Tu m'emmènes?

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Où est le cristal ? Où est l’émeraude et toutes ces pierres précieuses que tu m’as promises ? Tu m’as dis tant et tant de chose, que, le soir, en fermant les yeux, c’était un certain bonheur que j’allais retrouver. Tu sais, le jour, c’est à toi que je pensais, vers toi que mes pensées se dirigeaient quand je n’avais rien en tête.

Je me souviens qu’il y a quelques années, chaque soir, tu m’attendais avec, comme cadeau, un taureau qui me poursuivait. Puis tu m’as laissé tomber dans ma maison, alors que mon père me lançait des poutres dessus. Mais, récemment, tu m’as pris dans tes bras, tu m’as serrée contre toi et tu m’as à nouveau promis des choses, des choses heureuses. Ces choses, elles sont toujours plus jolies que ce que mon imagination peut me procurer.

Tu sais que tes yeux sont, pour moi, un océan ? Un océan ou je me perds chaque soir. Quand je pose ma tête sur mon oreiller et que je ferme mes paupières, je me sens bien. Tu viens me chercher, tu me prends par la main et tu m’emmènes. Ensuite, selon les soirs, nous allons, ensembles, au-dessus des nuages, ou bien tu me laisse vagabonder dans ton imagination qui est fleurie aussi bien de tons roses que de tons noirs.

Ce soir, tu sais, j’espère que le rêve ou tu vas m’emmener m’offrira ces émeraudes, ces cristaux. J’aimerais plonger dans tes yeux. Tu sais, Rêve, j’aimerais qu’on soit heureux ensembles, ce soir.

J'aime beaucoup l'idée.

On retrouve certaines qualités dans ce texte propres à ta patte.

Il y a juste un ou deux éléments qui sont peut être à modifier :

Citation :: Quand je pose ma tête sur mon oreiller et que je ferme mes paupières, je me sens bien. Tu viens me chercher, tu me prends par la main et tu m’emmènes.

je pense que le pronom 'me' est trop présent sur ces deux phrases. Comme on ne peut pas l'enlever de la seconde, on peut donc le réduire dans la première :
Quand je pose La tête sur L' oreiller et que je ferme Les paupières, je me sens bien.

Qu'est-ce que t'en penses ?

Citation :: ou bien tu me laisse vagabonder dans ton imagination

tu as oublié le S au verbe

En parlant d'imagination justement, j'ai du mal à me figurer comment tu peux y faire référence deux fois, alors que quelque part le rêve et l'imagination provienne du même auteur. Ce me surprend.

Ton dernier paragraphe m'embête aussi un peu puisque tu utilises deux fois le mot "rêve" de façon trop rapprochée pour que l'effet de révélation finale soit efficace. Regarde bien : ton premier "rêve" est le nom commun, banal, descriptif : l'objet de la promenade avec le sujet, le 'tu" qui correspond justement au second Rêve en tant que personnification. En gros en rapprochant les idées ça donnerait :

"le rêve où Rêve va m'emmener..."

Je pense que tu devrais jouer un peu sur le vocabulaire pour éviter cet écueil : pense aux incubes, aux songes, aux visions nocturnes ou oniriques, ce genre de choses quoi.

Egorann a écrit:: Où est le cristal ? Où est l’émeraude et toutes ces pierres précieuses que tu m’as promises ? Tu m’as dis tant et tant de chose, que, le soir, en fermant les yeux, c’était un certain bonheur "certain" ne colle pas ici, j'ai du mal à voir à qui il sert et ça casse le rythme que j’allais retrouver. Tu sais, le jour, c’est à toi que je pensais, vers toi que mes pensées se dirigeaient quand je n’avais rien en tête. inutile de répéter "pensais" et "mes pensées"... enlève une des deux propositions, plutôt la première, je pense : garde "vers toi que mes pensées se dirigeaient".

Je me souviens qu’il y a quelques années, chaque soir, tu m’attendais avec, comme cadeau, un taureau qui me poursuivait. Puis tu m’as laisséE tomber dans ma maison, alors que mon père me lançait des poutres dessus. Mais, récemment, tu m’as prisE dans tes bras, tu m’as serrée contre toi et tu m’as à nouveau promis des choses, des choses heureuses. Ces choses, elles sont toujours plus jolies que ce que mon imagination peut me procurer. mmm, "procurer", ça fait bancal. essaie de trouver un autre verbe.

Tu sais que tes yeux sont, pour moi, un océan ? Un océan ou je me perds chaque soir. Quand je pose ma tête sur mon oreiller et que je ferme mes paupières, je me sens bien. Tu viens me chercher, tu me prends par la main et tu m’emmènes. Ensuite, selon les soirs, nous allons, ensembles pas de S à ensemble !!!, au-dessus des nuages, ou bien tu me laisseE vagabonder dans ton imagination qui est fleurie aussi bien de tons roses que de tons noirs. un peu bancal là encore... essaie d'exprimer la même idée en virant le "qui".

Ce soir, tu sais, j’espère que le rêve ou tu vas m’emmener m’offrira ces émeraudes, ces cristaux. J’aimerais plonger dans tes yeux. Tu sais, Rêve, j’aimerais qu’on soit heureux ensembles GRRRR, ce soir.

Malgré mes commentaires stylisques quelques peu négatifs, saches que j'aime bien ce texte. Le tout début me plait beaucoup... et puis la suite aussi : tu nous entraines dans un univers étrange, dont on ne sait pas trop quoi penser. Et puis on commence à comprendre, et on prend goût à ta complainte. Peut-être devrais-tu quand même revoir le côté enfantin du texte : il ne ressort qu'à certains moments, ce qui déséquilibre le texte. Laisse le tomber, ou assume le tout au long du texte.