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 Ici l'écrit

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Ruby

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MessageSujet: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeDim 6 Sep - 0:41

Je posterai mes multiples versions ici
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeDim 6 Sep - 1:21

Elle avait tout de l’allure de la grand-mère, le dos courbé, les cheveux blancs. Elle s’appelait Mme Michel, et pourtant elle n’avait aucun chat. Qui avait pu oser lui donner un nom si banal, alors qu’elle était une mine de découvertes, d’aventures. Un réceptacle d’histoires. Un livre grand ouvert qui vous fait passer par toutes les émotions. La grand-mère rêvée, formée toute en douceur et en gentillesse. c’était tout comme. Bien qu’elle n’en ait pas le statut, elle était pour moi comme une grand-mère.
Ce qui la distinguait des autres, c’était son allure c’était son habillement.
Elle était toujours vêtue de vert. Toute une palette de vert: du pomme à l’anis.
Je me rappelle son long manteau vert et son écharpe tricotée main toute faite de dégradée.
Tel un animal sauvage, je me faisais apprivoiser. Je l’observai tout d’abord du coin de l’œil. Cette dame nature. Elle serait toujours plus vieille et sage pour moi. Même quand j’étais petit , elle était déjà dans l’étape de la vieillesse. Elle portait sur son visage les stigmates de son age mais cela ne la rendait pas hideuse. C’était comme un livre, un parchemin parsemé de marques marquant le temps et l’histoire. Avec le temps et devant ses multiples attentions je m’enhardis. Chaque matin en passant devant ma maison, elle s’arrêtait un bref instant et me faisait un salut de la main lorsque je l’observai au coin de la fenêtre me cachant à moitié derrière le rideau. Petit à petit je lui renvoya son salut. Je la croisai lors de sa promenade habituelle. La maison était une de ces étapes, ensuite elle se lançait corps et âme dans le chemin du verger qui bordait ma maison. Au début, je me mis tout simplement à la suivre discrètement, me cachant derrière les buissons puis je me mis à la hauteur et l’accompagna durant ces ballades. Je devins son compagnon. Au départ je me comportai comme un chien fou puis m’adapta à son rythme, jusqu’à marcher à son allure à ses cotés. J’étais une seconde canne, celle qui soutenait sa solitude. L’autre canne l’aidait à marcher. Certes elle était amoindrie mais on pouvait toujours déceler en elle une vitalité inassouvie. Son regard pétillait de jeunesse et en même temps on pouvait y lire tout son passé. Ses grands yeux verts sombres exprimaient ses émotions:ses yeux pétillaient lorsqu’elle riait. Des fois cependant pendant que nous discutions, je lisais ses expressions à travers ses regards. Je pouvais y découvrir des regrets, une tristesse passée malgré toute la joie qu’elle essayait de me transmettre chaque jour. Je l’appelai Dame Rainette. Quand je lui avais dit la première fois elle avait réagi par un grand éclat de rire. Je lui expliquait qu’elle me faisait penser à une grenouille, avec son allure toute verte.
Plus tard quand l’adolescence fut venue, je ne manqua aucun de ses rendez vous. Malgré les moqueries de mes amis. Je gardais cette habitude, j’aimais ce moment consacré à la promenade avec elle. J’y voyais toujours une occasion d’apprendre, de m’émouvoir.
La question était toujours d’actualité. Pourquoi toujours en vert? Pourquoi cette couleur? Il n’y a pas que moi qui me posait la question. C’était l’attraction du village.
La devinette éternelle. Et à chaque fois qu’on lui demandait, elle rétorquait avec malice que ça venait sûrement du fait qu’elle n’était pas encore mure.
Je l’accompagnai toujours, ces promenades devinrent avec le temps moins longues.
Puis je partis, faire ma vie. Mais je revenais toujours à la saison blanche, et dédiais un jour avec elle. On refaisait une promenade tous deux, l’un à côté de l’autre. Son habit verdure contrastant avec la neige recouvrant toute la nature. Elle était comme une rebelle, comme la réponse de la nature à l’étouffement.
Quand je revenais, je venais la chercher chez elle, j’attendais à son palier qu’elle se prépare. Désormais elle ne portait plus l’écharpe verte, elle la prenait a chaque fois en sortant mais me la tendait pour que je l’enroule autour de mon coup. Je protestais. Elle allait prendre froid. Ce n’était pas raisonnable. Elle me faisait taire d’un geste de la main et me couvrait le nez du haut de l’écharpe en laine.
Mais à chaque retour, je me faisais un devoir de lui redonner et elle n’en faisait aucun cas, elle récupérait l’écharpe et l’accrochait au porte manteau et me disait a bientôt.
Ce matin l’écharpe est resté pendu, bien que je sois venu. Elle ne répondit pas à mon appel. Je me suis interrogé, inquiété. Je suis allé enquêter auprès du voisinage c’est là que j’ai appris la lourde vérité. Elle était morte il y a un mois de là. La famille n’était pas revenu dans le pays encore pour récupérer ses affaires.
Je ne comprenais pas. Elle avait une famille, c’est la première fois que j’en entendais parler. Durant toutes les discussions que nous avions eu il n’en avait jamais été question. Et elle n’était plus là, qui allait verdir le paysage désormais? Je me précipitai dans la maison, je me doutais que comme la plupart des gens elle avait du cacher une clé de sa maison dans un des pots de fleur ou sous le paillasson de la porte d’entrée. Je farfouillai partout, les mains tremblantes comme si c’était une question de vie ou de mort. Je trouvai la clef, ouvrai la porte et me confronta à un mur de silence. Rien ne bougeait. J’appela Rainette. Aucune réponse. Son manteau n’était pas posé, il n’y avait que l’écharpe, dernière trace de son existence. Je la saisis. Elle avait disparu, toute de verte vêtue. Je repris le chemin du sentier, je refaisais la ballade tant habitué. Et je m’arrêtai sur ce banc, ou nous nous étions tant assis.
Je ne suis pas encore mure. Au souvenir de sa phrase fétiche, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes. Finalement elle avait été cueilli et maintenant c’est lui qui se sentait vieilli.

Hum faut que je reprenne,il y a beaucoup de répétitions et tout et il y a des phrases qui clochent mais là je vais pas réécrire donc je t’envoie ce que j’ai écrit. J’ai essayé de changer ce que tu m’as dit mais je suis pas sure d’avoir réussi. C’est surtout pour le coté je ne suis pas encore mure.
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeDim 6 Sep - 18:40

Vi, c'est mieux :)Par contre, le truc d'être 'mure' me gène toujours autant :p

Peut etre le faire trainer, genre : A chaque fois on lui posait la question qui n'était éludée par son rire si attendrissant, et rassurant.

Et a la fin, il y a un mot dans l'creux de l'écharpe :
"Ca y est, je suis arrivée a maturation. Je n'ai plus besoin de cette écharpe. Elle est pour toi."

Truc du genre :p
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeLun 7 Sep - 20:47

Je suis en courant d'air ok noté! bonne idée!
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeMer 9 Sep - 12:18

pas le temps de reprendre mon texte là, j'ai pas mon ordi avec moi, je pense t'envoyer une copie presque à la fin du délai, désolé impossible avant. Je vais rajouter ce que tu m'as dit , reprendre un peu mais je vois pas trop quoi rajouter de plus surtout qu'on a un impératif de deux pages
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeJeu 10 Sep - 18:35

Sans soucis. Je me rend compte que je vais peut être moi aussi être poussé par les délais.
Mais j'devrais le faire a temps Heureux
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeVen 11 Sep - 1:07

Pensez à la mise en page en bb-codes aussi Heureux
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeVen 11 Sep - 10:14

Hey!!! c'est notre salle privée ici!!!

c'est quoi mise en page en bb code?
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeVen 11 Sep - 10:56

A comment tu veux présenter ton texte.

En gras, en italique, avec des couleurs, les sauts de lignes a certains endroit. Etc.
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeDim 13 Sep - 23:48

J'ai refait des modifications. Mais vite fait. Je referais mieux mais je voulais avoir ton avis, j'ai fait des modifs d'après les coms et idées que tu m'as laissé.



Elle avait tout de l’allure de la grand-mère, le dos courbé, les cheveux blancs. Elle s’appelait Mme Michel, et pourtant elle n’avait aucun chat. Qui avait pu oser lui donner un nom si banal, alors qu’elle était une mine de découvertes, d’aventures. Un réceptacle d’histoires. Un livre grand ouvert qui vous fait passer par toutes les émotions. La grand-mère rêvée, formée toute en douceur et en gentillesse. c’était tout comme. Bien qu’elle n’en ait pas le statut, elle était pour moi comme une grand-mère.
Ce qui la distinguait des autres, c’était son allure c’était son habillement.
Elle était toujours vêtue de vert. Toute une palette de vert: du pomme à l’anis.
Je me rappelle son long manteau vert et son écharpe tricotée main toute faite de dégradée.
Tel un animal sauvage, je me faisais apprivoiser. Je l’observai tout d’abord du coin de l’œil. Cette dame nature. Elle serait toujours plus vieille et sage pour moi. Même quand j’étais petit , elle était déjà dans l’étape de la vieillesse. Elle portait sur son visage les stigmates de son age mais cela ne la rendait pas hideuse. C’était comme un livre, un parchemin parsemé de marques marquant le temps et l’histoire. Avec le temps et devant ses multiples attentions je m’enhardis. Chaque matin en passant devant ma maison, elle s’arrêtait un bref instant et me faisait un salut de la main lorsque je l’observai au coin de la fenêtre me cachant à moitié derrière le rideau. Petit à petit je lui renvoya son salut. Je la croisai lors de sa promenade habituelle. La maison était une de ces étapes, ensuite elle se lançait corps et âme dans le chemin du verger qui bordait ma maison. Au début, je me mis tout simplement à la suivre discrètement, me cachant derrière les buissons puis je me mis à la hauteur et l’accompagna durant ces ballades. Je devins son compagnon. Au départ je me comportai comme un chien fou puis m’adapta à son rythme, jusqu’à marcher à son allure à ses cotés. J’étais une seconde canne, celle qui soutenait sa solitude. L’autre canne l’aidait à marcher. Certes elle était amoindrie mais on pouvait toujours déceler en elle une vitalité inassouvie. Son regard pétillait de jeunesse et en même temps on pouvait y lire tout son passé. Ses grands yeux verts sombres exprimaient ses émotions:ses yeux pétillaient lorsqu’elle riait. Des fois cependant pendant que nous discutions, je lisais ses expressions à travers ses regards. Je pouvais y découvrir des regrets, une tristesse passée malgré toute la joie qu’elle essayait de me transmettre chaque jour. Je l’appelai Dame Rainette. Quand je lui avais dit la première fois elle avait réagi par un grand éclat de rire. Je lui expliquait qu’elle me faisait penser à une grenouille, avec son allure toute verte.
Plus tard quand l’adolescence fut venue, je ne manqua aucun de ses rendez vous. Malgré les moqueries de mes amis. Je gardais cette habitude, j’aimais ce moment consacré à la promenade avec elle. J’y voyais toujours une occasion d’apprendre, de m’émouvoir.
La question était toujours d’actualité. Pourquoi toujours en vert? Pourquoi cette couleur? Il n’y a pas que moi qui me posait la question. C’était l’attraction du village.
La devinette éternelle.La sempiternelle question. Mais à chaque fois qu’on l’interrogeait. Elle éludait la question en riant comme une enfant.
Je l’accompagnai toujours, ces promenades devinrent avec le temps moins longues.
Puis je partis, faire ma vie. Mais je revenais toujours à la saison blanche, et dédiais un jour avec elle. On refaisait une promenade tous deux, l’un à côté de l’autre. Son habit verdure contrastant avec la neige recouvrant toute la nature. Elle était comme une rebelle, comme la réponse de la nature à l’étouffement.
Par la suite je venais toujours la chercher. Il récupérait la clef caché sous le pot de fleur contenant une fougère abondante. Il frappait deux coups, tournait la clé puis entrait. Elle était toujours prête. Même quand il ne précisait pas l’heure à laquelle il devait venir la chercher. Déjà prête, revêtue de son manteau vert pomme. Il ne manquait plus que la fameuse écharpe tricotée, accrochée au porte manteau. Au début c’était qui se la mettait. Désormais elle ne portait plus l’écharpe verte, elle la prenait a chaque fois en sortant mais me la tendait pour que je l’enroule autour de mon coup. Je protestais. Elle allait prendre froid. Ce n’était pas raisonnable. Elle me faisait taire d’un geste de la main et me couvrait le nez du haut de l’écharpe en laine. C’était devenu un nouveau rituel. A chaque promenade, je la portais.
Mais à chaque retour, je me faisais un devoir de lui redonner avec respect et elle n’en faisait aucun cas, elle récupérait l’écharpe et l’accrochait au porte manteau et me disait a bientôt.
Ce matin l’écharpe est resté pendu, bien que je sois venu. Elle ne répondit pas à mon appel. Je me suis interrogé, inquiété. Je suis allé enquêter auprès du voisinage c’est là que j’ai appris la lourde vérité. Elle était morte il y a un mois. De la belle mort me dirent ils. Chez elle. Une crise cardiaque, elle n’avait rien senti. La famille n’était pas revenu dans le pays encore pour récupérer ses affaires.
Je ne comprenais pas. Elle avait une famille, c’est la première fois que j’en entendais parler. Durant toutes les discussions que nous avions eu il n’en avait jamais été question. Et elle n’était plus là, qui allait verdir le paysage désormais? Je me précipitai dans le sentier menant à la maison, plus d’une fois parcouru. Je saisis la clef fébrilement, ouvris la porte et me confronta à un mur de silence. Rien ne bougeait. J’appela Rainette. Aucune réponse. Son manteau n’était pas posé, il n’y avait que l’écharpe, dernière trace de son existence.Elle était là posé tel une offrande, avec un post it vert anis collé dessus. Des mots écrits comme à l’école. Elle avait laissé un mot: « C’est le moment. Je suis arrivée à maturation. Je n’en ai plus besoin. Elle est à toi. «
Je pris l‘écharpe. Elle avait disparu, toute de verte vêtue. Je repris le chemin du sentier, refaisant la ballade habituelle. Et je m’arrêtai sur ce banc, ou nous nous étions tant assis.
Verte. Pas encore mure , c’était donc ça le mystère. Au souvenir de ses prunelles couleur verte émeraude comme la pierre serti qui ornait l’anneau que je sentais quand je lui tenais la main, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes. Finalement elle avait été cueilli et maintenant c’est lui qui se sentait vieilli.
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeLun 14 Sep - 15:02

Citation :
Par la suite je venais toujours la chercher. Il récupérait la clef caché sous le pot de fleur contenant une fougère abondante. Il frappait deux coups, tournait la clé puis entrait. Elle était toujours prête. Même quand il ne précisait pas l’heure à laquelle il devait venir la chercher.

Passage a la 3eme personne, alors que c'est la 1ere tout du long Neutre

Citation :
Au souvenir de ses prunelles couleur verte émeraude comme la pierre serti qui ornait l’anneau que je sentais quand je lui tenais la main, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes.
Au souvenir de ses prunelles émeraudes, comme la pierre serti ornant l’anneau que je sentais en lui tenant la main, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes.

'fin c'est une proposition, mais ca m'parait un peu lourd ta proposition avec tous les 'qu' , ne donnant pas assez de pauses. J'pense que la fin est tristes, mais elle doit rester légère.


Manque plus que la mise en page Tire la Langue
Parce que quand on le lit d'un coup, ca assome tout ce blanc lol
j'commence des maintenant ma partie (pas été la du week end Triste)
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeLun 14 Sep - 20:21

J'ai réécrit ça vite fait hier!
ok je prends note de tes remarques , je corrige dans la semaine
refais mise en page et tutti quanti dès que j'ai le temps si je l'ai j'espère! et le net aussi!
oui je voudrais bien voir ou t'en es de ta partie!
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeMar 15 Sep - 0:05

Je rectifierai pour la personne c'est juste que j'étais dans l'avion et je me rappelai plus du texte déja tapé d'ou la confusion et j'ai juste ajouté ce que j'ai écrit sur l'ancien texte vite fait donc pas de vérif!

Carrément tout changé car ça fait trop lourd! ton avis?
Au souvenir de ses prunelles émeraudes,de sa douce main qu'elle refermait sur la mienne, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes.


Proposition de mise en page sans ajout des modifs:


Vieillesse Verte


Elle avait tout de l’allure de la grand-mère, le dos courbé, les cheveux blancs.
Elle s’appelait Mme Michel, et pourtant elle n’avait aucun chat.
Qui avait pu oser lui donner un nom si banal?! alors qu’elle était une mine de découvertes, d’aventures. Un réceptacle d’histoires. Un livre grand ouvert qui vous fait passer par toutes les émotions.
La grand-mère rêvée, formée toute en douceur et en gentillesse. Bien qu’elle n’en ait pas le statut, elle était pour moi comme une grand-mère.

Ce qui la distinguait des autres, c’était son allure c’était son habillement.
Elle était toujours vêtue de vert. Toute une palette de vert: du pomme à l’anis.

Je me rappelle son long manteau vert et son écharpe tricotée main toute faite de dégradée.

Tel un animal sauvage, je me faisais apprivoiser. Je l’observai tout d’abord du coin de l’œil. Cette dame nature. Elle serait toujours plus vieille et sage pour moi. Même quand j’étais petit , elle était déjà dans l’étape de la vieillesse. Elle portait sur son visage les stigmates de son age mais cela ne la rendait pas hideuse. C’était comme un livre, un parchemin parsemé de marques marquant le temps et l’histoire. Avec le temps et devant ses multiples attentions je m’enhardis. Chaque matin en passant devant ma maison, elle s’arrêtait un bref instant et me faisait un salut de la main lorsque je l’observai au coin de la fenêtre me cachant à moitié derrière le rideau. Petit à petit je lui renvoya son salut. Je la croisai lors de sa promenade habituelle. La maison était une de ces étapes, ensuite elle se lançait corps et âme dans le chemin du verger qui bordait ma maison.

Au début, je me mis tout simplement à la suivre discrètement, me cachant derrière les buissons puis je me mis à la hauteur et l’accompagna durant ces ballades. Je devins son compagnon. Au départ je me comportai comme un chien fou puis m’adapta à son rythme, jusqu’à marcher à son allure à ses cotés.
J’étais une seconde canne, celle qui soutenait sa solitude. L’autre canne l’aidait à marcher. Certes elle était amoindrie mais on pouvait toujours déceler en elle une vitalité inassouvie. Son regard pétillait de jeunesse et en même temps on pouvait y lire tout son passé.

Ses grands yeux verts sombres exprimaient ses émotions:ses yeux pétillaient lorsqu’elle riait. Des fois cependant pendant que nous discutions, je lisais ses expressions à travers ses regards. Je pouvais y découvrir des regrets, une tristesse passée malgré toute la joie qu’elle essayait de me transmettre chaque jour.
Je l’appelai Dame Rainette. Quand je lui avais dit la première fois elle avait réagi par un grand éclat de rire. Je lui expliquait qu’elle me faisait penser à une grenouille, avec son allure toute verte.


Plus tard quand l’adolescence fut venue, je ne manqua aucun de ses rendez vous. Malgré les moqueries de mes amis. Je gardais cette habitude, j’aimais ce moment consacré à la promenade avec elle. J’y voyais toujours une occasion d’apprendre, de m’émouvoir.


La question était toujours d’actualité. Pourquoi toujours en vert? Pourquoi cette couleur? Il n’y a pas que moi qui me posait la question. C’était l’attraction du village.
La devinette éternelle.La sempiternelle question. Mais à chaque fois qu’on l’interrogeait. Elle éludait la question en riant comme une enfant.


Je l’accompagnai toujours, ces promenades devinrent avec le temps moins longues.
Puis je partis, faire ma vie. Mais je revenais toujours à la saison blanche, et dédiais un jour avec elle. On refaisait une promenade tous deux, l’un à côté de l’autre. Son habit verdure contrastant avec la neige recouvrant toute la nature. Elle était comme une rebelle, comme la réponse de la nature à l’étouffement.

Par la suite je venais toujours la chercher. Il récupérait la clef caché sous le pot de fleur contenant une fougère abondante. Il frappait deux coups, tournait la clé puis entrait. Elle était toujours prête. Même quand il ne précisait pas l’heure à laquelle il devait venir la chercher. Déjà prête, revêtue de son manteau vert pomme. Il ne manquait plus que la fameuse écharpe tricotée, accrochée au porte manteau. Au début c’était qui se la mettait. Désormais elle ne portait plus l’écharpe verte, elle la prenait a chaque fois en sortant mais me la tendait pour que je l’enroule autour de mon coup. Je protestais. Elle allait prendre froid. Ce n’était pas raisonnable. Elle me faisait taire d’un geste de la main et me couvrait le nez du haut de l’écharpe en laine. C’était devenu un nouveau rituel. A chaque promenade, je la portais.
Mais à chaque retour, je me faisais un devoir de lui redonner avec respect et elle n’en faisait aucun cas, elle récupérait l’écharpe et l’accrochait au porte manteau et me disait a bientôt.

Ce matin, le rituel fut brisé. Elle ne répondit pas à mon appel. Je me suis interrogé, inquiété. Je suis allé enquêter auprès du voisinage c’est là que j’ai appris la lourde vérité. Elle était morte il y a un mois. De la belle mort me dirent ils. Chez elle. Une crise cardiaque, elle n’avait rien senti. La famille n’était pas revenu dans le pays encore pour récupérer ses affaires.
Je ne comprenais pas. Elle avait une famille, c’est la première fois que j’en entendais parler. Durant toutes les discussions que nous avions eu il n’en avait jamais été question.

Et elle n’était plus là, qui allait verdir le paysage désormais?

Je me précipitai dans le sentier menant à la maison, plus d’une fois parcouru. Je saisis la clef fébrilement, ouvris la porte et me confronta à un mur de silence. Rien ne bougeait. J’appela Rainette. Aucune réponse.

Son manteau n’était pas posé, il n’y avait que l’écharpe, dernière trace de son existence.Elle était là posé tel une offrande, avec un post it vert anis collé dessus. Des mots écrits comme à l’école.
Elle avait laissé un mot: « C’est le moment. Je suis arrivée à maturation. Je n’en ai plus besoin. Elle est à toi. «

Je pris l‘écharpe. Elle avait disparu, toute de verte vêtue. Je repris le chemin du sentier, refaisant la ballade habituelle.
Et je m’arrêtai sur ce banc, ou nous nous étions tant assis.
Verte. Pas encore mure , c’était donc ça le mystère.
Au souvenir de ses prunelles émeraude comme la pierre serti qui ornait l’anneau que je sentais quand je lui tenais la main, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes.

Finalement elle avait été cueilli et maintenant c’est lui qui se sentait vieilli.

Hum c'est un essai, donne moi ton opinion.
En relisant tout le texte je le trouve très mauvais mais là vraiment pas le temps de le reprendre
j'espère pouvoir le reprendre si j'ai le net avant le dead line j'ai le net par intermittences jusqu'à demain mais je ne suis pas à l'ordi car je suis a bristol, recherche d'apparts et tout
au pire j'espere que cela suffira...

Tiens moi au courant!
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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeMer 16 Sep - 22:21

Vieillesse Verte

Madame Nerbas, de loin elle avait bien l’allure d’une personne âgée: le dos courbé, les cheveux blancs attachés en chignon.Mais ce n’était pas une banale vieille. Pour moi, elle était une mine de découvertes, d’aventures. Un réceptacle d’histoires. Un livre grand ouvert qui vous fait passer par toutes les émotions.
La grand-mère rêvée, boule de douceur et de gentillesse. Bien qu’elle n’en ait pas le statut, elle était pour moi comme une grand-mère.

Ce qui la distinguait de toutes les autres c’était surtout son habillement.
Toujours vêtue de vert. Toute la palette, du très clair anis au sombre forêt. C’Est-ce qui m’avait frappé chez elle. C’Est-ce qui m’avait intrigué. C’Est-ce qui m’avait attiré.

Je me rappellerais toujours de ce long manteau et de cette écharpe en laine verts.

Tel un animal sauvage, je me faisais apprivoiser. Je l’observai tout d’abord du coin de l’œil. Cette dame nature. Elle serait toujours plus vieille et sage que moi

Même petit , elle était déjà ainsi.
Elle portait sur son visage les stigmates de son age mais cela ne la rendait pas hideuse.Au contraire, c’était comme un livre, un parchemin parsemé d’écritures marquant l’histoire.
Avec le temps et devant ses multiples attentions je m’enhardis. Chaque matin en passant devant ma maison, elle s’arrêtait un bref instant et me faisait un salut de la main lorsque je l’observai au coin de la fenêtre me cachant à moitié derrière le rideau. Petit à petit je lui renvoya son salut. Je la croisai lors de sa promenade habituelle. Ma maison était une de ces étapes, ensuite elle se lançait corps et âme dans le chemin du verger.

Au début, je me mis tout simplement à la suivre discrètement, me cachant derrière les buissons puis je me mis à sa hauteur et l’accompagna durant ces ballades. Je devins son compagnon. Au départ je me comportai comme un chien fou puis m’adapta à son rythme, jusqu’à marcher à son allure à ses cotés.
J’étais une seconde canne, celle qui soutenait sa solitude. L’autre canne l’aidait à marcher. Certes elle était amoindrie mais on pouvait toujours déceler en elle une vitalité inassouvie. Son regard pétillait de jeunesse et en même temps on pouvait y lire tout son passé.

Ses grands yeux verts sombres exprimaient ses émotions: ses yeux brillaient de milles éclats lorsqu’elle riait. Pendant que nous discutions, je lisais ses expressions à travers ses regards. Je pouvais y découvrir ses regrets, une tristesse passée malgré toute la joie qu’elle essayait de me transmettre chaque jour.
Je l’appelai Dame Rainette. Quand je lui avais dit la première fois elle avait réagi par un grand éclat de rire. Je lui expliquait qu’elle me faisait penser à une grenouille, avec sa panoplie verte.


Plus tard quand l’adolescence fut venue, je ne manqua aucun de ses rendez vous. Malgré les moqueries de mes amis. Je gardais cette habitude, j’aimais ce moment consacré à la promenade avec elle. J’y voyais toujours une occasion d’apprendre, de m’émouvoir.


La question était toujours d’actualité. Pourquoi toujours en vert? Pourquoi cette couleur? Il n’y a pas que moi qui me posait la question. C’était l’attraction du village.
La devinette éternelle.La sempiternelle question. Mais à chaque fois qu’on l’interrogeait. Elle éludait la question en riant comme une enfant.


Je l’accompagnai toujours, ces promenades devinrent avec le temps moins longues.
Puis je partis, faire ma vie. Mais je revenais toujours à la saison blanche, et dédiais un jour avec elle. On refaisait une promenade tous deux, l’un à côté de l’autre. Son habit verdure contrastant avec la neige recouvrant toute la nature. Elle était comme une rebelle, comme la réponse de la nature à l’étouffement.

Par la suite je venais toujours la chercher. Je récupérai la clef caché sous le pot de la fougère. Je frappai deux coups, tournai la clé puis entrait. Elle était toujours prête. Même quand je ne précisai pas l’heure à laquelle je devais venir la chercher. Déjà prêparée, revêtue de son manteau vert pomme. Il ne manquait plus que la fameuse écharpe tricotée, accrochée au porte manteau. Au début c’était elle qui la mettait. Désormais elle ne portait plus l’écharpe verte, elle la prenait a chaque fois en sortant mais me la tendait pour que je l’enroule autour de mon coup. Je protestais. Elle allait prendre froid. Ce n’était pas raisonnable. Elle me faisait taire d’un geste de la main et me couvrait le nez avec le haut de l’écharpe en laine. C’était devenu un nouveau rituel. A chaque promenade, je la portais.
Mais à chaque retour, je me faisais un devoir de lui redonner avec respect, elle récupérait l’écharpe et l’accrochait au porte manteau et me disait a bientôt.

Ce matin, le rituel fut brisé. Elle ne répondit pas à mon appel. Je me suis interrogé, inquiété. Je suis allé enquêter auprès du voisinage c’est là que j’ai appris la lourde vérité. Elle était morte il y a un mois. De la belle mort me dirent ils. Chez elle. Une crise cardiaque, elle n’avait rien senti. La famille n’était pas encore revenu dans le pays pour récupérer ses affaires.
Je ne comprenais pas. Elle avait une famille, c’est la première fois que j’en entendais parler. Durant toutes les discussions que nous avions eu il n’en avait jamais été question.

Et elle n’était plus là, qui allait verdir le paysage désormais?

Je me précipitai dans le sentier menant à la maison, plus d’une fois parcouru. Je saisis la clef fébrilement, ouvris la porte et me confronta à un mur de silence. Rien ne bougeait. J’appela Rainette. Aucune réponse.

Son manteau n’était pas posé, il n’y avait que l’écharpe, dernière trace de son existence.Elle était là posé tel une offrande, avec un post it vert anis collé dessus. Des mots écrits comme à l’école.
Elle avait laissé un mot: « C’est le moment. Je suis arrivée à maturation. Je n’en ai plus besoin. Elle est à toi. «

Je pris l‘écharpe. Elle avait disparu, toute de verte vêtue. Je repris le chemin du sentier, refaisant la ballade habituelle.
Et je m’arrêtai sur ce banc, ou nous nous étions tant assis.
Verte. Pas encore mure , c’était donc ça le mystère.
Au souvenir de ses prunelles émeraude comme la pierre serti qui ornait l’anneau que je sentais quand je lui tenais la main, un sourire s’étira sur mon visage baigné de larmes.

Finalement elle avait été cueilli et maintenant c’est lui qui se sentait vieilli.
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Ruby

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MessageSujet: Re: Ici l'écrit   Ici l'écrit Icon_minitimeSam 19 Sep - 13:05

quelques petits changements
au debut mets juste elle netait pas banale.
enleve le meme petit elle etait deja ainsi.
pour la fin au souvenir de ses prunelles emeraudes, un sourire setira sur son visage baigne de larmes.
desole je suis sur un clavier anglais je galere et je pourrais pas surement repasser.
jespere que le visu est bientot termine je te le laisse y ajouter lecrit et tout poster pour la date demande je crois demain
je reviens semaine prochaine bisous
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