Chienne de vie

"Que suis-je sans elle ?"

Seul dans son esprit mais au milieu de la foule bruyante, il se laissait guider par le chemin de gravier qui parcourait tout le parc. Le soleil estival pesait sur lui, cherchant le moindre passage à travers les nuages d'orage. Cette odeur de pluie mêlée au goudron des rues avoisinantes recouvrait tous les doux arômes que pouvait prodiguer la nature : fleurs de cerisiers, herbe grasse, lys resplendissants, vielles écorces ... Tout cela lui rappelait ses longues promenades en sa douce compagnie.

Maintenant que ses pensées devenaient de plus en plus floues, il ne savait que faire. Ou plutôt il ne voulait rien faire. Ses journées s'allongeaient sans elle. Sa présence au quotidien lui manquait terriblement. Elle l'avait quitté, "trop tôt" s'obstinait-il. Si tendre à ses caresses, elle se blottissait contre son corps chaleureux, tel un enfant rayonnant d'amour. Des fois, elle s'endormait dans son étreinte protectrice, réconfortée par sa présence.

"Que seront mes nuits sans ton doux contact sur ma peau ? songeait-il.

Jamais je ne t'oublierai. Tu étais une brave chienne, tu ne méritais pas ça !"

c'est un peu too much ! du titre à la chute en passant par les effets de tiroir.

On a déjà lu pas mal de ce genre d'exercices il y a quelques temps sur TA (ça allait des moustiques aux flocons d'avoine...), aussi j'ai pas sursauté plus que ça à la chute (bien que ma tournure d'esprit sadique m'eusse fait esquivé un sourire retors en me me faisant dire "pfff ! tout ça pour un sale cabot !" :p mais c'est juste mon amour pour les canis canis qui me pousse à de telles extrêmes XD )

Sinon que dire. Le premier paragraphe est plaisant en soi avec son rythme langoureux et ses descriptions bucoliques.

Le second verse beaucoup plus dans le poncif. C'est du déjà vu sans vraiment de relief; dommage que ça contraste avec la qualité du début. Par contre je t'avoue que cette diminution de la tension (ou de l'attention comme tu veux) participe assez efficacement à l'effet de chute final.

Sinon niveau orthographe c'est... comment dire... ~~déplorable~~ améliorable XD

Pas mal de coquilles en effet, je te laisse les débusquer par toi même : une petite relecture devrait suffire à les chasser.

Citation :: On a déjà lu pas mal de ce genre d'exercices

Ce n'était pas mon intention, j'avais déjà pratiqué ce genre de thême. Ayant été nourri au Baudelaire durant cette année de Première, je me suis attaché au Spleen, et m'en suis aussi un peu moqué. Notamment avec cette nouvelle. Faire penser à un Spleen, et le mettre en l'air dans la chute.

Citation :: Sinon que dire. Le premier paragraphe est plaisant en soi avec son rythme langoureux et ses descriptions bucoliques.

Sa fait plaisir à entendre

Citation :: dommage que ça contraste avec la qualité du début

A la base mon brouillon était plus succint. Surtout pour la seconde partie. Je vais essayer de travailler les descriptions de sentiments, pensées, ce qui ne m'est pas encore très familié.

Citation :: Sinon niveau orthographe c'est... comment dire... ~~déplorable~~ améliorable XD

Ah oui là j'en ai vu des belles désolé ... Surtout dû au recopiage, manque d'attention. Je ne sais pas si je les ai tous trouvées mais c'est déjà mieux. Le correcteur de Mozilla m'était assez utile mais ici, Internet Explorer

Citation :: On a déjà lu pas mal de ce genre d'exercices il y a quelques temps sur TA

je parlais pas tant du spleen que de la nouvelle à chute avec un animal ou une pâtisserie ou un truc incongru à la fin.

Arrête avec tes fautes ! tu corriges ton texte pour en rajouter encore plus dans ton commentaire ! staffreux !

tank tu fra pa D fort je kom + T .txt ke kom ass

J'en vois plus

Jarwill a écrit:: "Que suis-je sans elle ?"
Seul dans son esprit mais au milieu de la foule bruyante [Je trouve le mais de trop, maladroit en quelque sorte… Revois si possible la tournure de cette phrase, de façon exprimer la même chose, mais sans cette conjonction de coordination], il se laissait guider par le chemin de gravier qui parcourait tout le parc [Tout le parc. le tout est de trop, il insiste bien, certes, mais cette information n’a aucune importance pour la suite, alors, pourquoi la donner ?]. Le soleil estival pesait sur lui, cherchant le moindre passage à travers les nuages d'orage [Hum. Je ne trouve pas « nuages d’orage » excessivement joli… Il existe moult autres termes pour exprimer la même chose et, sans nul doute, il y en a de plus beaux]. Cette odeur de pluie mêlée au goudron des rues avoisinantes recouvrait tous les doux arômes que pouvait prodiguer la nature : fleurs de cerisiers, herbe grasse, lys resplendissants, vielles écorces ... Tout cela lui rappelait ses longues promenades en sa douce compagnie.

Maintenant que ses pensées devenaient de plus en plus floues, il ne savait que faire. Ou plutôt il ne voulait rien faire. Ses journées s'allongeaient sans elle. Sa présence au quotidien lui manquait terriblement. Elle l'avait quitté, "trop tôt" s'obstinait-il [« S’obstinait-il » ? J’ai l’impression qu’il manque un mot…]. Si tendre à ses caresses, elle se blottissait contre son corps chaleureux, tel un enfant rayonnant d'amour. Des fois, elle s'endormait dans son étreinte protectrice, réconfortée par sa présence.
"Que seront mes nuits sans ton doux contact sur ma peau ? songeait-il.
Jamais je ne t'oublierai. Tu étais une brave chienne, tu ne méritais pas ça !"

Alors. Pour commencer, je tiens à faire remarquer que ton orthographe est moins déplorable que ce que l’on pourrait penser. J’ai connu des Aélisséens qui, lors de leur arrivée, n’était pas loin d’une faute par mot, moi, en l’occurrence. Donc. D’un point de vue forme, c’est assez bien. Pas particulièrement exceptionnel, ni terriblement esthétique, mais ca se lit. J’ai mis en orange dans mon message les points que je trouve mal tournés. Je ne t’ai pas donné d’exemples pour ne pas t’influencer. Pour ce qui est du fond, je me suis plu à imaginer que le narrateur était un chien, ce qui te donne un semblant d’originalité en prêtant de véritables sentiments aux animaux. Néanmoins, ca demeure tout de même assez bateau. Ainsi, voilà, sympathique, mais avec un thème vu et revu. Il n’y à pas de mal à cela, toute personne pouvant tomber dans les flots du classique par moment. Mais, pour un ex-graphiste qui vient de se reconvertir, je trouve que c’est un bon départ.

PS : Pour ton commentaire, j'en ai trouvé 5. Tu n'as pas de logiciel de traitement de textes, là ou tu es ?
PPS : Et j'admets d'office qu'il y en a sans doute aussi dans mon commentaire ^^.

Drystan Hayarn a écrit:: PS : Pour ton commentaire, j'en ai trouvé 5. Tu n'as pas de logiciel de traitement de textes, là ou tu es ?

Open Office. Je lui ai déjà soumis mon texte, j'ai pu en corriger certaines. Dans les fautes que j'aurai pu faire, tout-tous, accords des verbes composés ? C'est ce qui peine chez moi généralement.

Pour ce qui est du thême, désolé mais je ne savais pas que l'on donnait ce genre d'exercice. J'ai regardé pas mal d'autres écrits de la bibliothèque pour éviter de vous faire lire du "déjà vu" la prochaine fois.

Je reverai un peu le texte pour une seconde version en tennant compte de vos commentaires. Et si sa se trouve, il y aura moins de fautes ?

Merci bien !

Exactement. Sans omettre le sa / ça. Et puis de vraies fautes d'orthographe par moment. Mais on peut soigner des bricoles de ce type, en Aelis.

Oh non ! J'aime pas la fin ! Ça gâche tout ! Il aurait fallu en faire encore plus dans ton texte, histoire d'accentuer l'aspect humouristique ; ou bien au contraire, gommer un peu le texte, l'enrichir en subtilité.

Mais sinon, il y a du bon dans le texte lui-même. Il ne manque pas de douceur. Il m'a touchée. D'où ma déception en lisant la fin.

Sinon, je rejoins les autres dans leurs commentaires sur l'orthographe et le style.

» [one shot] entre chienne et louve