Les Cafards.

Voici un autre texte sorti de mes dossiers, un autre essai sur les animaux, une autre prise de défense, une autre fin absurde.
Puis, encore un style aléatoire, une histoire bancale, des références particulières...
Enfin. J'espère que vous aimerez malgré tout ^^.

Les Cafards.

Messieurs, mesdames. Je pousse ici un grand cri de rage. Si si. Ne vous méprenez pas. N’allez pas confondre cette authentique « Œuvre d’art » avec les sublimes âneries que je vous sers habituellement. Il se trouve que, en notre vingt et unième siècle, époque bénie du chômage, de la crise économique, des droits de l’homme et de la tolérance, un petit insecte, avec qui nous partageons nos demeures, nos repas - Malheureusement, à cause du comportement égoïste d’une grande part de l’humanité, les concernés se voient obligés de manger dans le noir, sans couverts… - et multitude d’autres choses, subissent chaque jour des attaques répétés de la part de nos compatriotes. Je m’insurge.

Pour ceux qui, histoire de ne pas rompre avec les habitudes, n’ont rien compris à ce flots de complexismes 1 (Les mots de trois syllabes, tel « Compatriotes » sont des complexismes), je vais résumer. Le cafard est un martyr.

Quel que soit le temps, la situation politique, l’homme, à la vue de cette abominable incarnation du démon, redevint l’imbécile des cavernes. Avec une endurance hors du commun, maugréant une flopée de jurons particulièrement choquants, il vole jusqu’au drugstore voisin. Le vendeur, compatissant, lui donne immédiatement une dizaine de bonbonnes de poison, les mettant généreusement sur son ardoise: La maladie est contagieuse. De retour chez lui, l’homme enfile rapidement une combinaison radioactive, un masque à gaz en caoutchouc marron - Offert par le patron du magasin - puis, passe à l’attaque.
Alors qu’un brouillard verdâtre emplit lentement sa demeure, un détail sans importance lui revient à l’esprit. Sa famille au complet se trouvait dans le salon, en train de se liquéfier la cervelle face à film particulièrement stupide. Enfin. À présent, c’est leur organisme au complet qui se désagrège. Ils seront morts pour une bonne cause.

Cinq jours plus tard, les cafards sont de retour.

Nous ne pouvons lutter contre eux. Tous nos efforts sont vins. Quoi que nous fassions, ils ont toujours une longueur d’avance sur nous. Nous sommes les plus grands. Ils se reproduisent plus vite. Nous sommes les plus forts. Ils se sont adaptés à tous nos poisons, à tous nos coups. Un cafard ne meurt jamais à la première attaque. Le cafard est invincible. Le cafard dominera le monde.
Devant cette inéluctabilité, nous devons agir. Allions nous avec eux. Ou nous péririons tout, enseveli sous une masse grouillante d’insectes écœurants. J’en conviens, leur aspect est repoussant. N’y a t’il point d’excuses plus valables qui vous viennent à l’esprit ? Préférez-vous mourir, plutôt que de vous allier avec ce qui vous déplait ? À coup sur, les cafards aussi nous trouvent monstrueux. C’te grosse bestiasse toute rose, avec trois poils sur le caillou, pas de carapace, sans antennes. Qui, excepté nous, ne considère pas ca comme le summum de l’horreur ? Ainsi, nous restons campés sur nos positions isolationnistes, écrasant chaque jour, sans distinctions, les émissaires, les ouvriers, les mères de familles nombreuses. D’un coup de poing, nous mettons a mort, un père travailleur, qui ne reverra jamais ses petits enfants…

J’exagère un peu, certes. L’homme n’a pas que des défauts. Dans certains domaines, nous sommes au sommet de l’échelle ! Pointez un missile nucléaire sur un cafard. Il aura l’air très bête. Mais alors, vraiment, vraiment bête. Il va sans dire que la bombe atomique est une méthode des plus efficaces pour se débarrasser de la vermine sur pattes. Elle ne revient pas durant… Au moins un an !

Ils sont Invincibles, Omniprésents 2, Omnipotents 3… Les cafards sont nos dieux. Pardonnez nos fautes, seigneurs. Nous ne voulions point vous faire de mal. Seulement vous massacrer, vous égorger, vous décapiter, vous rayer de notre planète. Elle est belle la tolérance ! Mais est ce que c’est de notre faute ci le dieu d’amour cette apparence ? Çà n’induit pas en erreur, peut être ?

Spoiler:

Un texte pas commenté super Xupi arrive! tada! lol
non franchement c'est vraiment triste un texte non commenté, pour l'auteur, pour le contenu, pour le forum etc en plus des gens ont lu ce texte, je vous ai vu! il y a le décompte alors bon sang de bonsoir commentez même pour dire j'aime, j'aime pas, ça ça me semble pas bien, quitte à vous trompez, quitte à vous faire rembarrez, moi je fais du commentaire de bas étage mais je me dis que ça sert! bon fermeture de la parenthèse!
en fait j'ai vu ce petit texte chétif pas commenté, j'ai lu l'intro ( importance ou non, voir débat?) et beh c'est elle qui m'a arrêté je me suis dit encore un texte absurde, pff ça va être lourd je suis trop fatiguée je vais le briser si je le commente! et beh en fait non car en fait ça va, bizarrement à part quelques lourdeurs, et une fin en apothèose qui ne rend pas le ridicule il y a des passages pas mal, je sens que tu as le cul entre deux chaises avec ce style il faudra peut être du temps avant que tu puisses bien gérer ce genre.
j'aime pas les annotations de fin soit dit en passant.
J'aime bien le début avec la "dénonciation " du tiers monde mais cette tirenthèse, c'est entre tiret est très maladroite, dommage à exploiter!
en fait ton problème c'est que tu vas partout et tu te perds ce que tu fais moins il me semble dans les textes plus "persos"
Des passages m'ont fait sourire: le truc sur les complexismes, le génocide familiale, le début me rappelle l'intro du sketche de desproges sur les piles avec un récit en petites phrases. et par exemple ici un truc de trop, le masque offert par le vendeur, ça ces ajouts ça va à l'oral à l'écrit c'est lourd et de trop il me semble.
Bon idée de l'humain, son allure rose, c'est du déja vu mais soit. Je trouve que la fin s'essoufle malgré son ton en fanfare
Voila!