Mer.

Je trouve un peu laborieux le début.

Puis à partir du mot "mer", la seconde moitié en somme, c'ets plus digeste, comme si tes idées éparses avaient trouvé d'elles même un cheminement logique.

Et beh moi j'aime bien, tu as bien fait de le poster.
J'aime ce style haché, succession de mots ( au départ ça m'a fait penser un peu à Seb K, tu t'en es inspiré?)
c'est vrai que la seconde partie est plus recherché. Plus dans le vif du sujet. C'est bien mais un peu trop long à mon gout ce qui donne feu à des redondances, des fois trop d'adjectifs un ou deux suffirait.
Une ode à la mer, géniale mon côté marin ne peut que te dire merçi

Pour le Laborieux, je ne suis pas sur d'avoir tout pigé.
Dur à lire ?
Chiant à lire ?
Enfin. J'ai fait deux versions.
La classique améliorée.
Et la nettoyée.

Premiere :

Citation :

Etendue infinie.
Mouvement éternel.

Changeante.
Instable.

Mille Teintes.
Mille Formes.
Mille Aspects.
Mille Couleurs :

Ciel d’été.
Douce, Tranquille.
Océan de repos.

Nuit d’orage.
Menaçante.
Grondante.
Terrifiante.

Pluie d’étoiles.
Lumineuse.
Merveilleuse.

Pleine.
Herbes.
Calme.

Chatoyante.

Tant de teintes.
Une seule chose.
Un miroir.

Miroir des pensées.
Miroir des idées.

Reflet de la conscience.
Image des états d’âmes.
Mon âme. Mon cœur.
Changeante, dansante.

_

Mer.

Vent.
Fleuve.
Lac.
Nuit.

Tellement de visages.
Sans jamais déplaire.

Une amie.
Un amour.

Un rêve.

L’on ne peut que t’aimer.
Quiconque t’approche,
Se laisse envouter.

Sirène.

Ceux qui te touchent,
T’appartiennent a jamais.
S’ils s’éloignent.
Tu les rappelles.

Mer.
Mère.

Jamais je ne pourrais te quitter.
Jamais…

La deuxieme :

Citation :

Etendue infinie.
Mouvement éternel.

Ciel d’été.
Douce, Tranquille.
Océan de repos.

Nuit d’orage.
Grondante.
Terrifiante.

Pluie d’étoiles.
Lumineuse.
Merveilleuse.

Tant de teintes.
Une seule chose.
Un miroir.

Miroir des pensées.
Miroir des idées.

Mer.

Mon âme. Mon cœur.
Changeante, dansante.


Vent.
Fleuve.
Lac.
Nuit.

Tellement de visages.
Sans jamais déplaire.

Une amie.
Un amour.

Un rêve.

L’on ne peut que t’aimer.
Quiconque t’approche,
Se laisse envouter.

Sirène.

Ceux qui te touchent,
T’appartiennent à jamais.
S’ils s’éloignent.
Tu les ramènes.

Mer.
Mère.

Jamais je ne pourrais te quitter.
Jamais…

Je tâcherai de commenter ton texte en me basant uniquement sur la dernière version.

Au niveau de la forme, des maladresses de versification, on préconise une régularité des vers pour une meilleure sonorité lors de la lecture, un "écoulement" plus fluide. Même si il y a ce choix de vers courts, en strophes capricieuses (tercet, distique, monostiche), et une volonté de retour et d'enchaînement par cette forme : la lecture, la sonorité ne sont pas pour moi très efficace. Cela concerne la partie 1 du texte. Cela peut s'expliquer par :

1- les rimes manquantes

2- Une syntaxe coupée

3- donc une intonation désagréable

On nomme ces éléments phonologiques qui contribuent à la sonorité d'une phrase ou d'un vers : la prosodie.

Mais admettons, en dehors de mon avis et mes goûts, que cette forme soit un véritable choix de ta part. Qu'aurait-il fallu ?

1- des reprises syntaxiques, pour accentuer cette idée de retour dans la forme :

"Mille Teintes.
Mille Formes.
Mille Aspects.
Mille Couleurs :"

Pour le coup, cette strophe de l'autre version sonne très bien à mes oreilles. Reprise syntaxiques basés sur un parallélisme : l'homéoptote.

2- A défaut des rimes, il aurait fallu une alternance des rimes féminines/masculines. Qu'est-ce qu'une rime féminine ou masculine, eh bien une rime féminine c'est une rime dont le mot termine par un "e" ou "es"

ex : "Celui dont les pensers, comme des alouettes" rime féminine.

Et, au contraire, une rime masculine est une rime dont le mot ne termine pas par un "e".

ex : "Vers les cieux le matin prennent un libre essor" rime masculine.

En versification classique, depuis le XVIe siècle et la pléade, l'alternance une vraie régle. Le "e" final étant prononcé à l'époque, sans être comptabilié dans la métrique. Maintenant, même si le "e" est caduc, il reste vestige d'une poésie classique, mais pas seulement : il me semble qu'une rime féminine, même si le "e" n'est pas prononcé, donne une semi-ouverture à la rime ; donnant encore du sens à cette règle, un agrément sonore certain.

Pour parler rapidement du fond et du langage : j'ai l'impression que tu décris, tel un témoin, une nature exaltée, le narrateur la contemple, il suppute de conclusions métaphysiques.

Thème duquel la partie 2 développe une figure féminine qui revoie à cette nature.

Je ne dirai que quelques mots de cette partie : c'est plus ample, plus sonore, plus dans le ton. Elle est caractérisée par un discret lyrisme du désir je dirai ou alors carrément amoureux et métaphysique : "Rha, la nature est une femme qui vous presse contre ses gros nibards".

En somme, je n'ai pas aimé ce poème, j'ai tâché de commenter comme j'ai pu en essayant de comprendre (de surinterpréter sans doute ^^).