Jen I.

Jen I.

Si certains apprécient de se dévêtir entièrement dès la première seconde quand ils voient
un amant, moi je ne suis pas de celles-là. Si ceux d’entre vous qui me voient
traverser cet endroit pensent que je vais me mettre à chanter la litanie de ma
vie, ils se plantent. Si vous espériez que l’instrument sur mon dos servirait à
me présenter, alors vous êtes dans l’erreur. Si vous osez croire que je vais
mettre mon âme à nue alors passez votre chemin car il n’y a rien à voir.

Ni sous mes lugubres pensées. Ni sous mon jean troué. Ni sous mes yeux bleus délavés. Ni
sous mes mèches roses. Car voyez-vous voyeurs, il n’y a rien à voir d’autre que
ce que je que je suis devant vous. Dédaigneuse, ignoble et vulgaire. Je parle
de vulgaire au sens banal du terme bien sur.
Imaginez ce que vous voudrez, car il suffit de m’observer pour
comprendre. Je ne me dis pas asociale sinon je ne vous parlerais pas ainsi,
mais je ne vous ferai pas entendre le son de ma voix pour ne rien dire. Il
faudra simplement vous y faire.

Ne vous méprenez pas pour autant, je n’ai pas un cœur de glace, c’est juste qu’il est aussi
froid que les flammes de mon enfer. Si vous voulez de moi, si vous me désirez,
alors il vous faudra marcher sur mes pavés d’intentions bonnes et mauvaises,
car je suis tout juste humaine.

Sur ce soliloque, l'être s'assit à même la pierre. Imperturbable. Pitoyable. Fière. Si le discours avait choqué quelques personnes, son être tout entier s'en fichait pas mal. Elle était. Elle est. Elle sera.

[hrp?]J'ai aimé. J'aime. J'aimerai.
Voila qui met en attente, qui attire, qui... 'fin que des trucs biens, qui nous donnent envie d'en voir, d'en savoir plus.
Bien que je ne séjourne pas spécialement a Wilarine, cité des mots. Bien que je ne séjourne que rarement dans les ruelles d'Echoriath. Et que tu as l'air de plutot pencher pour ces deux/ l'un de ces deux.
Je te souhaite la bienvenue.
Et peut être passera tu par Atalante, cité des images. (histoire d'avoir présenté les grands axes de TA)

Si question tu as. MPiser tu devras. Que ce soit moi ou un autre, ce sera accueilli avec plaisir. Je crois (faut bien mettre des taches aux tableaux, si on veut garder quelque chose de crédible =°).

Edit: Ca vaut aussi pour les anciens. Na.

Waow ... je crois que pas mal de gens vont être surpris et heureux ...

Re-Bienvenue parmis nous Jen I.
Excuse Tear qui pense que tu as besoin d'être aiguillée lol

J'suis nouveau. S'pas de ma faute. Siffloter

Heureuse de faire votre connaissance, Douce Musicienne.
J'espère qu'en ce lieu nous pourrons accorder nos cordes ensemble...

A fouiller dans les méandres de son esprit, on finirait par s'y perdre.
L'astre était bas, le ciel gris, le froid enveloppé ceux qu'il touchait.
Alors que je marchais dans les chemins de mes souvenirs, je fût hélé.
Un vent glacial vint caresser mon visage, un être glaçant parcourait Ter Aelis.

Pourtant. En cherchant bien, ce froid possédait une certaine chaleur.
Une infime musique connue. Un chant interne presque inaudible.
Mon esprit se ressaisit. Je marchai. Suivant les gouttes de mélodie éparpillaient par le vent.
Plus j'avançais, plus le froid se faisait sentir, mais la chaleur également.

Je vis alors cette femme assise par terre. Je souris légèrement.

"Tu es finalement de retour. Soit de nouveau bienvenue ici. Tu nous as manqué. Tu m'as manqué."

[ Tear, quand tu vois quelqu'un qui se présente avec plus de 1000 messages, tu te poses des questions quand même ^^ ]

Un mouvement de tête révèle la glace creuse de ses yeux. Pas
un sourire. Pas un murmure. La longue attente se brise enfin. Pas d’émotion non
plus.

Merci. J’en prends note. Peut-être qu’un jour je ferai appel
à vous.

Silence. Ces perles continues de défiler, c’est ainsi qu’elle
appelle les âmes. Les perles. Car si personne ne s’en rend compte, c’est
pourtant la chose la plus pour tout être vivant (Dois-je nous appeler animal ?)
et conscience. Puis ce fut du profond respect qui inspira cette … cette chose.
Enfin il faut chercher loin pour le voir le respect.

Vous avez l’air de savoir mettre de la musique dans vos
couleurs… Je plante ?

Puis sans vraiment attendre de réponse un accord sonne.
Echo. Echo.

Qui sait… Elles sont solides. Vos cordes ? Elles le
sont ?

Une perle de cristal ? Elle lève la tête. Ce n’était
que la brise marine venue lui souffler l’inspiration de la fragilité.

(Re)-Bienvenue, Jen I.

Je n'ai jamais eu l'occasion de te croiser, mais l'on m'a parlé de toi Heureux Orange

. Et, mine de rien, ça fait plaisir de te voir ressurgir.

Une perle de plus sur la parure.

[HRP] Si j'avais la capacité de rougir dans d'autre moment que ceux ou j'ai de la fièvre, je l'aurai fait. Malheureusement mon métabolisme me l'interdit. ^^

Je suis désolée je n'ai que vaguement entendu parler de toi, je ne me tenais pas vraiment au courant de ce qui se passait ici en Aelis. Du coup j'ai l'impression d'être à la fois un ancêtre et une petite nouvelle. De ce faite je serai ravie de faire la connaissance des personnes que je ne connait pas encore. TaeR, je ne t'en veux pas, en vérité tu m'as accordé un bon éclat de rire. Mais tu n'es pas loin du compte, Aelis à bien changé en une année alors je suis aussi un peu perdue.

C'est ainsi que se termine ma courte partie HRP. [/HRP]

Un regard indescriptible se relève vers l'inconnue rougie par les responsabilités. Son esprit divague à essayer d'imaginer ce que ces papiers pouvait renfermer. Puis elle abandonne. La réalité est tellement sans intérêt que parfois il est bon d'imaginer tout ce qu'elle ne sera jamais.

[hrp] Oh, ne t'excuse pas ! Je ne vois pas pourquoi on t'aurait parlé de moi... bref, si ton retour est effectif, on aura l'occasion de se connaitre =). Bon, un peu de rp, il ne faudrait pas que je perde la main...[/hrp]

Un chant brutal venait de se lever en Ter Aelis. Un défi, presque. Et il était bien connu que Cordelia aimait profondément les défis. Brise joueuse, elle se dirigea donc vers la source de l'appel.

Une jeune musicienne à l'allure revêche était assise sur un rocher. Elle saluait avec une froide retenue les âmes qui venaient la saluer. La métamorphe se matérialisa à son tour devant la nouvelle venue, prenant l'apparence d'une fleur géante, rose et délicate. Dans le coeur de la fleur, sous les pistils, une bouche sensuelle apparut.

Une perle de plus sur la parure. Bienvenue en ces Terres, toi l'Effrontée !

Un regard indescriptible se relève vers l'inconnue rougie par les responsabilités. Son esprit divague à essayer d'imaginer ce que ces papiers pouvait renfermer. Puis elle abandonne. La réalité est tellement sans intérêt que parfois il est bon d'imaginer tout ce qu'elle ne sera jamais.

Cordelia vit la jeune femme redresser son visage vers elle. Jen I l'observa pendant quelques instants, impassible, puis détourna son regard.

Ah ! Ignore moi donc ! Ton indifférence m'apporte autant que tes sourires !

La fleur se volatilisa, redevenue brise chantante qui s'empressa d'aller jouer avec les cheveux de la musicienne. Une légère mélodie se fit entendre.

Une perle de bois pour la petite fille
Une perle de soie pour la belle dame
Une perle de nacre pour les sagesses enfouies
Une perle de joie pour les amoureux réunis

Et pour Cordelia ?
Et pour Cordelia ?
De perle elle n'a pas le droit.
Elle danse, elle danse, et puis voilà.

Tel un chat à qui on aurait gratté le menton, la chose se laisse dompter. La brise et le chant qui jouent à la fois avec ses cheveux et ses oreilles a fait effet aussi rapidement que de l'aspirine. Plus un mot. Plus un souffle. Plus un regard. Puis comme attirée par une sirène elle se lève.

L'orage va tomber ? Comme le vent souffle peut-être qu'il va tomber. Enfin, c'est ce que je me disais... C'est faux ?

Une sorte de ... enfin si s'en était un. Un sourire ? Un sourire. Quelle perle lui ressemble ? Elle y a le droit aussi ? Impassible de nouveau. Tout est éphémère. Et si l'orage venait ?

On peut vivre d'amour et d'eau fraiche à ce qu'il parait. Vous aussi ? Ou comme beaucoup d'être respirant vous devez vous nourrir physiquement ?

Aucune expression, ou alors une profonde indifférence que l'on ne peut voir.

J'aime pas parler quand j'ai rien à dire...

Enfin un mur de silence s'installe.

Du haut de son clocher l'affreux gobelin mal dégrossi regardait d'un mauvais oeil la nouvelle arrivante qui venait de se poster dans un recoin du parvis, instruments de musique à cordes et à cris à la main.

Son râle tomba comme une pluie d'hiver : froide et désagréable.

- Va pas non plus se mettre à brailler et à faire de la musique à n'importe quelle heure du jour et de la nuit !

Fort heureusement pour lui, midi sonna et le carillon se mit en branle assourdissant le vilain bonhomme verdâtre. Les vibrations du bronze lui vrillèrent la tête à son plus grand bonheur, couvrant tout bruit parasite émanant du monde d'en dessous.

Profitant du Rumor ex-Machina, il regagna sa pAILLAS pour rejoindre le doux pays de leurs cauchemars.

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Citation :: Oh, ne t'excuse pas ! Je ne vois pas pourquoi on t'aurait parlé de moi...

J'adore la modestie de ma colistière ^^
Non, tu dois la connaître absolument car elle est gardienne du bon goût (moi je m'occupe du reste :p)

J'imagine bien que le forum a dû changer depuis tout ce temps, alors bon retour chez toi sombre inconnue, je suppose que TA c'ets comme le vélo : on se casse régulièrement la figure sur les pavés glissants ô_Ô

dvb a écrit:

Citation :: Oh, ne t'excuse pas ! Je ne vois pas pourquoi on t'aurait parlé de moi...

J'adore la modestie de ma colistière ^^
Non, tu dois la connaître absolument car elle est gardienne du bon goût (moi je m'occupe du reste :p)

J'imagine bien que le forum a dû changer depuis tout ce temps, alors bon retour chez toi sombre inconnue, je suppose que TA c'est comme le vélo : on se casse régulièrement la figure sur les pavés glissants ô_Ô

J'aime, je crois que comme je peux plus ennuyer Astéroth, c'est toi qui va prendre sa place. XD Multiple raison à cela. D'une : Je suis complétement d'accord avec ton dicton. De deux : Parce que tu m'as l'air sympathique. Et de trois : Parce que comme ça tu vas apprendre à me connaitre. (T'inquiète, j'ai jamais mordu Asté :p)

Puis je prends note mais je compte bien connaitre beaucoup mieux Cordélia =)

J'adore sympathiser avec les gens en les traitant de sombres inconnus dès le premier contact...

Bah, libre à toi. Je ne m'en suis pas offusquée pour autant bien au contraire, cela me fait bien rire. Mais plus sérieusement, merci pour votre accueil à tous et à toutes. J'espère que l'on pourra se côtoyer souvent sur le forum et ailleurs =).

Oh mon Dieu Seigneur Jésus en culottes en papier.

J'avais complétement oubliée que c'était l'effet que je pouvais produire sur une Ju' en état de choc total. Respire ma Chérie, respire un peu je ne m'en vais pas de suite, tu as le temps de reprendre tes esprits. ^^

Et oui, toi aussi tu m'as terriblement manqué XD.

Oh là là mais tu n'imagines même pas le choc !

- 'Tiens, c'est qui elle ?'
- 'Pourquoi tout le monde la connaît ?'
- 'Pourquoi a-t-elle 1000 messages et pourquoi ne connais-je pas son pseudo ?'

[…]

- 'Regardons les anciens messages …'

[…]

- 'OH MON DIEU.'

En gros, voilà à peu près par quoi est passé mon cerveau.

Coeur

Je compatis entièrement ma blonde à frange. C'est idiot parce que si j'avais encore photoshop je serai venue au collège parce que j'ai enfin du temps les aprèms... Bref la blase total. Mais on verra .

J'avoue qu'il m'aura quand même fallu quelques MP pour me sortir de mon antre...
Je suis sidéré. Quand j'ai lu les posts sur ton départ, je croyais franchement que c'était du "à jamais".
Mais je suis réellement contant de te revoir parmi nous.

- Sur ce, Adalerin m'appelle... Si, par ailleurs, tu veux venir y trainer tes savates, tu seras, sans conteste, la bienvenue... -

J'en prends note, je te remercie. =) Et non, comme dis via MP je ne t'en veux pas. La joie de te voir efface tout ce que mon égo féminin pourrait penser. Et puis ma foi, si un jour tu as le temps de me prêter ta plume le temps de quelques postes, ce sera avec joie. =)

Et puis comment on peut partir "à tout jamais" en Aelis ?

On ne peut pas. Tu viens de confirmer cette pensée qui semblait s'imposer en mon esprit, ces temps-ci.

C'est vrai que cette évidence peut carrément passer au rang de vérité général. Il fallait juste que j'attende que quelques trucs se tassent dans ma vie. Et aussi que je sois moins irritable et que je redevienne toute gentille. ^^

Bref, pour les mous du ciboulot qui l'aurait pas encore tout à fait bien compris. Je suis anciennement Kyara Partizan. Ou Kyara selon l'époque. Comme ça si Ram veut, il peut le notifier dans les changements de pseudo. Vous l'aurez compris, je pouvais pas faire revenir mon personnage d'entre les morts. De toute façon Kyara était associée à trop de chose qui sont aujourd'hui révolues.

Alors c'est officiel : I'M BACK !

[hrp]Tiens, euh, j'avais raté ça moi![/hrp]

Erlidann la tête enfarinée et le regard rêveur voit une inconnue qu'il n'a jamais vu arriver.

Il est un peu à la ramasse le bougre, il dort beaucoup, rêve un peu trop et à une tendance prononcée à ne pas garder les pieds sur terre.

Bienvenue!

Il paraît que vous n'êtes pas nouvelle en ces terres... Si j'ai déjà pu vous croiser récemment vêtue de violet dans les couloirs flambants neufs de la Belle Académie, je ne vous avais jamais vu ni lu auparavant.

Enchanté cher consœur.

Erlidann jete un regard intrigué à la violette, lui tend la main, plonge ses yeux dans les deux icebergs jumeaux qui lui font face, prend un temps de réflexion.

Ah, d'accord.

Il se ravise et retourne se coucher après ces brèves paroles.

Le reste est poussière, qu'il a crié dans sa nuit austère tel que sont ces nuits qui ne se gouvernent plus. Le reste est ainsi, voguant dans l'âme tel des trainées de poudre et de mémoire.

Songeur, j'étais, à le contempler, de ma poutre que je voyais comme bascule céleste. Songeur d'être à me demander comme le reste, si fragile et si beau, pourrait être poussière. J'ai tellement de reste que je ne saurais après avoir rempli tiroirs, armoires, placards: il m'en resterait encore. Je suis effrayé.

Je continuai de le fixer. Il est étrange à parler dans sa langue comme un Prophète qui vous confie ce que vous savez déjà mais qui résonne en vous comme d'étranges visions saturées de mystère jusqu'à en étouffer.

STOP

Je hurlai peut être. Non finalement, un murmure, rien qu'un murmure. Les écueils de ma pensée rémanente.

Stop.

Regarde moi, j'ai changé, je suis et je ne suis plus. Je serai que tu ne saurais encore si je suis toujours. Le Temps est fraction d'une métamorphose.

Tout cela a trop changé, je ne suis pas que poussière même si je suis le reste, l'indistinct, l'a-conforme réduit à l'état de traînée du hasard.

STOP

Ne prophétise pas. Je sais la suite. la Suspension du point. Et si?

Cesse de tergiverser. Tu es un vieil homme qui pense trop. Mange ta soupe. Ou bois là, je ne sais plus. Mais cesse de parler. Je suis là tremblant, fiévreux, arraché au socle de mon image. Ce qui reste?

L'infinie condition d'être encore a sarcler des mots qui ne sauraient dire ce qu'il en est du reste...

"Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture."

Il n'y a plus rien.