Zombies.

Assis là, pas bouger.
Attendant les gens trépaner.
Sans rien faire que saccader.
Le souffle qui bute, tape et traque.
Pas de sifflet qu'une sirène.
Démarches arrachées.

Y avait du son, d'la sueur.
Reste immobile, gorge, racle et bile.
Automne tiède sur devanture séchée.
Remémorer des cris de dents.
Pas oublier, rouge, feuilles, sang.
Mangent même des yeux.
Ce qu'on avait de plus cher.
Cadillac et hamster.

Là je t'ordonne de faire une explication de texte !

(ça suffit les délires surréalistes ! on est en 2010 man ! réagis, t'as un siècle de retard !)

Changement de titre alors. Lapin

Euuuuh... Eh bien, malgré le changement de titre, je pense que je soutiens la demande d'explications. J'ai fait des efforts, mais je ne pige pas grand chose. J'aime bien la forme, c'est digeste, rhytmé. Des tournures me semblent parfois étranges, il faudra sans doute que tu les expliques, comme le texte en lui même ^^. Je me citerais pour résumer mon avis :

Citation :: Drystan dit :
J'ai la vague impression qu'il parle de Zombies ^^.

Velléité du Crime, de l’infamie, de l’extraordinaire. La, assis, je constate uniquement. J’entends bien le halètement des poitrines, le tempo des haches, des machoires qui mastiquent ; j’entends bien le cri de la chair, de la ville ; de cette fascination du pire. Oui j’entends bien, mais…
Pas oublier.Mais il y aussi l’enfant qui pleure, et l’enfant qui dort. Il y a aussi le vent, et les souvenirs. Pas juste les cadillacs et les hamsters ; pas juste les automobiles bien rangées, pas juste le temps. Ya aussi ma grand-mère qui marchait sur la route, y aussi, là, assis, mon silence qui prend le temps Je souffle doucement, j’ai peur, j’ai froid, je prend le temps.

Parfois, tu sais, je prends le temps. J’aime ça.