Loin des portraits chinois.

Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l'étambot,
La célérité de la rampe,
L'énorme passade du courant
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.

Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le comfort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l'éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce Vaisseau.
Repos et vertige
A la lumière diluvienne
Aux terribles soirs d'étude.

Car de la causerie parmi les appareils, - le sang,
les fleurs, le feu, les bijoux, -
Des comptes agités à ce bord fuyard,
- On voit, roulant comme une digue au delà de la route hydraulique motrice :
Monstrueux, s'éclairant sans fin - leur stock d'études ;
Eux chassés dans l'extase harmonique,
Et l'héroïsme de la découverte.

Bonjour à tous ! Etant assez timide quand il s'agit d'aborder des gens, Rimbaud a eu la gentillesse de me tenir la main et de parler pour moi.
J'espère pouvoir apprendre à connaître cet étrange espace qui semble ne pas avoir de limites, autant de promesses de découverte.

A très bientôt au fil des mots...

Et bienvenue à toi, jolie Molly. Je remercie également Rimbaud, si il t'a aidé à trouver ton chemin parmi nous.

Je dois dire que, ne connaissant pas ce poème spécifiquement, j'ai eu un bref moment de surprise en pensant que c'était toi qui avait écrit le poème.

Il s'agit en fait de Mouvement des Illuminations.

Merci de l'accueil!

Dans mon souvenir, tener agnus, tu étais un peu moins velue : mais c'est le même regard, la même expression sur cet avatar. Je suis rassuré. Pia m'a expliqué que tu te sentais un peu perdue dans notre foutoir bariolé ; les premiers contacts doivent être exotiques et difficiles, sinon ce n'est pas drôle. Il faut patauger quelques temps.

Un autre pays, d'autres gens autour de soi, agités d'une façon un peu bizarre ; quelques petites vanités en moins, dissipées, quelque orgueil qui ne trouve plus sa raison, son mensonge, son écho familier, et il n'en faut pas d'avantage ; la tête vous tourne, et le doute vous attire, et l'infini s'ouvre rien que pour vous : un ridicule petit infini et vous tombez dedans...

Bonjour.

Et moi qui croyais que tu comprendrais cette inquiétude de prise de parole face à l'inconnu...

Une à une leur espèce de tête est venue se taire dans le cercle cru de la lampe. Ce n'est pas tout à fait la nuit qu'ils ont au fond des orbites, c'est presque encore du regard, mais en plus doux, comme les gens qui savent.

Et toc!

Oulaaa ! Jamais personne n'avait osé dire "et toc" à Goldmund sans trembler dans ses braies !!
Fait attention, parce qu'il va te répondre "tic, tic, tic et toc", et va falloir que tu en expliques la signification.

Elle, je l'aime déjà....

J'ai entendu que de bonnes choses sur toi, c'est un plaisir que les garçons t'aient ramenés ici, n'hésite pas à les martyriser!

Bienvenue, amoureuse de Rimbaud!

> A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes.


Molly, ton avatar me tenterait à t'appeler Dolly

Le sublimissime Tic, tic et tic de Lautréamont ! Mais la chèvre connaît déjà ça, et sans doute mieux que moi. Pour rebondir sur ma précédente intervention, je suis très très content que tu te sois inscrite. Maintenant, il va falloir tout faire pour t'éviter de regretter ce choix : on va se creuser la tête pour t'occuper, et un beau jour, tu verras, tu ne pourras plus te passer de nous. (Et peut-être même deviendras-tu une sectatrice du Jeu de rôle virtuel !) (ou peut-être pas).

PS : Très chouette cette petite citation. J'aime.

(J'aime pas prendre la parole après lui... )

Bienvenue en ses terres alambiquées. Cependant quelque chose me dit que tu ne devrais pas tarder à marcher droit dans les méandres de ses rues tortueuses ^^

Bonne route, et je te souhaite de te perdre en chemin, souvent les flâneries valent le détour.

Gold, je suis sûr que tu vas apprécier ma proposition d'occupation pour cette jeune fille !

Les Duels à Mots !

Va, Molly, va, et détrône ce fourbe ! Et en attendant, je te souhaite la bienvenue parmi nous.