Ici.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Citation :: J'suis pas sûre que ce texte vale quelque chose, mais bon je tente.

Posé sur le bureau, il y a un mouchoir portant une marque de lèvres faite au maquillage. Sur un pavé lumineux blanc est posé un billet de train et un tissu pour nettoyer les lunettes signé Afflelou. Une petite enceinte et un appareil photo hors d'état de marche sont placés à côté de cette lumière, derrière un ordinateur portable noir. A gauche de cet objet, il y a une autre enceinte, un stylo plume décoré d'un poulpe au sourire de fou, un agenda ouvert à la page du 03 Janvier, décorée d'un mot: "Rentrée", écrit dans un mélange de rose et d'orange. Une tasse verte ou est écrit "café" avec un reste de thé saveur Caramel à l'intérieur, une trousse ouverte débordant de stylos cassés et de bracelets, des cahiers verts, rouge. Un blanco, un fer à lisser, un casque d'ordinateur, un livre. Une règle, une souris, un verre vide, la photo d'une jeune femme et autres babioles sont posées en vrac sur le meuble.

De l'autre côté de la pièce, un lit à mezzanine en bois clair, recouvert d’un matelas, d'un oreiller et d'une couette décorés de motifs indiens dans des couleurs chaude. La table de nuit, fixée en hauteur, et envahie par des livres, des feuilles et des stylos. Un réveil et une petite lampe de chevet tentent de ne pas disparaitre sous le reste des éléments. Sous ce lit, un clic-clac rouge sert de dépotoir à vêtements. Dessus, il est posé une robe en velours orange, un haut de pyjama bleu et bas orange, un pull blanc à lignes bleues, un autre rouge à rayures un ton plus sombre. Un sac à main plein et posé, lanière pendant vers le sol, à côté d'une boîte de Nintendo DS et de cette dernière, en train de charger.

Sur le sol, une valise à moitié défaite dont déborde quelque manches ou bouts d'écharpe supporte un sac de couchage bien rangé. A coté, un sac de randonnée quasiment plein attends quelque objets pour être fermé. Un sac d'école de toutes les couleurs est avachi sur une chaise en bois. Contre un mur il y a une minuscule poubelle verte et un tapis enroulé sur lui-même et coincé entre le bureau et deux angles de murs. Contre le dernier mur de la pièce, une étagère de banque grande ouverte déborde de vêtements presque jamais mis, mélange de tee-shirts, pantalons, pulls et autres divers vêtements.

On ne dirait pas que la fille qui vivait dans cette pièce à sauté par la fenêtre ce matin.

Ah y'a quelque chose. Y'a clairement quelque chose. La mise en place du décor est plutôt bien faite, la chute totalement inattendue.

Bon par contre tu devrais te relire, pour éviter les erreurs bêtes du style et à la place de est comme là: "et un tapis enroulé sur lui-même et coincé entre le bureau et deux angles de murs."

Puis le commentaire s'arrêtera là, je verrai plus tard pour l'étoffer. (LoL, quand tu nous tiens !)

Je confirme ce que dis ta soeur : il y a là quelque chose de très intéressant.

Le titre prend toute son importance dans la chute, belle, mais un peu maladroite dans sa syntaxe : "que la fille qui" -> c'est cette répétition qui gâche un peu, essaie de reformuler, ça lui donnera encore plus de force.

J'aime beaucoup la photographie du paysage : précis, clair, mort, figé. Cependant j'aurai bien vu un peu de "mouvement" dans ce paysage, comme par exemple un rideau qui flotte dans l'air libre (renvoi à une fenêtre laissée ouverte).

Fais attention à tes accords par contre, notamment en ce qui concerne les couleurs : adjectif ou nom, choisis ton camp ^^

Et puis surtout : évite absolument les marques (Afflelou, Nintendo) : je trouve que ça gâche pas mal la spontanéité (c'est vraiment trop voyant). A la limite "une DS" ça passe amplement car ça tient plus du nom commun dans le langage de tous les jours... (et puis tout le monde comprend qu'il ne s'agit pas de la voiture ^^).

En somme j'ai été très content de lire ce texte : l'exercie stylistique est bien mené et la chute intéressante vient relever l'ensemble $Clin d\'Oeil$

La chute est intéressante. Après avoir recommencer plusieurs fois ce commentaire j'ai (enfin) compris le rapport entre cette description détaillée (la chambre est pleine de vie mais une vie qui est désormais figée (comme la mentionné Dvb)) et la dernière phrase. Toutefois, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose en plus de l'effet donné par le texte qu'il manque l'occupant des lieux. En effet, la chute me paraît incomplête, trop abrupte, procurant un effet de manque. C'est pour cela que j'ai du mal à percevoir si elle est bien tournée ou non, ton avis et/ou celle des précédentes personnes m'éclaireront certainement.

En sus, les marques sont gênantes, les supprimer ne fera pas de mal. De même que la correction de ces fautes bénignes :
- "Une tasse verte ou est écrit "café" ", où
- "On ne dirait pas que la fille qui vivait dans cette pièce à sauté par la fenêtre ce matin.", a

Citation :: Posé sur le bureau, il y a un mouchoir portant une marque de lèvres faite au maquillage. Sur un pavé lumineux blanc est posé un billet de train et un tissu pour nettoyer les lunettes signées Afflelou. Une petite enceinte et un appareil photo hors d'état de marche sont placés à côté de cette lumière, derrière un ordinateur portable noir. A gauche de cet objet, il y a une autre enceinte, un stylo plume décoré d'un poulpe au sourire de fou, un agenda ouvert à la page du 03 Janvier, décorée d'un mot: "Rentrée", écrit dans un mélange de rose et d'orange. Une tasse verte ou est écrit "café" avec un reste de thé saveur caramel à l'intérieur, une trousse ouverte débordant de stylos cassés et de bracelets, des cahiers verts, rouges. Un blanco, un fer à lisser, un casque d'ordinateur, un livre. Une règle, une souris, un verre vide, la photo d'une jeune femme et autres babioles sont posées en vrac sur le meuble.

De l'autre côté de la pièce, un lit à mezzanine en bois clair, recouvert d’un matelas, d'un oreiller et d'une couette décorés de motifs indiens dans des couleurs chaude. La table de nuit, fixée en hauteur, et envahie par des livres, des feuilles et des stylos. Un réveil et une petite lampe de chevet tentent de ne pas disparaitre sous le reste des éléments. Sous ce lit, un clic-clac rouge sert de dépotoir à vêtements. Dessus, [...] est posée une robe en velours orange, un [...] pyjama avec haut bleu et bas orange, un pull blanc à lignes bleues, un autre rouge à rayures un ton plus sombre. Un sac à main plein et posé, lanière pendant vers le sol, à côté d'une boîte de Nintendo DS et de cette dernière, en train de charger.

Sur le sol, une valise à moitié défaite dont déborde quelques manches ou bouts d'écharpe (une ou plusieurs écharpes ?) supporte un sac de couchage bien rangé. A coté, un sac de randonnée quasiment plein attends quelque objets pour être fermé. Un sac d'école de toutes les couleurs est avachi sur une chaise en bois. Contre un mur il y a une minuscule poubelle verte et un tapis enroulé sur lui-même et coincé entre le bureau et deux angles de murs. Contre le dernier mur de la pièce, une étagère de banque grande ouverte déborde (encore ?) de vêtements presque jamais mis, mélange de tee-shirts, pantalons, pulls et autres divers (en trop non ?) vêtements.

On ne dirait pas que la fille qui vivait dans cette pièce à sauté par la fenêtre ce matin.

Voici pour ce qui est de la correction -qui ne doit pas être exhaustive d'ailleurs mais je ne suis pas très fin correcteur non plus- aussi je peux passer au commentaire en lui même. Le texte est intéressant de par sa chute et seulement elle malheureusement. Avant d'en arriver là, je me suis fermement ennuyé, poussé au bout de la lecture pour finir ce que j'avais commencé. C'est dommage du coup, parce que je trouve que le texte ne se donne pas de valeur en lui même, il ne l'acquiert que par le concept rapide -la chute.... loooooooooooool- qui arrive à la fin.

Beaucoup de lourdeurs dans la rédaction et pas seulement dû à l'énumération longue et fastidieuse d'accessoires accumulés dans une chambre. Il faudrait de la vie dans ce bordel immobile, essayer d'apporter une touche d'humour, du mouvement là où il n'y en a pas. En donnant une profondeur aux objets par exemple, sans pour autant les personnifier non plus, ou en adoptant un vocabulaire moins descriptif et plus imagé. Utiliser le mot "dégueule" au lieu de "déborde", considérer que les objets se "regardent" pour signifier qu'ils se font face, etc.

Voilà voilà, pas exactement convaincu mais attention, ce n'est pas un mauvais texte non plus. Heureux