Muse amertume

MUSE AMERTUME

Funèbre timbre.

Macabre ton.

Dans la pénombre des ténèbres,
Et de la conspiration des palabres
Naît l'ombre et l'ambre de l'inspiration.

La Lumière d'un candélabre.

La condamnation des badinages.

L'aliénation du libertinage.

Elle est l'incarnation d'une polissonne,
D'un rire vocal.
L'oppression amoureuse
Et la flagellation inamicale.

Liquoreuse, si savoureuse.

Décembre sobre.
D'un sabre insalubre elle s'annonce.
Déséquilibre tranchant.
Novembre.
Déjà sous les décombres.
Un penchant moqueur.
Octobre.
Les vertèbres frissonnent.

Aventureuse, si bagarreuse.

L'oriflamme et sa lame blâme déjà sans rancœur
L'abdication lugubre du vainqueur,
Du séducteur Sans cœur.

C'est Elle,
Langoureuse et plantureuse
Ma lumière.

Puis la torpeur.

J'y arrive pas ça me pète les roubignoles.

Je vais prendre un café tiens.

(On est d'une humeur animale aujourd'hui ? Lapin

)

Autant les maladresses syntaxiques et les asyndètes (manque de cohésion entre phrase) mêlés à cette succesion phonique et similaire (paréchèse) gâtent la lecture, autant quelques trouvailles sont appréciables à l'esprit. Il manque pour ma part une mise en scène qui aurait renforcé l'opposition obscurité/lumière (et de surcroît, le thème), mise en scène que tu as esquissé avec ce vers :

Citation :: La Lumière d'un candélabre.

Il y a en effet cette inconsistance dans les vers, cette orgie phonique et le rythme saccadé qui déplaisent, et qui ressemblent beaucoup à cette mixture douteuse et bariolée que l'on sert aux bagnards au déjeuner. Toutefois, il n'y a pas d'incohérence dans ta démarche, malgré les défauts. L'éloquence est certes rudoyée - la muse n'est-elle pas associée à l'amertume ? - mais encore une fois l'inconsistance règne sur tes vers. Il y a cependant une antithèse que j'ai trouvé très jolie et sonore :

Citation :: l'ombre et l'ambre

Attention aux paronymes faciles aussi ; la sonorité oui, l'inconséquence entre les mots non : tu n'es pas dans ce cas Tron.

J'espère que ce commentaire ne te sera pas useless ; j'apprends petit à petit.

Funèbre timbre.
Macabre ton.

Dans la pénombre des ténèbres,
Et de la conspiration des palabres
Naît l'ombre et l'ambre de l'inspiration :
La Lumière d'un candélabre.

La condamnation des badinages.
L'aliénation du libertinage.

Elle est l'incarnation d'une belladone,
L'oppression amoureuse, l'affreuse obsession
De confessions sans concession.
Le bon Dieu sans clarté, frissonne.

Liquoreuse, si savoureuse.

Décembre,

D'un sabre insalubre elle s'annonce,
La monotone amazone.
Et pourtant d'un moqueur tranchant
Elle éteint, sous les décombres fumant
L'étincelle de mes yeux.

Aventureuse, si bagarreuse.

Novembre,

L'oriflamme et sa lame,
Oui... Blâment déjà sans rancœur
L'abdication lugubre du vainqueur,
Du séducteur Sans cœur,
Qui dominant les ficelles,
Aime la jouvencelle.

Octobre,

C'est Elle,
Langoureuse et plantureuse
Ma lumière.

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