Ma chère maman, je vous écris
Des barricades de Paris
Fusil et musette de balles
J'sommes dans la garde nationale
A la bataille je combattions
Les versaillais par millions
Et tous ceux qui se présentions
Défendre à tout prix nos bastions
Vers Paris j'avions voyagé
De Bretagne pour y travailler
"Pas de quartier" qu'on me disions
Pour sauver la révolution
J'rencontrions un colonel
Qui s'appelions Louis Rossel
Il m'dit tiens fièrement ton fusil
Et combat toujours l'ennemi
Faut qu'ce soye quelqu'un de fougueux
Pour que les autres l'appellent Monsieur,
Et suivent partout, son beau manteau
Parisiens, bretons, provençaux.
Ma mère, si j'meure en combattant,
Face à Versailles et aux allemands
J'vous enverrais un rouge drapeau
En souvenir du gars Pelot.
Dites à mon père, à mon cousin
A mes amis que je vais bien,
Qu'je suis leur humble serviteur
Pelot qui vous embrasse de coeur.
- Spoiler:
Avec le temps, j'ai fini par comprendre que cette chanson était anti-communarde, j'ai eu donc envie de la réécrire différemment, tout en restant conforme au style et aux couplets (j'ai laissé intact le dernier pour garder l'esprit de la chanson). En espérant que ça plaise aux connaisseurs.