(Et le défunt jamais ne sut qu'il mourût...)
Il s’avance vers l’ombre.
Quand l’arbre se redresse,
Dressé devant l’irréel, il le salue et serre les poings.
Il a déposé le corps à ses pieds
Et la Terre, partenaire de perfection, se combine au vivant.
Alors les vers l’envahissent et se nourrissent de l’oubli.
Il ferme les yeux.
Elan de survie pour ne plus se souvenir.
Chair dédiée aux messagers de la mort, tu t’enfonces sans bruit.