[Com'] ~Sian~

Ce n'est peut être pas ce que tu attendais, mais voilà mon travail sur ton texte ^^

Citation :

Mais il ne se levai toujours pas.

Levait

Citation :

Les gouttes s’infiltrèrent entre les mailles de la vieille cape en laine qui lui couvrait les épaules. Sian se leva enfin et réajusta son poignard sur son avant-bras. Avançant vers un arbre, isolé d’une petite forêt située au loin, il se saisit de la bride de sa monture. Il monta lentement en selle. Le cheval parti au pas et pris une allure monotone.

Tout de suite apparaît la faiblesse qui te suivra tout le long de ce chapitre : tu poses tes phrases les unes à côté des autres sans les lier. Tu poses des briques et c’est à nous de fournir le mortier pour que ça tienne : non, non, non, ce n’est pas comme ça que ça marche ^^ Il faut donc que tu développes tout ça et que tu donnes des causes, des enchainements logiques à tes actions. Par exemple « les gouttes s’infiltrèrent… créant une sensation d’humidité désagréable qui poussa Sian à se lever enfin. Il réajusta son poignard en rejoignant un arbre isolé où l’attendait sa monture. A l’unisson du temps morne, il se mit lentement en selle et mit son cheval au pas, avançant sur la route d’une allure monotone, rythmée par la pluie » Bref il faut que ça coule de source et pas que ce soit une succession de faits. Ceci posé, passons à la suite

Citation :

Sian pouvait sentir les pas du shagya, malgré que les sabots ne semblaient pas toucher l’herbe verte.

C’est mosh ! « alors que » passe mieux.

Citation :

Jusqu'à ce qu’une muraille vint perturber l’harmonie de la nature. Une averse s’en suivit, laissant Sian et son cheval impassibles.

Alors là le lien logique me laisse perplexe. De ce que je lis l’averse est la conséquence directe de l’apparition de la muraille. Ça m’étonne. A mon avis, tu as voulu dire « une averse marqua cette apparition » ou quelque chose comme ça.

Citation :

Pourtant sa puissante architecture rassérénée les habitants autant que les passants.

Rassérénait.

Citation :

De son centre fuyaient plein de petites ruelles sombres qui contrastaient avec la lumière de l’axe principal.

Ce n’est pas bien joli dans une description ; « une foule de », « des dizaines » ou autre.

Citation :

Il découvrit un visage ovale et peint de la couleur de l’enfance. Seuls ses yeux annihilaient l’ignorance de son visage, l’enfant était apeuré.

Répétition qui alourdit ton texte. Pour le second tu peux mettre « l’ignorance de ses traits »

Citation :

Mais sa lame retrouvée, Sian sectionna le genou de l’un et eu juste le temps de taillader le dos du dernier fuyard, qu’il disparut dans une ruelle adjacente.

Eut
Qui

Citation :

Il revint vers le garçon. Moïne avait le visage couvert de larmes et les mains de sang. Il s’efforçait de panser la plaie de sa cuisse à l’aide d’un tissu, mais le sang continuait de former de petites flaques au sol. Sian pencha la tête vers lui.
- Suis-je un étranger comme les autres ?
- Oui.
- Depuis quand risques-tu ta vie pour un si maigre butin ?
- Peu de temps.
Sian se releva et tourna le dos au garçon pour partir.
- Es-tu seul ? le questionna Moïne
- Oui, répondit-il tout en poursuivant son chemin

Tu sais ce qu’il manque ici ? Des sentiments. Même si tes personnages n’en ont pas, il faut le signaler. Parce que là comme ça, ce sont des paroles en l’air qui ne font aucun effet. Alors que si tu dis que le gamin essaie de rester stoïque malgré la douleur ou que Sian le questionne avec indifférence on peut imaginer la scène. D’ailleurs on parle bien d’une scène qui se passe au grand jour au milieu d’une ville. Que font les passants ? Ils font semblant de ne rien voir, préférant se mêler de leurs affaires ? Ils restent médusés à regarder ?

Citation :

Mais sa jambe le trahi et il se retrouva les fesses au sol.

Trahit

Citation :

Puis il repris avec une voix, qu'il aurait voulu plus sérieuse et sans peur.

Reprit.
Ça c’est mieux de parler du ton de sa voix

Citation :

- Je sais faire plein de choses, je suis discret et je mange peu !
Il fixa les yeux gris de Sian, ce qui amusait le guerrier qui n’en laissa rien paraître.
- Emmène-moi et si tu n’es pas satisfait, tu pourras toujours te débarrasser de moi.
Sian redevint sérieux et se releva de façon à être au-dessus du garçon.
- Et je le ferai si cela s’avère nécessaire, lui répondit-il simplement.
Moïne sentit son cœur se réchauffer et regarda l’homme s’éloigner dans une petite ruelle.

Ce passage là est pas mal. Il y a des sentiments et un véritable échange, tout s’enchaîne sans heurt. Bon on reste un peu perplexe quant au fait que Sian ait l’air d’accepter de s’occuper de Moïne, mais, pourquoi pas.

Citation :

La veille, il avait remarqué, lors de sa rencontre avec le guerrier que celui-ci portait à la ceinture une bourse pleine.

Ici un problème de virgule. Soit tu mets « lors de sa rencontre avec le guerrier » entre virgule (auquel cas il en manque une) soit tu n’en mets pas du tout (auquel cas il y en a une de trop ^^)

Citation :

Et en les examinant pendant la nuit, il y reconnut l’effigie d’un roi d’antan. Il décida donc de continuer vers l’Est.

Là, c’est encore un lien logique qu’il manque. Mais cette fois en rapport avec ton histoire. Tu fais le lien entre un roi d’antan et l’est, pourquoi ?

Citation :

Il se mit en route pour Gwarnian, une des dernières villes assez proches de Mittha, qui utilisait encore cette monnaie.

Un début d’explication ici, mais encore il nous manque des éléments, pourquoi certaines villes utiliseraient encore cette monnaie et pas d’autres ?

Citation :

Il se disait que si l'homme était passé par une de ces villes de l’Est, il y retournerait sûrement un jour, il voulait y croire.

Ou alors plus vraisemblablement qu’il était parti de l’est et qu’il allait vers l’ouest et alors là il a tout faux le gamin

Citation :

Le cheval subtilisé à un marchand en ville, était encore jeune, et surtout vif.

Même problème de virgules que tout à l’heure « subtilisé à un marchand en ville » soit entre virgules soit rien. La virgule après jeune ne sert à rien. Si tu veut mettre l’emphase sur « vif » mets la après « surtout » ainsi à la lecture on fait une pause et on conclut la phrase sur le « vif ».

Citation :

Son allure rapide mais régulière fit que Moïne n’eut aucun mal à s’adapter à son pas de course, même s’il montait accru.

A cru. Là c’est le verbe accroitre que tu utilises ce qui n’a rien à voir ^^ Par contre je suis sceptique quand au fait que quelqu’un qui n’a jamais monté visiblement s’adapte aussi facilement même avec un cheval à la foulée régulière.

Citation :

Et bien que l’astre étincelant commençait à descendre vers l’horizon, la clarté du jour ne semblait pas vouloir s’atténuer.

Commença

Citation :

Il s’adossa à ce même arbre et s’assoupit, alors que la nuit finit par tomber.

Finissait.
Tu mélanges un peu les temps jeune fille

Citation :

Il le serra doucement à l’approche du lieu dit.

C’est plutôt maladroit. « Il le serra doucement en s’approchant » et hop le tour est joué ^^

Citation :

Dans un battement de cils, Moïne cassa son poignet tenant l’ocarina en direction de Sian, une lame en jaillit et entailla l’épaule du jeune homme.

Tendant est plus évocateur. Je vois encore un souci de ponctuation. Tu devrais transformer ta virgule en point et peut être en mettre une après « poignet ».

Citation :

Il chevauchèrent en silence et sortirent rapidement de la forêt.

Ils

Citation :

Les deux cavaliers entrèrent dans une petite ville et cette fois, Moïne décida de s’y arrêter.

Cette remarque du « et cette fois » met le doigt sur un problème de ton récit : on ne sait rien des relations entre les protagonistes (en 2 jours ils ont bien du dire des choses) et du pourquoi de cette chevauchée. Ça manque beaucoup.

Citation :

A la sorti de la ville, il stoppa sa monture et fit tranquillement demi-tour.

Sortie

Citation :

Il le rejoint et passa lui-même la porte de la bâtisse.

Rejoignit

Citation :

La jeune fille quitta en partie les pensées de Sian lorsqu’il vit, penaud, Moïne avachi dans une chaise, une cuisse de poulet dans une main et une pomme de terre dans l’autre.

Pourquoi penaud ?

Citation :

Sian l'avait saisit par le col.

Saisi

Citation :

Et, le coupant comme pour confirmer ses paroles, la taverne sembla s’éveiller d’un coup et des hommes en sortirent en désordre. Sur le visage de Moïne, l’inquiétude se dessinait alors que ses yeux, après s’être portés consciencieusement sur Sian, suivaient désormais un à un les hommes qui lui passaient devant. Sian, en le regardant, se mit à rire, ce qui le perturba d’autant plus.

Et nous aussi on reste perturbé. Encore une fois j’ai l’impression que tu poses des actions sans raison, c’est agaçant.

Citation :

Une fois la rue redevenue calme, Sian fit signe au garçon de le suivre. Ils se dirigèrent vers un pont. La rivière qui passait en dessous était basse et peu profonde. Les deux jeunes hommes y descendirent par une pente escarpée qui bordait le lit de la rivière. Dès qu’ils furent en bas, ils découvrirent une petite bordure de terre et d’herbe longeant la rivière sous le pont. Sian décida de s’y loger pour la nuit en espérant ne pas s’être fait repéré par des pillards. La nuit était déjà bien avancée et l’aube ne tarda pas à se lever, ce qui n’offrit que peu d’heures de sommeil à Moïne et de somnolence à Sian.

Que sont devenus les chevaux ? Pourquoi cette histoire de pillards ? Pourquoi ne prennent-ils pas une chambre ? Pourquoi même restent-ils en ville ?

Citation :

Le soleil commença à peindre en couleur les tâches grises de la nuit, les oiseaux s’éveillèrent en chantant et les hommes en hurlant sur le marché. Seule la rivière garda son calme et sa plénitude.

Ça j’aime bien

Citation :

Le garçon bondit sur ses jambes en pleine forme, et sorti la miche de pain qu’il proposa tout d’abord à son aîné, qui accepta, avant d’enfourner en une fois le reste dans sa bouche.

Sortit

Citation :

En enfin, il déclara au marchant qu’il les voulait, les deux, bien enveloppé dans du papier.

Marchand
Enveloppés

Citation :

Il marcha, presque en sautillant, fier de sa farce.

J’ai bien aimé aussi cette farce, menée toute en finesse. Pour une fois on avait toutes les explications

Citation :

La rue déserte commença soudain à l’inquiéter, instinctivement il sortit son ocarina et le porta a ses lèvres.

Soit tu mets « et instinctivement » soit tu mets un point mais la virgule n’a pas de sens comme ça.
à

Citation :

Il se retourna et se mit face à la ruelle qui venait de parcourir, l’oiseau avait disparut et une ombre passa furtivement sur un mur.

Qu’il venait
Ta virgule encore n’est pas bonne. Un point, deux points, un point virgule oui mais quelque chose qui marque un changement de point de vue
Disparu

Citation :

Moïne fut très surprit, et malgré les rires de son compagnon, il se demandait d’où il avait bien pu sortir et comment il était parvenu à échappé à son ouï si fine.

Surpris
Echapper
Ouïe

Citation :

Sian saisi la bride du shagya, mais Moïne pris le temps de vérifier harnachement de sa monture avant que tous deux fassent avancer leurs chevaux au-delà des portes de la ville. Moïne monta en selle et ils s’éloignèrent. Ils reprirent leur chevauché dans la plaine.

Saisit
Le harnachement de sa monture, ou harnachement et monture
Chevauchée



Bon après cette petite correction, un commentaire général. Il reste de nombreuses fautes, tant orthographiques que grammaticales. Certaines constructions de phrases sont maladroites. Mais ce n’est pas ça le plus embêtant à mon sens. Non, ce qui ne va pas, pour le moment, c’est qu’on ne distingue aucun fil directeur, on ne sait rien des personnages, même pas ce qu’ils pensent ou ressentent sur le moment. Autant à cause de l’enchainement des phrases sans lien (surtout au début) qu’à cause de toutes les indications qui manquent on n’a pas tellement l’impression de se trouver devant un récit mais devant une succession d’images qui ont pour sujet Sian et Moïne. A nous d’essayer d’imaginer ce qu’ils font et pourquoi… Or ça c’est ce que tu dois nous raconter normalement ^^
Alors voilà, je ne peux pas juger de ton histoire parce que pour le moment je n’en trouve pas. Je ne sais pas si tes idées sont originales ou pas puisque tu ne nous les exposes pas. Et ça, c’est dommage. Je t’encourage donc à revoir tout ça pour que, même sans tout nous révéler, on puisse au moins savoir un minimum de quoi il retourne.

(Je n'ai pas lu le texte, je me contente juste de cette remarque

Citation :

Citation :

Sian pouvait sentir les pas du shagya, malgré que les sabots ne semblaient pas toucher l’herbe verte.

C’est mosh ! « alors que » passe mieux.

Ouais, normal que ça soit moche, "malgré que" n'existe qu'associé au verbe avoir (malgré qu'il ait). Il faudrait dire "malgré le fait que", ou "malgré ses sabots qui ne semblaient pas...". Voilou !

Cordelia Melicerte a écrit:

(Je n'ai pas lu le texte, je me contente juste de cette remarque

Citation :

Citation :

Sian pouvait sentir les pas du shagya, malgré que les sabots ne semblaient pas toucher l’herbe verte.

C’est mosh ! « alors que » passe mieux.

Ouais, normal que ça soit moche, "malgré que" n'existe qu'associé au verbe avoir (malgré qu'il ait). Il faudrait dire "malgré le fait que", ou "malgré ses sabots qui ne semblaient pas...". Voilou !

Promis je vais faire un commentaire plus détailé sur l'histoire, mais là je dois revenir sur cette remarque histoire de me faire tapper sur les doigts dès mon arrivé. =D
"Malgré que" est aussi juste que le "autant pour moi". C'était peut-être faux à une époque, mais maintenant il est valide et utilisable sans soucis. Surtout par le fait que quelques grands auteurs tels que Proust (même si je l'aime pas) l'utilisent et qu'on le retrouve donc dans des (grands) textes de la litérature française.
Dire que l'expression est fausse est donc incorrect à mon goût
Alors oui, c'est moche, mais si on le trouve dans des textes d'auteurs qu'on prends souvent comme références (en tout cas, je me suis tappée du Proust à outrance niveau style/vocabulaire/construction/etc...), je pense qu'on peut le considérer comme juste est valide, le contraire me paraît un peu injuste, autant envers l'auteur reconnu qui l'a écrit et autant pour les pauvres gens qui l'écrivent.

Waaaa je ne m'attendait pas à ça!
Je n'ai pas encore tout lu... Et je le ferai plus tard, là je suis trop crevée pour tout avaler.

Merci Grendelor d'avoir passer du temps sur mon texte, et j'y consacrerai moi aussi du temps, à nouveau.
D'ailleurs c'est étonnant que tu t'y soit tant intéressé, si au fond il ne te plait pas (ce n'est biensur pas une critique, c'est vraiment sympa de l'avoir fait)

J'ajouterai juste que tu m'a fais grincer des dents sur certaines remarques.
Mais si je suis encore loin du compte dans mon style d'écriture c'est que je me rend compte d'un manque évident de maturité de ma part en tant qu' "écrivain".
Il faut encore que j'apprenne à écrire, et aussi à accepter la critique. Mais je commence à grandir et tu m'y aura aidé, avec une critique soignée et entière.

Ma façon d'écrire, de ne pas tout dire et décrire, viens de ma vision de voir les choses. Je me rend compte que peu de gens y sont réceptif... Je verrai plus tard si j'y change quelque chose

Merci à ceux qui auront eu le courage de tout lire ^^
(et surtout désolé pour les fautes d'orthographes Oo mea culpa!)

Avec Grendelor, tu as le service maximal! c'est la reine du commentaire!

Une autre chose qui m'a un peu perturbé, c'est le fait que tu présente les qualités et les noms de tes personnages a posteriori, c'est assez déroutant en fait. Et si au début ça ne gêne pas trop (j'ai trouvé la chevauchée initiale assez agréable à lire), ça devient vite handicapant au fur et à mesure que les personnages arrivent en scène.

Pour le reste, l'ambiance est assez bien posée, même si on bute régulièrement sur quelques tournures malencontreuses.

Persévérance ^^