Le malheur d'être pied

Le pied…

Je ne suis qu’un petit bout de chair… Le membre oublié d’un tout, tout en bas de l’échelle. On m’a abandonné dès le début au fond d’un gouffre extrême. Je ne suis composé que de sang, qui circule lentement dans mes veines, un sang impur, souillé par tous ceux qui m’ont précédé. J’ai du mal à respirer, à me faire une place sur ce sol si froid, si dur… J’étouffe et personne ne m’entend crier. Je suis comme enfermé dans un cercueil, plongé dans l’obscurité de ma solitude… Personne ne fait attention à moi, et personne ne s’occupe de moi… Je voudrais tellement m’échapper, danser et déambuler entièrement nu sur les lattes du plancher… Mais je suis voué à une éternelle souffrance, à une torture muette d’une violence rare qui me laisse impuissant… Pourtant sans moi, tout l’être que je porte s’effondrerait. Ce ne serait plus qu’un pantin sans fil, une petite chose amorphe, sans vie et sans espoir. Pourtant, rien ne peut me sauver… Si ce n’est l’amour qui m’emporte, quand j’aperçois au loin celui qui est mon autre, mon identique, mon souffle d’air… Ma liberté sur son nuage de petites boules roses et tendres… Le miroir de l’âme que je n’ai jamais eu.

Spoiler:

A part quelques petites erreurs que j'ai noté ci-dessus -tu changes de genre en plein milieu du texte, alternant le masculin du pied et un féminin qui sort d'on ne sait où (serais-tu un pied qui se cache? $Clin d\'Oeil$ )- ton texte, c'est le pied.

Un petit texte qui m'a fait sourire et que j'ai apprécié au pied levé.

Désolé si j'abuse de pied-de-nez grotesque, promis, je recommencerais (beaucoup) plus.

P't-être que c'est un pied hermaphrodite ?! Mais pour ma défense, pendant l'écriture, j'étais en plein entretien et en pleine discussion avec Cassio (qui a elle-même lancé l'idée du thème... oui, il faut rendre à Cassio ce qui appartient à Cassio) donc il est possible que je me sois égarée et que j'ai perdu...pied... Merci en tout cas de l'avoir remarqué et merci de ton commentaire ^^