Passage Secret

Tu te promènes avenue de mon cœur
Et observe toutes ces fontaines d'amour
T'arrêtant auprès des revendeurs de bonheur
Qui achèvent cette nuit et tressent le jour

Sa douce lumière repousse toute les peurs
Balayant la brume des ruelles étroites
Tu t'engages maintenant dans la rue des fleurs
A la couleur vive qui, sans doute te flatte.

S'ouvre alors la porte du temple au coffre d'or
N'aies pas crainte du mythique esprit protecteur
Il sommeille, attendant l'élue du fameux trésor..

En rouge les rimes pauvres.
En barré les mots à éviter.
En orange les choses auxquelles il faut porter une attention particulière.

Remarque 1 : Eviter les banalités.
Remarque 2 : Que des rimes pauvres, étoffe.
Remarque 3 : Ne force pas le "comptage" au départ mais la fluidité.
Remarque 4 : Manque de fluidité du aux liaisons oranges, rouges et barrés.
Remarque 5 : En musique, les accords, en poésie c'est la même. Tout doit se marier (ou s'opposer) sans que le lecteur sente une quelconque marque d'effort.
Remarque 6 : Ne surcharge pas d'adjectifs les groupes nominaux, ça alourdit la chose.

Voilà.
Hop suis plus là.
Allez, au coin, tu me retravailles ça fissa !

La "poésie" est un domaine vaste.
Tout ne se résume pas à l'exactitude de la métrique.
C'est, dirions nous, une sort de touche finale.
Surtout quand on débute.

Mais tout dépend des méthodes de travail bien sûr.
C'est la mienne, pas forcément celle de tous.