AccueilBlogDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Le Soulèvement d'Elas

Aller en bas 
AuteurMessage
Hedoniste

Hedoniste


Masculin Nombre de messages : 1370
Age : 36
Localisation : Dans le cimétière d'Echoriath, sur la tombe de Raziel
Date d'inscription : 12/11/2008

Le Soulèvement d'Elas Empty
MessageSujet: Le Soulèvement d'Elas   Le Soulèvement d'Elas Icon_minitimeLun 15 Déc - 1:13

Le Soulèvement d'Elas Soulevementtestag6


.: Prologue
:.





Année 2123-Cité ouvrière de Nebeth.


C’était mercredi aujourd’hui et Darian n’avait pas école. Il aimait bien l’école. La maitresse était gentille et très jolie. Il disait tout le temps qu’un jour, il se marierait avec. Cette phrase faisait sourire ses parents à chaque fois.
Il avait 5 ans, était blond avec les yeux bleus. D’une taille normale pour son âge, il était plutôt en avance intellectuellement.

Darian était assis devant la télévision et semblait aspiré par la lucarne animée.
Tout à coup, son dessin animé se stoppa net et l’écran des informations apparut sur l’écran. Darian ne comprit pas tout de suite.

« Maman ! La télé, elle change les chaines toute seule ! »

« Qu’est-ce que tu racontes mon chéri? » répondit sa mère.

Elle arriva dans le salon et comprit en voyant la mention « Edition Spéciale » sur la télé.
Elle s’assit sur le canapé et Darian la rejoint.

« Maman, change de chaîne ! »

« Chut Darian ! » le coupa-t-elle sur un ton autoritaire.

Le présentateur avait la tête des mauvais jours, le visage triste et sombre.

« Chers téléspectateurs, désolé de chambouler vos programmes habituels. Le président Paniel va faire un communiqué dans les minutes qui suivent. »

L’image du journaliste disparut pour laisser place à celle d’une salle où étaient disposées plusieurs chaises sur 4 rangées de 4 chaises séparées par un chemin laissé libre.
Il y avait aussi une estrade avec un pupitre orné de micros faisant face aux chaises.
La décoration de la salle se voulait sobre mais chic. Les murs étaient tous couverts de tenture bleue nuit et semblaient d’une douceur incroyable.
Cependant, l’ambiance qui régnait dans la pièce se voulait tendue et la salle était pleine de journalistes qui occupaient tous les sièges disponibles.

Le président apparut de derrière les tentures des coulisses et vint se poser derrière le pupitre. Le silence se fit sans que la moindre parole soit prononcée.
C’était un homme de grande taille. Il était brun avec les tempes légèrement grisonnantes et avait les yeux bleus.
Il avait la cinquantaine bien portante et une carrure de sportif, sans bedaine. Son costume noir lui allait bien et était de très bonne facture.
Son regard scruta la salle, passant sur chacun des journalistes présents.

« Chers citoyens, vous n’êtes pas sans savoir que notre monde affronte une crise énergétique sans précédent. Les réserves de minerais de notre planète n’ont jamais été aussi basses.
Nos scientifiques estiment les réserves à 4% de leurs niveaux initiaux. Notre durée de vie énergétique est, d’après leurs calculs, d’environ 5 à 7 ans.
»


A cette annonce, la plupart des journalistes arrêtèrent d’écrire sur leurs carnets et se regardèrent, échangeant regards et paroles.
Tous regardaient le président d’un air abasourdi. Ils savaient que les ressources venaient à se faire rares mais ils ne pensaient pas que les niveaux étaient aussi bas.
Le président reprit son discours en haussant la voix pour couvrir le brouhaha ambiant.

« Devant l’urgence de la situation, j’ai décidé de lancer une vaste campagne de recueil de ressources. Pour cela, notre armée ira collecter les précieux minerais dont nous avons besoin.
Notre cible sera la planète Elas, riche en ressources et connue pour sa faible consommation d’énergie.


Je souhaite de tout cœur que mon homologue Elasian coopérera avec notre force armée. Si tel n’était pas le cas, je souhaite lui faire savoir que nous prendrons tout de même ces ressources et ce, par la force s’il le faut.

Merci de votre attention. »

Sur ce, le président Paniel repartit, ignorant le tapage provoqué par les journalistes et leurs questions.
Darian ne faisait plus de bruit à présent. Il fixait le visage de sa mère dont les joues étaient recouvertes de larmes.
Il n’avait pas saisit la gravité de l’intervention présidentielle. Seul un nom en particulier l’avait marqué : Elas, la planète d’où venaient ses parents.

« Dis maman, pourquoi tu pleures ? » lui demanda-t-il.

Celle-ci ne lui répondit pas, fixant l’écran lumineux comme hypnotisée par sa lueur.
Revenir en haut Aller en bas
Hedoniste

Hedoniste


Masculin Nombre de messages : 1370
Age : 36
Localisation : Dans le cimétière d'Echoriath, sur la tombe de Raziel
Date d'inscription : 12/11/2008

Le Soulèvement d'Elas Empty
MessageSujet: Re: Le Soulèvement d'Elas   Le Soulèvement d'Elas Icon_minitimeLun 15 Déc - 1:34

Le Soulèvement d'Elas Chapitre1essaiew5


15 ans étaient passés. Darian avait maintenant 20 ans.
Devant subsister au besoin de la famille, il n’avait pu suivre les études qu’il convoitait. Il était maintenant ouvrier du bâtiment.
Chaque jour, il se rendait au travail pour une journée à porter les blocs de béton qui allaient constituer les murs des nouvelles habitations. Il se tuait à la tâche chaque heure de boulot, ses articulations souffrant des poids soulevés.
Seul point positif : il possédait maintenant une puissante musculature.


La population avait connu un accroissement démographique important depuis les quinze années qui venaient de s’écouler, d’où la nécessité de nouveaux bâtiments.
Nombre d’immigrants venaient se réfugier sur Nekrarkon afin d’échapper à sa politique de récupération de ressources.

En se cachant ici, ils ne risquaient pas d’être tués lorsque leur planète serait attaquée. Mais la forte ségrégation qui les attendait sur Nekrarkon aurait raison de l’abnégation de bien d’entre eux qui repartiraient
pour un monde moins dur.


Elas n’avait pas voulu concéder ses ressources au peuple Nerkrakonien et fut attaquée. La totalité de la flotte fut appelée. La ligne de défense Elassiane fut brisée en un rien de temps. Une partie de l’armée
attaquante resta en garnison sur Elas afin de pouvoir extraire le précieux minerai.
Une part était cédée à Elas afin de subvenir à ses besoins minimum.


Cependant, la campagne ne s’arrêta pas à cette planète.
Le président Paniel avait élargi le plan de récupération à l’ensemble des systèmes solaires environnants.

Les Elassians présents sur Nekrarkon lors de l’annonce de l’assaut de leur planète il y a quinze ans avaient manifestés afin d’éviter le massacre mais le gouvernement fut sourd à leur plainte et leur voix fut brisée par le Service d’Ordre Citoyen (SOC), regroupement des pires raclures que pouvait contenir les quartiers malfamés du pays.

Aujourd’hui était un jour comme les autres. Gris, morne et répétitif.
Darian se leva à 7h00, mangea puis prit une douche avant de sortir de l’appartement familial pour se rendre au boulot. Il parcourut les rues de la cité sensible où ils habitaient à pied. Ici, il n’y avait pas plus de 10% de Nekrarkonien. On leur réservait les meilleurs postes et donc les meilleures payes, ce qui leur permettait de
s’offrir les meilleurs lieux de résidence.


Il arriva sur le chantier où il travaillait et la journée passa sans accroc.
Il repartit chez lui après huit heures de travail et décida de passer par un autre chemin pour rentrer. Il choisit de passer par le quartier résidentiel, s’il pouvait être appelé ainsi car il n’avait de résidentiel que le nom, où habitait une forte communauté Elassiane.
Les maisons qui constituaient le quartier étaient dans un état de délabrement important. Les toitures pleines de mousse se voûtaient dangereusement, laissant passer l’eau et plusieurs fenêtres avaient volées en éclats ou étaient condamnées par des planches en bois.


Darian vit alors une colonne de fumée se dégagée derrière les habitations. Il comprit que celle-ci venait de la rue perpendiculaire à celle où il se trouvait.
Il courut et, à mesure qu’il se rapprochait du croisement, il entendait des rumeurs se transformées en plaintes déchirantes.


Il arriva à la bifurcation et se dirigea vers la maison en flammes. Un attroupement s’était formé face à l’habitation et quelques membres de SOC étaient là, impassibles.
Au milieu, une femme pleurait et criait en regardant la maison. Elle était tenue par un homme qui la serrait contre elle.
Darian se mêla à la foule et se rapprocha de la femme en pleurs. C’est à cet instant, malgré le rugissement des flammes, qu’il comprit ce qu’elle hurlait.


« Mon fils ! Mon fiiils !!! »

Il la reconnut enfin. C’était une amie de ses parents. Il la connaissait de vue, tout comme son fils.

Ne voyant aucune réaction d’aucune des personnes présentes dans le rassemblement, il commença à enlever son manteau afin d’aller porter secours à l’enfant.

« Petit… » l’interpela une voix derrière lui.

Il se retourna et vit l’homme qui tenait la femme depuis tout à l’heure. Celui-ci le regarda et lui fit un signe négatif de la tête.
C’est à cet instant qu’une énorme langue de feu sortit de la fenêtre de la maison. La chaleur et les flammes à l’intérieur avaient enflammées les gaz de combustion, provoquant un embrasement de ceux-ci, ne laissant
aucune chance de survie à l’enfant dans la maison. Ce phénomène s’appelait le flash-over.


La mère poussa un hurlement qui déchira le cœur de Darian.

« Nooooooooooooooooooooon ! »

A cet instant, la femme parvint à se dégager des bras de l’homme et se dirigea vers les membres du SOC.

« Vous ! » lança-t-elle aux trois hommes
impassibles, « Vous êtes des monstres, vous n’avez rien fait pour sauver
mon enfant !
»


Elle commença à frapper le torse d’un des hommes, qui ne broncha pas. Darian savait maintenant ce qui allait se passer et il ne valait mieux ne pas s’interposer.
L’homme qui s’était fait frappé attrapa les poignets de la femme et la jeta à terre. Ensuite, ils la frappèrent tous les trois à grands coups de pieds dans le ventre.
Après plusieurs minutes de violence, ils se stoppèrent et partirent en regardant d’un air de défi chacune des personnes présentes.


Darian se sentit horriblement impuissant. Plusieurs personnes se dirigeaient vers la femme molestée. Lui ne bougeait pas, il fixait la maison qui n’allait plus tardée à s’écrouler. Il ne supportait plus ce traitement de paria qu’on leur infligeait.
Aujourd’hui, il avait pris sa décision, il allait lutter contre le pouvoir de Nekrarkon. Il ne lui restait plus qu’a trouver comment…
Revenir en haut Aller en bas
Hedoniste

Hedoniste


Masculin Nombre de messages : 1370
Age : 36
Localisation : Dans le cimétière d'Echoriath, sur la tombe de Raziel
Date d'inscription : 12/11/2008

Le Soulèvement d'Elas Empty
MessageSujet: Re: Le Soulèvement d'Elas   Le Soulèvement d'Elas Icon_minitimeSam 20 Déc - 0:14

Le Soulèvement d'Elas Chapitre2essaizg8



Quand il fut enfin rentré chez lui, Darian enleva son manteau et le jeta sur le canapé du salon après avoir claqué la porte d’entrée. Il était au bord de la crise de nerfs, faisant les cents pas devant l’écran de télévision. Il avait retenu sa rage durant tout le chemin du retour afin de ne pas se faire remarquer par les membres du SOC.

Il essayait toujours de se contenir mais il avait de plus en plus de mal à contrôler ses gestes. Il regarda ses mains, les plaçant droit devant lui, dans sa ligne de visée. Elles tremblaient. Fortement, intensément.
Il les serra du plus fort qu’il le put pour stopper les secousses. En vain.


Sa mère pénétra à cet instant dans la pièce. Elle s’approcha doucement de son fils, le regardant l’air étonné.
Elle essaya de prendre les mains de Darian dans les siennes mais celui-ci se détourna.

« Darian, que se passe-t-il ? Que t’arrive-t-il ? » demanda-t-elle

« C’est trop… c’est trop ! » souffla Darian, le regard dans le vide

« Quoi ? Qu’est-ce qui est trop ? Je ne comprends pas. »

« TOUT !! CETTE CITE ! CETTE VILLE ! CETTE VIE ! » explosa-t-il

Sa mère, surprise par la réaction violente de son fils, recula, plaçant ses bras devant sa poitrine dans un geste défensif. Au même instant, son père sortit de la cuisine où il prenait un café avec un ami.
Darian s’écroula à genoux, comme vidé par sa colère. Il avait les mains posées sur les yeux, les coudes en appui sur ses cuisses. Il sentait les larmes monter mais elles ne sortaient pas. Il avait le souffle court, haletant, comme après un effort intense.
Il regarda ses parents et leur ami. Au prix d’un terrible effort, il parvint à ouvrir la bouche, d’où aucun son ne sortit dans un premier temps. Il ferma la bouche puis la rouvrit.

« En revenant du boulot, j’ai pris par le quartier résidentiel. J’ai vu un nuage de fumée. C’était la maison des Olaf. Le feu avait déjà envahit l'habitation… »

Il parlait lentement, comme si les mots avaient du mal à sortir. Il reprit, laissant des blancs entre chaque phrase…

« Personne n’a bougé… J’ai rien pu faire… Son fils était dans leur maison et … il est mort. Sefria a… Elle a frappée un des membres du SOC. Ils l’ont tabassée. »

« Comment va-t-elle ? » s’inquiéta sa mère

« Je… je ne sais pas, je suis parti avant. Il y avait déjà des personnes qui s’occupaient d’elle. »

« Oh mon dieu ! Chéri, il faut aller la voir ! » dit elle à l’adresse de son mari « Je reviens vite mon cœur ».

Elle se releva en embrassant le front de Darian. Elle et son mari prirent leurs manteaux et sortirent de l’appartement.
Darian était maintenant seul avec l’ami de ses parents. Il le connaissait bien. Il s’appelait Peese Duncan et venait souvent manger ici. Darian l’appréciait particulièrement.
Peese s’approcha du jeune homme et lui attrapa le bras au niveau du biceps pour le relever.

« Allez fiston, viens t’asseoir avec moi dans la cuisine. Il faut qu’on parle. »

Darian le regarda l’air étonné sans comprendre. Il le fixa durant quelques secondes jusqu'à ce que celui-ci opine du chef.
Il le suivit dans la cuisine. Il s’assit, pensant que Peese allait faire la même chose. A la place, il se dirigea vers la cafetière, posée près de la plaque de cuisson. Attrapant le récipient en verre contenant le liquide noirâtre, il en proposa un à Darian qui le refusa poliment.
Après avoir rempli sa tasse, Peese s’assit enfin.

« Bien, ce que tu as vu aujourd’hui, je l’ai vu également dans ma jeunesse. Et tout comme toi, j’ai voulu me révolter, tout exploser, tuer le plus de Nekraroniens possible. Mais je ne l’ai jamais fait. » commença Peese

« Pourquoi ? »

« Par manque de temps, de conviction… De courage » répondit-il, une pointe de tristesse dans la voix à la fin de sa phrase. « Car j’avais une famille à protéger. Et aussi parce que l’occasion d’être efficace ne s’est pas présentée. »

Un léger silence se fit. Darian attendait la suite, ne comprenant pas vraiment ce que voulait dire Peese.

« Mais la donne a changée aujourd’hui. Il y a une organisation, puissante, solidaire et efficace. »

« Comment ? » s’étonna Darian « Mais je n’en ai jamais entendu parler. »

« Normal, elle n’est pas sur Nekrarkon. »

« Quoi ? Mais où alors ? »

« Tu as déjà entendu parler d’Elas n’est-ce-pas. »

« Bien sûr. »

« Eh bien, c’est là que se trouve cette organisation. Elle n’a pas encore eu l’occasion d’agir, c’est pour cela que peu de personnes en connaissent l’existence. Même tes parents ne sont pas au courant. »

« Mais pourquoi agir sur Elas, c’est ici que nous avons besoin d’eux ! » lança Darian, énervé.

« Non. Elas est toujours sous le joug de Nekrarkon. Et, avant de se lancer dans une vengeance, il faut se battre là où tout a commencé. »

Peese but quelques gorgées de café, laissant cette idée se faire un chemin dans les synapses de Darian.

« J’ai… j’ai les moyens de te faire rentrer dans cette organisation. Mais tout cela n’est pas sans danger. Et il y a tes parents aussi. Il faut penser à eux. Une fois parti pour là-bas, tu ne pourras pas faire marche arrière, j’aimerais que tu en sois conscient. » insista Peese.

Voyant que Darian allait donner sa réponse de suite, il anticipa :

« Je ne veux pas que tu me répondes tout de suite. Ton choix serait influencé par ce que tu viens de voir et ça ne serait pas bon. Je te laisse une semaine de réflexion et je veux que tu y réfléchisses réellement ! Ce n’est pas un choix anodin.Je te l'ai dit, une fois que ton décision sera prise, il sera impossible de te désister. Ta vie sera mise en jeu si tu rejoins Elas, penses-y. Sur ce, je te laisse, j’ai des rendez-vous qui m’attendent. »

Il se leva, ce que fit Darian de l’autre côté de la table. Il se dirigea vers lui et le serra dans ses bras durant quelques secondes.
Peese insista une dernière fois :


« Sois sûr de ton choix. Que tu n’es rien à regretter. »

Il sortit de la cuisine et avança en direction de la porte. Il l’ouvrit puis se retourna vers Darian.

« Oh! Et si tu en parles à tes parents, ne leur dit pas que l’idée vient de moi. » lança-t-il avec un clin d'oeil

Puis il ferma la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le Soulèvement d'Elas Empty
MessageSujet: Re: Le Soulèvement d'Elas   Le Soulèvement d'Elas Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Soulèvement d'Elas
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ter Aelis - Le Forum :: Wilwarin, Métropole Littéraire :: Tomes Longs-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser