Le bac à sable

Le bac à sable

Bac de sable où jouent les enfants,
Bac de sable fait de grains de temps,
Je vois en toi les souvenirs, gravés dans l'invisible,
Je vois en toi les images, d'un passé indicible.

Te souviens tu de ces instants,
Des rires qui reviennent à présent ?
Moment dorés, jamais oubliés,
Moment fanés, toujours regrettés ?

Aiguilles, sable, soleil, tous ont continué,
Ce vil forfait: le vol d'éternité.
Et malgré nos prières, et malgré nos suppliques,
Enlevèrent peu à peu notre monde onirique.

Alors les rires s'effacent, et les images s'en vont,
Nous privant d'une idylle qui était "notre" don,
Laissant là, derrière eux, un parfum d'amertume
Qui déjà s'évanouit, dans l'oubli fait de brume.

Mais les mots restent là, les promesses également,
Gardant en notre coeur nos si précieux serments,
Faits de fidélité et d'amour éternel,
Repoussant toujours plus la douleur du réveil.

Nos bras se mêlent, nos yeux se croisent,
Nos âmes s'embrassent, nos corps se toisent,
Déjà l'horloge ? Qui sonne le tard,
Annonçant l'heure du grand départ.

Un jour, nous nous retrouverons,
Alors, nos lèvres se recroiseront,
Dernier baiser, puis un adieu,
Alors mon ange ? Retournes aux cieux.!

Bac de sable où jouent les enfants,
Bac de sable fait de grains de temps,
Je vois en toi les souvenirs, gravés dans l'invisible,
Je vois en toi les images, d'un passé indicible.

Te souviens tu de ces instants,
Des rires qui reviennent à présent ?
Moment dorés, jamais oubliés,
Moment fanés, toujours regrettés ?

J'ai bien aimé cette ritournelle de souvenirs, je visualise deux enfants en train de faire des châteaux de sable, puis de jeunes main dans la main sur la plage limite en couleur sépia mode vidéo projecteur avec les grains noirs qui grignotent la pellicule.
Par contre j'ai trouvé dommage que la séparation soit forcément la mort avec les cieux, la vie peut séparer aussi et laisser une douceur suave d'un souvenir d'une relation qui s'est terminé non pas de façon fatale, ni idéale.

ce n'était pas du tout la mort qui est traitée dans la métaphore de l'ange, c'est juste le départ du/de la partenaire chez lui/elle, qu'elle retourne dans le paradis (son chez elle). Endroit merveilleux et inaccessible

D'accord pour moi c'était pas très clair..

Chose promise, chose due.

Pas de commentaire sur la forme, je m'y connais bien trop peu, et je ne saurais exprimer autre chose que des "aaaah", des "ooooh" et des "yahou". Ce qui, tu en conviendras, n'est pas très constructif.

Passons donc à ce qui m'amène: le sujet. Un sujet qui me plait, un sujet qui me parle, un sujet auquel je pense parfois, et aussi sa mise en mots très réussi, en ce qui me concerne.
Ces quelques vers m'ont entrainée vers mes propres souvenirs et vers ces personnes perdues, oubliées, que j'aimerai revoir, retrouver et leur poser LA question: Alors, depuis le temps, tu d'viens quoi?

Et puis échanger les brides de souvenirs pour rafraîchir les notres, et puis rire à nos jeunes années plus ou moins lointaines.

Bref, le sujet me plait (oui oui vraiment) et ta façon d'en parler me plait aussi. Pas de point noir, la vie est faite ainsi que les séparations ne sont pas rares, définitives ou ponctuelles, au final peu importe, les souvenirs s'effacent de nos vies bien remplies et parfois, il serait bon de pouvoir y revenir.

Voilà voilà ptit Chat, au plaisir de te lire à nouveau