qu’un homme
Doit faire

Il roule trop vite
Sur la route du vent
Les étoiles l’évitent
La bas on l’attend
Au bout du chemin
Quelqu’un du vent
Il a fermé les yeux
Ne veut plus dans l’ombre
Voir l’air bleu
De ses pupilles sombres
Et le mur qui l’accroche
Lui rend le sourire
Le Môme décroche
Dans un dernier soupir

Qu’est ce qu’un homme
Doit faire
est ce qu’un homme
Doit se taire

C'est désagréable de devoir le dire... Mais pourtant c'est encore vrai...

Il écrit des mots, des mots à la suite d'autres mots et les mots s'enchainent, se rythment. Alors je lis une fois, puis une autre fois, encore...et encore... et la mélopée se forme, dérangeante, prenante...

Sans doute, plusieurs petits détails pourraient être modifiés, mais j'apprécie.... Oui, j'apprécie beaucoup.

Phase déphasée
Je suis le Poète
Déphrasé
A la Tête
Versée
Renversée

La coupe pleine
Et le sang
Dans ses veines
C’est le temps
D’mes peines

Je cours les mots
Les poursuis
vieux Calots
Enfuis

Tes sourires
Tes larmes
Tes soupirs
Désarment
Mes Armes

En phase dephrasée
Je rythme le temps
Des Quêtes paumées
Sous le vent
Hésitant

Désacorde l’accord
Des Rêves
Et frappe plus fort
C’qui s’lève
S’élève

Juste une phrase
Un vers jeté
E n phase
Avec le déphrasé
D’mes vers envolés

Il fait noir il pleut
Et je marche seul et vieux
Est-ce que j’avance ou recule
Au souvenir je traine
AU fil de mes peines

Je suis le Marcheur
Des longues heures
Le Grand Rêveur
Seul a compter ses heures

Est-ce que tu me vois
Dans ta rue
Est-ce que tu pense toi
Que j’suis un inconnu
Le grand voyageur
De toutes ces heures
Ou tu reste enfermé
Est-ce que tu me vois
Est-ce que tu sais toi

Je suis le Rêveur
De tes longues heures
Le grand Marcheur
Qui compte tes heures

Tu prends ton café
Je suis tes pensées
Tu prends ton train
Je suis tes chemins
TU es seul à chaque seconde
Et je parcours le Monde
Pour toi, pour moi
Est-ce que tu me vois
Est-ce que je suis toi
Est-ce que je suis moi

Je suis le grand Rêveur
Le grand Marcheur
De toutes ces Heures
De toutes tes heures

Tout t’emmène, tout t’entaîne
Je suis les routes et je suis ta vie
Est-ce que tu pleures, est ce que tu ris
Je suis mes heures, je suis ta vie
Tes pensées mortes, tes pensées sombres
Je suis ta voix, je suis ton ombre

Je suis le grand Rêveur
De tes longues heures
Je suis le grand Marcheur
De nos longues heures

Est-ce que tu marches aussi
Est-ce que tu rêve aussi

» "ELLE" recueil de trois nouvelles