l'Affamé

Immuable le repos de l'amant,
Sur les plaies ouvertes et béantes
Que le silence calme par instant
Sur son corps étendu de joie latente.

La coulée mensongère sommeille
Et les cristaux de son rire ne peuvent s'empécher
Toujours plus avant d'écouter les merveilles
Du cri, à sa bouche arraché.

Dans ses yeux brille une lueur
Etrange, et menaçante tapit en son oeil
Qui guette patiemment la révélation de son coeur
Pour le percer de son propre orgueil.

Et la frêle silhouette négligemment alanguie,
Ne se doutant pas des funestes périls
Qui sous les doigts aimés d'elle se rient,
Lui ouvre toute entière sa poitrine fragile.

Bondissant comme affamé de fraicheur,
Le doux amant lui transperce le coeur
Et se levant sans un dernier regard
Abandonne sa maitresse dont la raison s'égare.

A première lecture, c'est doux et violent. Tendre et cruel. Beau comme une Mort en apparat. Il y a des langueurs aux pulsions de morts, des Caresses qui déchirent la chair et se font des repas plus noirs que ne peuvent espérer quelque Amoureux de Baal.

A seconde lecture on regrette quelque erreurs glissées

Citation :: neglegemment

[quote]

Ou plutôt "négligemment"?

Quelque autres qu'a coup de relecture disparaîtront sûrement. L'Oeil artiste glisse parfois.

Mais que pensé-je de ce poème?

Oh il trace toute une Poésie souple, tendre et ravageuse dans le secret des Compositions Fascinantes que nous laissent parfois goûter les Artistes Enfiévrés.

J'aime. Je dirai peut être: Après les longues Prières Angoissées... Le Tableau d'un Art qui s'affirme.

Again..;Again..

C'est un poéme très appréciable mais perfectible.

Tout est perfectible, et cependant, rien n'est perfection ...

quelques modifications, le temps corrigera les autres