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| Otalimar, devoir n°1[Goldmund] | |
| | Auteur | Message |
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Otalimar
Nombre de messages : 281 Age : 32 Localisation : ici, et puis là-bas aussi^^ Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Otalimar, devoir n°1[Goldmund] Lun 21 Jan - 22:50 | |
| Réécrire la rencontre avec Shogi dans le roman:"Les Dragons de Scor"Essai 1: (pas mon préféré) Quand l'aube se leva, Otalimar n'avait pas fermé l'oeil. Sa soeur parraissait beuacoup moins inquiète que lui, ce qu'il n'arrivait pas à comprendre. Lorsqu'ils reprirent leur route, Otalimar partait régulièrement en reconnaissance, craignant une embuscade. Lupus était nerveux également, il grognait au moindreagaçement. Si bien que quand Lupus contacta Otalimar à l'aide du lien qui les unissait pour lui dire qu'il reconnaissait l'odeur de celui qui s'était introduit dans la tente cette nuit, le jeune mercenairedégaina son katana et le tint dans sa main gauche, pendant que la main droite se rapprochait de la gachette de la baliste légère. Au tournant de la colline suivante, il se trouvèrent nez à nez avec un jeune homme entièrement habillé de noir, qui ressemblait légèrement à Otalimar, armé d'un katana dans le dos, et de multiples projectiles à la ceinture. Lupus Grogna, commença à se replier pour bondir, mais Otalimar sauta de son dos et le calma en posant la mai sur sa tête. Il s'approcha de l'étranger quile regardait en souriant, accroupi près de son feu. Ils se régardèrent dans les yeux, l'inconnu se leva, et, en une fraction de seconde, dégaina et abatti son sabre sur Otalimar, qui para son attaque instinctivement, à un pouce de son visage. -Rapide, commentaOtalimar. -... -Que faissais-tu dans notre tente hier soir? Continua-t-il devant le silence de son adversaire. -J'étais curieux. répondit celui-ci en souriant. -Eh bien, tu es satisfait? -Ota'! Et toi aussi, rangez vos armes, vous êtes obligés de vous menacer pour discuter? Vous êtes ridcules! intervint Allia. Les deux garçons se regardèrent, interdits. Ils rengainèrent leurs armes, comme grondés par leurs parents. Allia éclata de rire et descendit Chilaera. Elle se présenta au jeune ninja qui répondit s'appeler Shogi.Essai 2: (le mieux réussi selon moi) Au lever du soleil, Allia regarda son frère sortir de la tente, la mine sombre. Il était déjà terriblement contrarié de n'avoir pas remarqué le jeune ninja s'introduire chez eux qu'elle n'osait pas lui dire qu'il l'avait réveillé en l'embrassant, ni qu'elle avait trouvé agréable autant le visage du jeune que les risques qu'il avait pris – elle était persuadée que c'était la raison – pour l'approcher. Ils mangèrent rapidement, puis démontèrent la tente et chargèrent leurs compagnons, et se mirent en route, Allia s'envola rapidement avec Chimaera. Le visage de l'intrus de la nuit n'arrêtait pas d'envahir son esprit, et elle sentait son coeur battre étrangement. Après quelques trytes à une allure tranquille, Allia aperçut de la fumée et redescendit voir son frère. Quand elle arriva près de lui il ne restait qu'une course avant le tournant de la colline dissimulant l'auteur ou les auteurs du feu. Sa baliste de selle était déjà armée et, tout en ayant la main droite sur la détente, il avait dégainé son katana de la main gauche. Lorsqu'ils arrivèrent au niveau du feu, Allia tenta de rester neutre en voyant l jeune homme de la veille qui finissait de seller un étalon noir. Otalimar lui demanda d'un ton sec ce qu'il faisait la nuit dernière et le ninja lui répondit qu'il était l'intrus, et qu'il voulait simplement savoir qui ils étaient. Allia comprit le message implicite qu'il lui faisait parvenir mais se reprit et décida de ne pas se laisser avoir pas ses belles paroles. Otalimar lui demanda, après avoir décidé de laisser de côté cette histoire, si il voulait faire partie de leur compagnie, car il avait l'air d'avoir de bonne compétences d'infiltration. Il lui précisa également que des tests serait nécessaires pour y être réellement intégrer. Le jeune homme accepta et se présenta. Il s'appelait Shogi et avait fui la capitale suite à l'assassinat de son clan. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°1[Goldmund] Mar 22 Jan - 21:41 | |
| - Otalimar a écrit:
- Réécrire la rencontre avec Shogi dans le roman:"Les Dragons de Scor"
Essai 1: (pas mon préféré) Quand l'aube se leva, Otalimar n'avait pas fermé l'oeil ("pas fermé l'oeil de la nuit", mettre en ellipse la dernière partie de cette phrase reste correct, mais dans un langage plus familier, ce qui rompt avec le registre de langue du reste de ton extrait). Sa soeur paraissait beaucoup moins inquiète que lui, ce qu'il n'arrivait pas à comprendre. Lorsqu'ils reprirent (il y a un problème de concordance des temps dans cette phrase, je développerai ce problème en dessous) leur route, Otalimar partait régulièrement en reconnaissance, craignant une embuscade. Lupus était nerveux également, il grognait au moindre agacement. Si bien que quand (la répétition du son "k" n'est pas très agréable à l'oreille, on dire plutôt "si bien que lorsque", même si ce n'est pas encore l'apanacée) Lupus contacta Otalimar à l'aide du lien qui les unissait pour lui dire qu'il reconnaissait l'odeur de celui qui s'était introduit dans la tente cette nuit, le jeune mercenaire dégaina son katana et le tint dans sa main gauche, pendant que la main droite se rapprochait de la gachette de la baliste légère (cette phrase est longue et amphigourique, il faut éviter au maximum de multiplier les propositions ou les compléments: n'hésite pas a casser tes phrases longues pour rendre la narration plus fluide. Exemple: "Lupus contacta Otalimar par le biais du lien qui les unissait. Il venait de reconnaître l'odeur du mystérieux intrus qui, la nuit précédente, s'était introduit subrepticement dans leur tente. Instinctivement, le jeune homme dégaina, saisissant son katana de la main gauche, et de la droite, sa baliste légère". Et soit dit en passant, une baliste est un engin de guerre bien trop imposant pour être tenu d'une main, "baliste légère" c'est assez curieux: fais-tu référence à une arbalète ?). Au tournant de la colline suivante, il se trouvèrent nez à nez avec un jeune homme entièrement habillé de noir, qui ressemblait légèrement à Otalimar, armé d'un katana dans le dos, et de multiples projectiles à la ceinture. Lupus grogna, commença à se replier pour bondir (le verbe est mal choisi), mais Otalimar sauta de son dos et le calma en posant la main sur sa tête. (maladroit: "Lupus se mit à grogner, déjà, tout son corps se raidissait en prévision de l'assaut à venir, quand Otalimar sauta brusquement du dos de sa monture et, lui posant une main sur la tête, parvint finalement à le calmer") Il s'approcha de l'étranger qui le regardait en souriant, accroupi près de son feu. Ils se régardèrent dans les yeux, l'inconnu se leva, et, en une fraction de seconde, dégaina et abatti son sabre sur Otalimar, qui para son attaque instinctivement, à un pouce de son visage. -Rapide, commenta Otalimar. -... -Que faissais-tu dans notre tente hier soir? Continua-t-il devant le silence de son adversaire. -J'étais curieux, répondit celui-ci en souriant. -Eh bien, tu es satisfait? -Ota'! Et toi aussi, rangez vos armes, vous êtes obligés de vous menacer pour discuter? Vous êtes ridicules ! Intervint Allia. Les deux garçons se regardèrent, interdits. Ils rengainèrent leurs armes, comme grondés par leurs parents (maladroit). Allia éclata de rire et descendit Chilaera (je ne sais pas trop ce que c'est comme bestiole, Chilaera, mais le verbe "descendre" est curieux: "descendit de Chilaera" ?). Elle se présenta au jeune ninja qui répondit s'appeler (maladroit: "qui se présenta sous le nom de...") Shogi.Essai 2: (le mieux réussi selon moi) Au lever du soleil, Allia regarda son frère sortir de la tente, la mine sombre. Il était déjà terriblement contrarié de n'avoir pas remarqué le jeune ninja s'introduire chez eux qu'elle n'osait (cette phrase est agrammaticale, incorrecte dans sa construction: "il était déjà suffisamment contrarié de n'avoir pas remarqué le jeune ninja s'introduire chez eux, aussi n'osait-elle pas...") pas lui dire qu'il l'avait réveillée en l'embrassant, ni qu'elle avait trouvé agréable autant le visage du jeune que les risques qu'il avait pris (maladroit: "... reveillé en l'embrassant. Du reste, celui-ci avait un visage agréable: elle trouva charmant les risques qu'il avait entrepris pour l'atteindre") – elle était persuadée que c'était la raison – pour l'approcher. Ils mangèrent rapidement, puis démontèrent la tente et (ici, une virgule plutôt) chargèrent leurs compagnons, et se mirent en route; Allia s'envola rapidement avec Chimaera. Le visage de l'intrus de la nuit (inutile) n'arrêtait pas d'envahir son esprit, et elle sentait son coeur battre étrangement. Après quelques trytes à une allure tranquille, Allia aperçut de la fumée et redescendit voir son frère. Quand elle arriva près de lui il ne restait qu'une course avant le tournant de la colline dissimulant ("qui dissimulait", évite de trop avoir recours aux participes présents) l'auteur ou les auteurs du (de ce) feu. Sa baliste de scelle était déjà armée et, tout en ayant la main droite sur la détente, il avait dégainé son katana de la main gauche. Lorsqu'ils arrivèrent au niveau du feu, Allia tenta de rester neutre en voyant le jeune homme de la veille qui finissait de sceller un étalon noir. Otalimar lui demanda d'un ton sec ce qu'il faisait la nuit dernière et le ninja lui répondit qu'il était l'intrus (Otalimar l'interroge ainsi, à brûle pourpoint, nourrissant déjà quelques soupçons ? peu crédible), et qu'il voulait simplement savoir qui ils étaient. Allia comprit le message implicite qu'il lui faisait parvenir mais se reprit et décida de ne pas se laisser avoir pas ces belles paroles. Otalimar lui demanda, après avoir décidé de laisser de côté cette histoire, s'il voulait faire partie de leur compagnie (de moins en moins crédible, ton personnage passe d'un sentiment à un autre, et nous ne savons rien de ce qui amène ce brusque revirement), car il avait l'air d'avoir de bonnes compétences d'infiltration (ça fait plus jeu video que rencontre; tu te vois aborder quelqu'un dans la rue et lui dire: oh, quel gros bide, tu m'as l'air de posséder une bonne compétence en gourmandise: veux-tu travailler dans mon restaurant comme cuisto ?). Il lui précisa également que des tests seraient nécessaires pour y être réellement intégré. Le jeune homme accepta et se présenta. Il s'appelait Shogi et avait fui la capitale suite à l'assassinat de son clan.____________ Quelques remarques. Les deux extraits ci-dessus sont à mon sens bien plus intéressants que l'original. Ils se font moins descriptifs et laissent plus de place aux actes et aux paroles des personnages, ils pénètrent plus avant dans leur quotidien, et le second extrait va jusqu'à nous faire entrevoir l'intériorité de Allia. C'est une bonne chose, mais ce n'est pas encore suffisant. L'enchaînement des actions est souvent brutal, il se passe beaucoup de choses en peu de temps, le recours systématique au discours indirect ("il lui dit que...") crée une véritable distance entre le lecteur et le récit que tu leur fais. Et je te comprends. Tu veux aller tout de suite à l'essentiel, aux récits de grandes batailles, aux actions d'éclat: mais toutes ces scènes ne présentent aucun intérêt si tu n'as au préalable construit avec soin une personnalité pour tes acteurs et une prégnance pour l'univers dans lequel ils évoluent. Tu dois penser moins à la trame globale de ton roman, et plus à sa mise en espace concrète; il faut à tout prix ralentir la cadence. Ce sont les détails, les bons mots, les portraits par petites touches subtiles, les anecdotes qui confèrent de la profondeur à un récit, qui permettent au lecteur d'accrocher à une histoire, de s'y retrouver projeté malgré lui; et non pas la narration dans ce qu'elle a de plus sec, allusif et déshumanisé. N'hésite pas à t'inspirer du réel pour élaborer tes romans, ils ne pourront que gagner en complexité et en vraisemblance. Enfin, il y a du mieux dans ces réécritures, mais tu as encore du chemin à parcourir.
Concernant la langue maintenant. Globalement, tu rédiges dans un français correct, attention cependant à bien te relire: tes textes sont jonchés de fautes d'orthographe, et certaines tournures de phrases sont assez maladroites. Je ne saurais trop te conseiller de lire afin d'étoffer ton vocabulaire, d'élargir la gamme de tes constructions syntaxiques et de peaufiner ton style. Une fois encore, cette écriture est un peu sèche: ça manque de subjectivité, ça manque de précision dans le choix du vocabulaire, ça manque d'élégance. Je te propose justement de travailler sur le style lors de notre prochain devoir.
Dernier point, comme promis, un bref rappel concernant l'emploi de l'imparfait et du passé simple. L'imparfait traduit une action passée en cours de déroulement ("je regardais le ciel quand..."), ou bien une habitude, l'on parlera alors d'imparfait itératif ("tous les jours, j'arpentais les ruelles de mon quartier"). Le passé simple en revanche exprime une action passée clairement délimitée dans le temps, achevée, ponctuelle ("je regardais le ciel quand soudain, la foudre tomba"). Il est courant que l'on fasse marcher ces deux temps ensemble: tout d'abord l'on dépeint un cadre situé dans le passé (imparfait) puis l'on fait intervenir un élément ponctuel, soudain (passé simple) qui vient altérer la situation initiale. Le contraire en revanche est illogique, il n'est pas acceptable de considérer qu'une action itérative survienne d'une action ponctuelle (*"il monta à cheval et galopait", le signe "*" indique un énoncé incorrect grammaticalement): attention de bien respecter cette concordance des temps.
PS: Si j'emploie des mots qui te sont étrangers (j'essaie au maximum d'éviter) ou s'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, n'hésite pas, je suis là pour ça. | |
| | | Otalimar
Nombre de messages : 281 Age : 32 Localisation : ici, et puis là-bas aussi^^ Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°1[Goldmund] Mar 22 Jan - 22:35 | |
| D'abord je me rends compte que j'aurais pu éviter un grand nombre d'erreurs si ma pensée restait au rythme de mes doigts et que ceux-ci ne tentaient pas de la rattraper! Sinon, pour le fait que Otalimar remarque les compétences de Shogi, dans le début du roman, on apprend qu'il vient d'un village de mercenaire extrêmement compétents et qu'il est l'un des meilleurs guerriers du village. Comme Shogi a passé sa garde ainsi que la surveillance des deux animaux, c'est qu'il est fort. Pour le reste, je crois qu'il me reste un bon paquet de travail!! Mais si cela me permet d'atteindre un bon niveau après, je suis ouvert.
PS:dois-je refaire ce devoir ou l'on passe au prochain? | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°1[Goldmund] Mer 23 Jan - 11:42 | |
| On va enchaîner, et on reviendra dessus plus tard. | |
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| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°1[Goldmund] | |
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| | | | Otalimar, devoir n°1[Goldmund] | |
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