Chante, idiot.

Prends une chanson, considère-la comme un vynil et tourne la en tous sens: trouve les deux sens, montre nous le bonus caché, donne à ton texte ce petit je ne sais quoi qui crisse et donne tant de charme aux vieux amplis.

Je commence, tu continues. D'accord mon bel humain?

Trois règles:

1- Une chanson: un texte.

2- Premier jet.

3- Du ressenti.

4- Espace libre aux commentaires, aux manifestes, aux mécontentements.

Dans le port d'Amsterdam

Il y a des marins qui chantent. Et moi, un je ne sais quoi qui me berce. Ces morts affreuses et ces rots retentissants m'assoupissent, font entrer en moi un je ne sais quoi de complaisant. Une complaisance intime entre le chanteur qui brûle et moi qui écoute.
"Et ça sent la morue jusque dans le coeur des frites". J'ai si faim, tu me charmes avec des braguettes qui se referment et des panses qui se frottent contre les cuisses de putains ivres.

Cet accordéon rance qui m'intrigue tant, qui expire d'un geste grave! C'est si triste pourtant ce musicien qui s'écrase, cet instrument qui expulse son dernier souffle en s'écrasant contre le trottoir. Triste ironie, son dernier son est celui de tous les jours, un cri étrange qui fait nous fait grincer des dents; pourtant toute sa vie il se sera efforcé d'être harmonieux et charmant, émouvant. Triste ironie semblable à celle d'un vieil homme: peu importe que notre vie soit brillante, la fin est commune. Un lit qui respire sous notre dos, qui se contorsionne au rythme de nos toux comme autant de soleils crachés.

Pourtant, quel beauté dans ces putains qui changent d'homme comme tu changes de rimes. Le long de verges mortes elles frottent leurs doigts fatigués de ne porter que du vide. Ces langueurs océanes qui fouettent les quais d'Amsterdam et ces marins qui fouettent de puanteur: image consternante de la petitesse humaine. Les voilà ces lames qui frappent le port; ils n'en sont que l'écume, cet échantillon éphémère qui se dresse un temps au-dessus de tout pour finir dans l'abysse, inconnu et parfois même invisible.

Courage Plumo

C'est gentil

J'actualiserais sans doute tout seul ce sujet, toujours est-il que je suis content d'avoir un petit espace réservé à cet effet. C'est défoulant, sans prétention, plutôt agréable, et pas non plus complètement perdu.

Pourvu qu'ils n'y trempent pas autre chose, je préfère encore l'aspect vierge immaculée de ce poste à la perspective terrifiante d'une vieille autoroute détrempée par le passage d'un trop grand nombre d'usagers.


Ceci étant, si ces messieurs les intellectuels daignaient poser leurs augustes derrière sur l'arrière banquette confortable d'un moment de détente et de délire lexical tout à fait décomplexé, je leur fais l'entrée gratuite: pas de péage, direct au bordel.

Même Ze Duel a plus d'allure.
C'est dire...

Merci pour le fou-rire. :laughing
T'as autant de classe que le slogan d'une publicité prônant l'anti-calcaire.

Citation :

Wikipedia a écrit:

Obscurantiste va.

(J'ai pas pu m'en empêcher, la tentation était trop grade - shame on me)

Franz a écrit:

Merci pour le fou-rire. :laughing
T'as autant de classe que le slogan d'une publicité prônant l'anti-calcaire.

Et c'est un tampax qui parle.

Cesse d'en remettre une couche.

Il faut bien pourtant, ça fuit.

Ca faisait dix-sept ans que tu attendais ça.
Au dernier moment, elle était indisposée.
Du coup, la nuit, tu te réveilles en sueur : "tampax, fuite !"
Et ensuite, tu cours, tu fuis.

Par le Paléo-Christ et son homéo-putain de mère, pourquoi suis-je persuadé que tu me connais?