Maudit soit celui qui un jour,
Décida que chacun devrait,
Aller au champ et aux labours,
Pour le bon grain et pour l’ivraie.
Maudit soit celui qui toujours,
Chante encor’ un tel couplet,
Qui n’en a que faire de l’amour,
Et de l’eau fraîche s’il vous plait.
Je vous le dis pour couper court,
A ces rumeurs dites en excès,
A vos idées sur mon discours,
De mon cerveau je donne l’accès.
Je n’habille pas ma prose d’atours,
Mais je sais qu’il n’est pas laid,
De pouvoir jouir sans détours,
Ou de se ravir le palais.
Sans vouloir vous donner un cours,
Mettez votre travail à l’arrêt.
Comme moi arrêtez tout concours,
A ces bandes de coupe-jarrets,
Du haut de leur ivoirienne tour,
Où les bévues et les méfaits,
Sont réalisés tour à tour.
Le capitalisme en effet,
Est en ces sombres et tristes jours,
Le pire des maux, la pire des plaies,
Que l’homme durant son séjour,
En cette terre affronterait.
Mes arguments tourneraient court
Si mes lecteurs je n’informais
Qu’il m’est simple de faire des discours
Alors que je n’agis jamais
Mes arguments deviendraient lourds
Si à la fin je n’exprimais
Que je suis un peu balourd
Et que je ne travaille jamais