|
|
| Otalimar, devoir n°2[Goldmund] | |
| | Auteur | Message |
---|
Otalimar
Nombre de messages : 281 Age : 32 Localisation : ici, et puis là-bas aussi^^ Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] Dim 27 Jan - 22:42 | |
| réécrire une scène de ton livre comme si tu l'avais vécu, en mélangeant une scène vécue analogue (j'espère que c'est ben expliqué). J'ai choisie la scène ou Otalimar et Allia apprènnent la mort de leurs parents, du point de vue d'Otalimar, en me essayant de reproduire ce que j'ai ressenti la première fois où j'ai pu prendre conscience que quelqu'un que je connaissais est mort...
Je rentrais avec ma soeur dans notre tente, et allai me changer dans ma chambre, séparée du reste par une cloison de cuir tendu. J'enfilai une tenue semblable à la précédente – en toile noire épaisse, avec des renforts de métal recouverts de cuir noir – attrapai ma claymore, la fixai dans mon dos et attachai un katana long à ma taille. Je sortis attendre ma soeur près de nos compagnons. Je caressai les ailes de dragon bleu nuit de Chimaera et sa crinière de lion, puis allai m'asseoir contre Lupus, savourant la chalmeur et la douceur de son poil gris. Quelques cytes après moi, Allia sortit enfin de la tente. Elle avait également enfilé une tenue noire, mais entièrement en cuir, et les renforts de métal étaient teints en noir. Elle avait son sabre à la hanche, et son arc avec son carquois dans le dos. Elle vint me rejoindre, carressant Lupus avant de s'allonger contre Chimaera. Nous restâmes quelques cytes ainsi, puis nous levèrent, et montèrent à cru sur nos animaux. Nous traversions le village, et je m'émerveillais une fois encore,de la beauté de notre village. Ce gigantesque campement entourant le temple, grouillait de vie et de diversité. Je voyais ici un vieil homme sur son rat géant, là une jeune femme sur un immense lapin, et j'espérais voir une fois encore le chef sur son voyrx. Nous traversions donc le village quand Val' – il s'appelait Valio – arriva vers nous, à bout de souffle, pour nous dire que les maîtres nous convoquaient, à propos d'un grave problème. Une réunion exceptionnelle comme celle-ci – il y en avait une journalière d'habitude - n'avait lieu qu'une fois pas cycle, et encore, ce qui nous alarma ma soeur et moi. Nous descendîmes de nos compagnons et suivirent Val' en courant jusqu'à la tente du conseil où il nous introduit. Les maîtres du village étaient tous réunis, la mine grave, et j'eus un mauvais pressentiment. Nos parents étaient partis il y a cinq cycles et je me daoutais soudain que je ne les reverrais jamais. Quand le chef parla, sa voix était rude, mais manquait de conviction, et ses traits me parurent dix ans plus vieux que lorsque je l'avais croisé la veille. -Allia, Otalimar, commença-t-il, j'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. -Nos parents sont morts? Demanda immédiatemment ma soeur, anxieuse, les yeux déjà brillants. -Je suis désolé, répondit Gor – le chef -, nous confirmant ainsi la tragique nouvelle. Je sentis ma gorge se serré, mais je n'arrivais pas à réalisé suffisamment la réalité pour être vraiment triste. Mon cerveau tournait à plein régime, le chef, qui, loin de s'excuser, nous rassurait, se présentait aujourd'hui comme coupable de la mort de mes parents! -Pourquoi vous excusez-vous? Lui demandais-je alors, ce n'est pas dans vos habitudes. -Tu as raison, mais le problème est que, autant nous que nos confrères de Hutte avons commis une grave erreur. -Mais... -Laquelle? M'interrompit ma soeur. -Nous n'avions pas compris les réels enjeux de la mission, et de plus, ils sont morts au retour de la mission. Nous pensons que c'est un signe du retour de Nacrosk dans la politique de Scorinzalfar. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] Jeu 31 Jan - 22:59 | |
| Tu n'as pas du tout respecté la consigne du sujet, toute l'introversion de ton écrit se limite à... - Citation :
- Je sentis ma gorge se serré, mais je n'arrivais pas à réalisé suffisamment la réalité pour être vraiment triste. Mon cerveau tournait à plein régime, le chef, qui, loin de s'excuser, nous rassurait, se présentait aujourd'hui comme coupable de la mort de mes parents!
... et cette réplique en elle-même n'a rien de foncièrement personnel ou intime, il s'agirait plutôt même, à l'inverse, d'un lieu commun. Il ne suffisait pas d'aborder succinctement un sujet en rapport avec ton vécu, de le citer sans lui accorder plus d'attention que cela, mais bien de consentir à un réel effort dans le traitement de ce dernier afin de le rendre avec une acuité nouvelle. Et sur ce plan c'est un echec.
Le reste de ton écrit est la conséquence de ce premier constat, rien n'a changé par rapport à mes précédentes objections: la narration reste parfaitement deshumanisée, les dialogues sont secs et convenus. Cela ressemble plus à une chronique faisant l'énumération d'une suite de faits historiques qu'à un roman digne de ce nom.
Un point positif tout de même, il y a beaucoup moins de fautes sur ce devoir que sur les précédents, et ton expression s'est sensiblement améliorée: les phrases sont plus fluides, s'enchaînent mieux. Tu dois poursuivre sur cette voie et rechercher la sobriété de l'expression et la musicalité du texte. Reste cependant attentif aux fautes de frappe et à la conjugaison de tes verbes - concordance des temps tout particulièrement . Je te suggère de lire attentivement la correction systématique qui suit. - Otalimar a écrit:
- réécrire une scène de ton livre comme si tu l'avais vécu, en mélangeant une scène vécue analogue (j'espère que c'est ben expliqué). J'ai choisie la scène ou Otalimar et Allia apprènnent la mort de leurs parents, du point de vue d'Otalimar, en me essayant de reproduire ce que j'ai ressenti la première fois où j'ai pu prendre conscience que quelqu'un que je connaissais est mort...
Je rentrais avec ma soeur dans notre tente, et allai (tu as commencé ta phrase par "je rentrais", imparfait, et maintenant tu poses "allai" ce qui est du passé simple: ce n'est pas logique et surtout, le choix du passé simple ou de l'imparfait influe beaucoup sur le sens de ta phrase. Je suppose que le plus logique ici serait de mettre "rentrais" au passé simple lui aussi: "je rentrai") me changer dans ma chambre, séparée du reste par une cloison de cuir tendu. J'enfilai une tenue semblable à la précédente – en toile noire épaisse, avec des renforts de métal recouverts de cuir noir – attrapai ma claymore, la fixai dans mon dos et attachai un katana long à ma taille. Je sortis attendre ma soeur près de nos compagnons. Je caressai (tout ce passage est un peu trop verbeux, fébrile, il faut travailler sur l'enchaînement de ces phrases) les ailes de dragon bleu nuit de Chimaera et sa crinière de lion, puis allai m'asseoir contre Lupus, savourant la chaleur et la douceur de son poil gris. Quelques cytes après moi, Allia sortit enfin de la tente. Elle avait également enfilé une tenue noire, mais entièrement en cuir, et les renforts de métal étaient teints en noir (on se passerait volontiers de ces précisions vestimentaires, d'autant qu'elle ne permettent absolument pas de visualiser les personnages). Elle avait son sabre à la hanche (l'expression c'est "sabre à la main", ta tournure de phrase est un peu curieuse, l'on préfèrera "son sabre pendait a sa hanche"), et son arc avec son carquois dans le dos. Elle vint me rejoindre, carressant Lupus avant de s'allonger contre Chimaera. Nous restâmes quelques cytes ainsi, puis nous levèrent ("nous nous levâmes", ne change pas la personne), et montèrent ("montâmes) à cru sur nos animaux. Nous traversions le village, et je m'émerveillais une fois encore (ici, pas de virgule) de la beauté de notre village. Ce gigantesque campement entourant le temple (pas de virgule) grouillait de vie et de diversité (grouiller de diversité, c'est plutôt étrange) . Je voyais ici un vieil homme sur son rat géant, là une jeune femme sur un immense lapin, et j'espérais voir une fois encore le chef sur son voyrx. Nous traversions donc le village quand Val' – il s'appelait Valio – arriva vers nous, à bout de souffle, pour nous dire que les maîtres nous convoquaient (pas de virgule) à propos d'un grave problème. Une réunion exceptionnelle comme celle-ci – il y en avait une journalière ("journalièrement", cette parenthèse exprime mal l'idée que tu veux faire passer) d'habitude - n'avait lieu qu'une fois pas cycle, et encore, ce qui nous alarma ma soeur et moi. Nous descendîmes de nos compagnons et suivirent (suivîmes) Val' en courant jusqu'à la tente du conseil où il nous introduit. Les maîtres du village étaient tous réunis, la mine grave, et j'eus un mauvais pressentiment. Nos parents étaient partis il y a cinq cycles et je me doutais soudain (si l'action est "soudaine", il faut avoir recours au passé simple: "je me doutai") que je ne les reverrais jamais. Quand le chef parla, sa voix était rude (pas de virgule) mais manquait de conviction, et ses traits me parurent dix ans plus vieux que lorsque je l'avais croisé la veille.-Allia, Otalimar, commença-t-il, j'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. -Nos parents sont morts? Demanda immédiatemment ma soeur, anxieuse, les yeux déjà brillants. (en principe, c'est l'excitation, la convoitise ou l'attente du plaisir qui font briller les yeux, pas l'anxiété, au contraire)-Je suis désolé, répondit Gor – le chef -, nous confirmant ainsi la tragique nouvelle. Je sentis ma gorge se serrer (infinitif), mais je n'arrivais pas à réaliser (infinitif) suffisamment la réalité ("réaliser la réalité", ces deux mots ont la même base, les juxtaposer ainsi est maladroit) pour être vraiment triste. Mon cerveau tournait à plein régime, le chef, qui, loin de s'excuser (si si, il s'excuse, cf. "Je suis désolé"), nous rassurait, se présentait aujourd'hui comme coupable de la mort de mes parents ! (non ça par contre il ne l'a pas encore dit, le chef)-Pourquoi vous excusez-vous? Lui demandai (passé simple)-je alors, ce n'est pas dans vos habitudes.-Tu as raison, mais le problème est que, autant nous que nos confrères de Hutte avons commis une grave erreur. ("nos confrères de Hutte et nous-mêmes avons commis une grave erreur")-Mais...-Laquelle? M'interrompit ma soeur. -Nous n'avions pas compris les réels enjeux de la mission, et de plus, ils sont morts au retour de la mission (répétition de "mission"). Nous pensons que c'est un signe du retour de Nacrosk dans la politique de Scorinzalfar. (et te voilà reparti dans la narration sèche, "historique" des grands évènements, sans plus tenir compte de tes personnages qui viennent quand même de perdre leurs parents: même Naruto est plus psychologue que toi à ce niveau) | |
| | | Otalimar
Nombre de messages : 281 Age : 32 Localisation : ici, et puis là-bas aussi^^ Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] Jeu 31 Jan - 23:17 | |
| Bon, je pense que c'est raté, il va falloir que je me méfie encore plus la prochaine fois, juste pour "les yeux déjà brillants", je pensais à "brillants de larmes", mais je me rends compte que c'est pas évident du premier coup, craquage donc... | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] Jeu 31 Jan - 23:55 | |
| Brillants de larmes, je m'en doutais un peu: tu aurais gagner à le préciser en effet, ne serait-ce que pour lever cette facheuse ambiguïté. | |
| | | Otalimar
Nombre de messages : 281 Age : 32 Localisation : ici, et puis là-bas aussi^^ Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] Ven 1 Fév - 15:12 | |
| je m'en rends compte, du travaille en perspective donc! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Otalimar, devoir n°2[Goldmund] | |
| |
| | | | Otalimar, devoir n°2[Goldmund] | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|