On se connaît ?

Il Approche doucement sa
tignasse pleine de feuilles, vêtements troués, pieds de festivalier
(mais si les pieds tout noir tout cracra).
Groumpf, faire l'Hermite ça rend pas classe, heureusement que cette muse est passée par là.
Elle sait faire plein de grimaces, elle est charmante, drôle, intelligente, elle a un sourire taquin et des yeux plein de malice... Bon bref...

Je devrais peut-être chasser la flemme de mon corps, pour voir ce qu'il y a d'neuf dans la cité. C'est parti pour deux jours de marche, hop hop.
[Un petit millier de pas plus loin] Pfiou, Ter Aelis, Terre lointaine, oui ! .
Enfin arrivé. Han ! Je devrais peut-être passer par belthil d'abord...

[Finissant sur les rotules] "Tiens des revenants, c'est bon je surf sur le mascaret, je vais me joindre à eux."

Je me demande à quoi ressemble mon petit taudis, depuis longtemps abandonné.
Je vais devoir décrasser c'te chose moi ! Snif, en attendant il faut que je retrouve de quoi me racheter des pinceaux pour débutant T_T et de la toile bon marché beuh...

L'elfe passait dans belthil par un plein hasard, pour une vulgaire histoire de papier et tout ça ...
Passant au niveau de l'arrivée, il aperçut dans la foule, un espèce de euh, homme des arbres, hermite crotteux, avec une tignasse pourtant reconnaissable.
Intrigué l'elfe s'approcha, de l'homme, y reconnaissant finalement ...

-Hé, mais, mais, mais ...
Ita, il t'est arrivé quoi pour que tu sois aussi peu ragoutant ?
On se demandé ou tu étais partit trainée ...

Regardant son ami d'un air consterné. Il le prit par l'épaule l'entrainant.

-Allez viens, on va te trouver un peu de matos, et de quoi te refaire des trucs décents rapidement, là tu fais vraiment pouilleux ...

BON APPÉTIT BIEN SÛR !

Et re-bienvenue ici, cher monsieur (;
Pour les pinceaux & la toile, vous en trouverez tout un tas à Atalantë, dans les fatras du Collège ou perdus, entre deux galeries, au Consortium : )

(Mais si vous êtes gentils, je peux vous introduire à tous mes revendeurs … :° Il suffit de demander.)

De sa chambre de l'académie et à l'aide d'une longue vue, la lutine détaillait l'olibrius fraîchement débarqué sur la terre de Belthil.

Avec sa trogne en mousse, il était trop mignon ce nouvel arrivant. Nahïs lui aurait bien fait un calin, mais se retient. Trop de calins tue les calins. Et puis elle était trop loin.

Et puis... elle avait la langue collée de ne pas lui parler souvent, il était là mais c'était un fantôme. Il était trop loin ça ne comptait pas, elle voulait dire Game over pour tout recommencer. Sauf que ça n'était pas possible.

Elle serait sa muse ici aussi, dans ce pays aux arts imaginés. Elle serait là de loin pour remplir sa boîte de messages et souffler dans le vent des secrets coquins...

"Je suis toujours dans le clocher..."

La voix nasillarde du gobelin portait étonnamment loin. Il faut avouer qu'à une heure si tardive, son cri de défi résonnait sur toute la place vide de la Cathédrale, et ne trouvait que pour seules oreilles attentives celles des chats gris et des chats-huants.

Profitait que personne ne le remarqua, l'être verdâtre se mit en tête de descendre de son perchoir, où il était resté nicher depuis plus de vingt jours, période durant laquelle il s'était vautré dans une faignantise des plus luxueuse.

Malheureusement pour lui, le manque d'exercice de ces derniers jours avait quelque peu ramolli ses réflexes de crapahuteur; et, au bout de quelques petits sauts mal assuré, il finit par lâcher prise de son perchoir.

Jamais le sol ne lui parut à la fois si proche et si lointain...

Sboum !

Le contact à l'atterrissage se fit cependant beaucoup plus doux qu'à l'accoutumée. Au bout de quelques instants d'égarement, il se rendit à l'évidence : il venait de tomber dans un nid moelleux et molletonné, digne des lits les plus confortables de Belthil.

Toutefois, Itadakimasu n'apprécia pas avec le même opportunisme de se retrouver avec un gobelin greffé dans la chevelure...

Cassiopée était restée bien songeuse assise face à l’océan. Bien qu’elle ait installé sa demeure principale à Echoriath, elle ne pouvait s’empêcher de venir flâner sur les plages d’Atalante pour y sentir l’iode et le parfum des îles. Paresseuse, elle remonta l’estran encore gris des ombres de la nuit, pour se diriger vers le collège où elle devait travailler auprès de Smirtnoff.
Soudain, son regard fut attiré par une espèce de cabanon conçu de branches grossièrement tissées et de boue asséchée. Devant la porte, une sorte d’ours mal léché contemplait la construction branlante d’un air dubitatif. Elle décida de s’approcher de lui, quand Sephi 4*4 la précéda tout en se proposant pour lui offrir un coup de main dans la réparation de sa cabane.
C’est alors qu’un olibrius grimaçant atterrit dans l’énorme tignasse du semi-sauvage.
Comme il se démenait pour tenter de décrocher la poigne qui lui arrachait les cheveux, Cassiopée entreprit un pas en avant :

- Puis-je vous aider ? Vous semblez en bien mauvaise posture.

Saluant Sephi 4*4 d’un signe de tête, elle observait la bête aux prises avec les boucles duveteuses du nouvel arrivant.