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| Welcome in my Wonderland | |
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Cocoon Rôliste
Nombre de messages : 985 Age : 34 Localisation : Dans 14 plans stellaires en simultané Date d'inscription : 26/12/2010
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Welcome in my Wonderland Mar 15 Mar - 1:03 | |
| A la suite d'un devoir demandé par cordelia, j'ai décidé de vous faire partager ce texte, qu'au fond j'aime assez. J'espère que sa longueur ne découragera pas de trop certains lecteurs, je vous mets cependant en garde : Le milieu vous paraitra peut être long, lent, et certains préfèreraient sûrement un dénouement plus rapide. Mais j'ai pourtant essayé de faire au plus court. Ce qui suit m'a donné la même impression que de voir une adaptation de roman : Plein de passages sont coupés. Afin de restituer au mieux l'ambiance et le sentiment de souffrance continue, j'ai rédigé ces lignes de mon mieux,mais gardez à l'esprit que j'ai écrit avec la même frustration que si on m'avait demandé de résumer une vie en une simple phrase. _________________________________ Edit Green : Ajout d'un spoiler, parce que c'est vraiment, vraiment hardcore (vous pouvez encore fermer cet onglet).- Spoiler:
N'avez vous jamais eut cette envie morbide, ce désir secret et inavouable de tuer quelqu'un ? De vous débarrasser sans aucune once de remord de "ce" gêneur ? De "cette" ordure ? De pouvoir plonger vos mains dans ses tripes encore chaudes de sang coulant généreusement de ses veines palpitantes de vie ?
Qui n'a jamais eut cette sombre pulsion, cette soif de sang ? N'avez vous donc jamais ressentis le plaisir de tuer ?
Un nouveau corps apparait devant mes yeux, encore une fois, poussé par une voix perverse m'incitant à "jouer" avec notre invité. Je vois la pureté déborder dans tes yeux, répugnante et irritante, me cracher à la figure toute cette fausse gentillesse, cette hypocrisie du "gentil" que je vomis plus que tout. Tu me regardes avec ce sourire, insulte suggérée juste assez pour titiller vos nerfs. Que j'ai souhaité pouvoir briser ce masque de mépris, voir disparaître ce sourire complaisant, satisfait. Ta voix mielleuse me parvient aux oreilles, nouvelle preuve que ton droit de vivre n'est qu'un faux papier. Clandestin du monde, erreur de la nature, je sens ma rage bouillir quelque part au fond de moi, et me ronger la tripaille tel un acide virulent.
Je fais un rejet. J'ai envie de vomir, de recracher jusqu'au moindre souvenir de toi, de me vider par tout les orifices de la moindre pensée te concernant: tu me dégoutes.
Alors la voix reprend, et je bois chacun de ses mots, chacune de ses suggestions.
Clic
Un bruit, une barrière, peu importe, quelque chose s'est ouvert, se brise et implose. Des hurlements, des cris de douleur, des aboiements de rage, j'entends des flots de beuglements se presser dans ma tête, un cri de ralliement général : un chant de guerre. La vague de fureur s'élève, implacable et hypnotique, et nous emporte, moi et mon "protégé".
Ma main te caresse le visage, peut être un peu trop fort, d'abord le cou, puis remontant sur tes joues, tes lèvres. J'admire ton regard hébété, perdu, semblant me demander pourquoi. Alors je t'offre une deuxième caresse, peut être un plus emportée je l'avoue, et ta peau d'un blanc si pur vire alors sur des teintes plus rosées. Pourquoi pleures tu ? Des larmes vermeil coulent de tes yeux, m'attristant du même coup, pourquoi ne ris tu pas ? Deux sillons rutilants se déversent comme des rails sur ton beau visage. Je ris, c'est si agréable de sentir ta peau sous mes doigts, sous mes os. J'enchaîne les marques d'attention que ta peau semble décidée à garder sur elle. Mais nous n'en sommes qu'aux politesses.
Je t'ai salué, jouons à présent ! Je te prends par la main et te jette sur mon terrain de jeu. Tu le connais bien, tu y as déjà été tant de fois, tellement dansé sur ce sable, versé tant de sang... Tu connais la musique maintenant.
Clic
Explosion, détonation, déferlante, avalanche. C'est un peu comme si une bombe venait de se déclencher en moi, libérant toute son énergie latente. Je ressens comme une impulsion, un flot de pensées négatives, d'envie meurtrière, comme si tout mon être se concentrait sur ta sale gueule, mon ptit ange.
Un impact sur ta poitrine te fait exploser les côtes, ton abdomen fléchit sous la pression, tu sens une sphère invisible t'éclater chacune de tes veines, compresser chacun de tes organes. J'en fais apparaître une autre dans ton ventre, en plein dans les viscères. Tu te tords de douleur en sentant chacune de tes tripes poussée, écrasée, déchirée. Ton sang remonte à ta gorge, s'agglutinant à la sortie. Tu vomis du sang , tandis qu'un nouveau cri s'arrache à toi, étouffé par tes gargouillements pitoyables, et tu sens tes organes fuir par une nouvelle ouverture, ton nombril ayant semble-t-il un peu trop grossit.
Eventré, je ne te laisse pas reposer, il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Alors ma main plonge dans ta gorge, enfonçant des griffes dans ta chair, et l'arrachant sans vergogne, l’exposant bien à l'air pour montrer au monde la corruption qui la ronge. Les lambeaux de chair déchirés et sanguinolents disparaissent rapidement, laissant place à un corps de nouveau intact, et on repart pour un tour.
Des vrilles s'enfoncent dans tes belles prunelles, déchiquetant ces beaux petits yeux, s'enfonçant au travers de ton crâne, tandis qu'une force indicible plonge dans tes reins, t'attrapant la colonne vertébrale pour l'arracher de ton corps. En fouet improvisé, je te lacère avec de part en part, creusant de sanglantes tranchées dans ce champ de bataille. Tes veines éclatent à nouveau, et ta chair flasque pendouille misérablement.
Non, non chéri, nous sommes loin d'avoir finit. Mais un doute s'empare de moi, pourquoi ? Non ! Mais si jouissif... Ma soif de sang n'est pas rassasiée. La colonne se durcit et forme un pieu magnifique, et tandis que les vrilles finissent de réduire en charpie ce qui te sert de cerveau, je me lèche le pourtour des lèvres tout en te plantant cette lance dans le fondement, te perçant de part en part, en passant bien sur par ton coeur, c'est encore plus amusant !
Coeur ? Oui ! Le temps d'un clin d'oeil je te retrouve, neuf à nouveau, et d'une griffe d'acier t'arrache ce maudit organe, qui de toute façon ne te sert à rien, et le morcelle, le brûle, l'écrase, puis plante mes dents dans ce fruit interdit. Dégueulasse, je fourre ta bouche de cette merde et t'étouffe avec, te forçant à l'avaler. Une fine lame te tranche en deux, mais les traces ne restent pas, préférant me concentrer désormais sur ton entrejambe.
Je me fends de rire en te voyant te tordre. Je vois imploser ces deux misérables noix, et t'admire dans cette nouvelle splendeur. Tu aimes ? Non. Cette douleur alors se fait mienne. Est-ce moi qui fait ça ? Qui orchestre ce sanglant ballet ? Je me sens mordre mes lèvres... Je me perds.
Je n'arrive pas à réprimer un rire, mes yeux finissent par se déformer, ainsi que mon sourire, et prennent tout deux des lignes tordues, teintes de la mosaïque de couleurs que je vois sur ton corps, tel une oeuvre d'art. Du pourpre, du blanc, du noir, c'est ça ! Tu seras mon chef d'oeuvre.
Tes veines principales se tranchent d'elles même, libérant un feu d'artifice de gouttelettes vitales, des jets dignes des plus belles fontaines s'élancent dans les airs, puis coulent misérablement sur ta peau, filant vers le sol. Aucun sens du spectacle, allez on reprend.
Je t'écartèle et déchire chacun de tes membres, jusqu'à découper ton buste en deux parties. C'est beau, c'est artistique, j'applaudis des deux mains, heureux de voir cette prestation réalisée rien que pour moi. Je ris comme un gosse et acclame la suite, et en bon acteur tu te remets en piste.
Tes os implosent, un par un, je commence par les orteils, puis les tibias, le bassin, les vertèbres, les côtes, le crâne. On ne touche pas à la peau, non, juste les os. C'est pointu, ca titille les nerfs, et ca fait hurler juste ce qu'il faut. Ta chair se déforme sous les mouvements de ton armature, et tu hurles, oh oui tu hurles, enfin disons que tu chantes avec la plus louable des passions, tu es un acteur, tu te souviens ? Allez joues encore pour moi !
Ton crâne implose pour mon bon plaisir et les morceaux se plantent dans ton cerveau. Tu veux te prendre la tête dans tes mains, mais tu n'as plus de mains, elles sont en charpie, tu es pathétique !
J'en ris, j'en ris aux larmes. Mais le doute m'assaille, des larmes de quoi ? Je sens une déchirure, quelque part au fond de moi, un peu comme si mes caresses se répercutaient un peu sur moi. Une balle perdue sans doute...
Pour me venger, je t'arrache la tête, la prenant dans mes mains, les yeux révulsés, je plante mon regard amusé dans le tien. Ta bouche tordue d'horreur se fige, quel dommage... Je la referme, et y dessine un sourire, c'est quand même plus beau non ? Le sang dégoulinant sur mes doigts, je goûte à ta chaleur, tu vois que tu n'as pas qu'un coeur de pierre, tu es chaleureux, au fond ! Pour t'encourager dans cette voix, je t'embrasse à pleine bouche, mêlant ma langue à la tienne pour t'avouer mon affection sincère. Tu n'embrasses pas bien sincèrement, mais je t'apprendrais ne t'inquiètes pas.
Elle disparait de mes mains pour revenir bien sagement sur ton cou. Si on ouvrait pour voir ce qui se cache d'autre en toi ? Ton corps tout neuf est attaché à une table en vieux chêne, noire du sang déjà versé, et mes doigts parcourent ton corps, à la recherche d'un endroit adéquat. Les jambes ? Allez, soyons fous ! J'ouvre tes mollets en deux, puis en trois, quatre, cinq... Décidément, il n'y a rien d'intéressant ici, aller, un coup de masse pour marquer mon passage. Ce serait bête de revenir sur un endroit déjà exploré non ? Je rigole encore, c'est amusant de jouer au docteur, je dois prendre une pause et reprendre mon souffle. Mon ventre me fait si mal, ca doit être ça de trop rire ...
J'entends tes hurlements de douleur, et te caresse la tête affectueusement.
-Sage, sage... Allez, ca ne m'amuse plus, je te lance à pleine vitesse dans le vide, faisant apparaître une route juste en dessous, et te plaque violemment ta sale face sur le sol. Au début tu résistes un peu, et tu cries encore, mais bientôt je n'entends plus que le doux son de ta chair qui se déchire sur la pierre. Tu te disloques, te décompose, pour au final ne plus être.
Clic
Mais mes rires tarissent, mes larmes continuent de couler, et je perds le cours de la pièce. A quelle scène sommes-nous ? Mon énergie s’étiole comme ces ballons gonflés que l’on lâche pour les voir se vider dans tout les sens finissant par atterrir misérablement sur le sol. Et je m’affale au sol.
Mon esprit cherche à se repérer et à comprendre, mais seule la douleur vient me répondre. Toutes ces tortures se font sentir, l’une après l’autre, comme si c’était à mon tour d’entrer en piste, je suis producteur pourtant ! Alors pourquoi ?
Les chants de guerre se font lamentations et cris de désespoir, mon ventre me fait de plus en plus mal, et j’en viens à regretter tout cette comédie. La rage à fait place au remord, tout aussi virulent, et m’attaque de l’intérieur. Je me griffe, m’arrache les cheveux, ma raison ne trouve aucun chemin pour son salut, et mon corps tente de se détruire.
Je te pardonne malgré moi, ayant comprit que lutter pour ta haine devenait impossible. Te lançant un regard accusateur chargé de douleur et d’incompréhension, mon sang se glace en te voyant. Mes tortures t’auraient elles changé le visage à ce point ? Ou est ce moi qui suis devenu comme toi ? Mes ongles s’enfoncent dans ma chair, cherchant du sang, nourriture à laquelle je les avais habituées, et mes dents s’attaquent à mes lèvres. Qu’ai-je fais ?
Je vois en ton visage les mêmes traits que les miens, je suis devenu toi, ou serait ce l’inverse ? La douleur me fait délirer, oui c’est sûrement ça ! Tu t’approches avec toujours ce même sourire innocent, les yeux pleins d’une bonté toujours aussi répugnante, mais cette fois ci je vois quelque chose dans tes mains. Une forme noire et froide se dessine entre tes doigts effilés, et le bruit de tes pas résonnent dans l’immensité de mon monde. Mes larmes continuent de couler, suppliant quelque chose que je ne saisis pas, je discerne de la pitié dans ton regard, et je comprends enfin.
D’un air résolut, je sèche mes larmes du dos de la main, acquiesce avec lenteur et laisse ma tête tomber lentement, face vers le sol. Je sens le contact froid et cylindrique de ton accessoire posé sur la tempe, et tes derniers mots sonnent pour moi comme des coups de bâton.
Au fait, la sortie, je la fais côté jardin ou côté cour ?
Clic
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| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Welcome in my Wonderland Mar 15 Mar - 21:52 | |
| J'ai bien reçu ton message, et j'ai lu le texte (presque) dans la foulée.
Je rejoindrai Cordélia sur le point de la longueur : on a bien compris que tu maîtrises l'élément gore et que tu te dépatouilles pas trop mal avec les descriptions rapides et concises. Ok, la tripaille... ça le fait. Mais pourquoi en remettre encore et encore - ce n'était pas le point essentiel du devoir d'en faire des litres et des litres.
La transition/recentration progressive est intéressante dans son mouvement spirale vers le narrateur, parce qu'elle permet à la fois ce décalage, cette remise en question et ce traitement des propres dégoûts et peur.
La syntaxe est franchement mieux que tes premiers textes et le niveau de vocabulaire est pas mal du tout. Il y a encore quelques petites baisses d'attention, d'où des phases de fautes de conjugaison répétées.
Par contre là où ça pêche beaucoup je trouve, c'est sur le choix des sujets : la succession je/tu/vous/on/qui parasite la facilité de lecture. Tu devrais choisir un seul point de vue, un seul mouvement narratif, ou alors n'en changer que pour appuyer le retournement de situation justement.
J'aime tout de même assez ce texte, même si l'effet d'écoeurement s'estompe au bout d'un moment à cause de cette surenchère (bon on voit bien qu'il reste plus grand chose de ce qui serait le "corps" et on comprend par déduction que c'est une projection fantasmagorique).
Voilà !
J'espère que ça ira pour toi. | |
| | | Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Welcome in my Wonderland Dim 27 Mar - 17:01 | |
| - Citation :
- De pouvoir plonger vos mains dans ses tripes encore chaudes de sang coulant généreusement de ses veines palpitantes de vie ?
BAM ! Quelle entrée en matière ! Voila un bon coup de latte dans le bastringue ! - Citation :
- Qui n'a jamais eut cette sombre pulsion, cette soif de sang ? N'avez vous donc jamais ressentis le plaisir de tuer ?
Aya, un peu incohérent, non ? Là on parle de désir, alors que ressentir le plaisir sous-entend passer à l'acte. - Citation :
- Je me fends de rire en te voyant te tordre.
T'as déjà dégommé la moelle épinière, là, Coco, c'est finit, ça bouge plus hein. Du coup la suite tombe complètement à plat ^^.
T'as pété les plombs ou bien ? Faut arrêter de regarder des films d'horreur et de manger de la viande à chaque repas ^^. Bon, blague à part, le texte commence bien, mais au bout d'un moment, on commence à se lasser, on tourne un peu en rond. La phase de torture traine, et finit par ne plus rien apporter. Et le twist final ne relève pas assez les choses. Y a du boulot, encore. | |
| | | Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Re: Welcome in my Wonderland Dim 27 Mar - 22:50 | |
| Je suis pas particulierement sensible mais ton texte la j'ai vraiment eu du mal à le lire. J'ai du m'y reprendre à deux fois pour en venir à bout. Voire trois.
Je trouve dommage que tu insultes autant ta pauvre victime à coups de "tu es pathétique" et tout, ce que tu lui fait subir parle assez de lui même. C'est un peu too much pour moi, niveau gore sinon : ( | |
| | | Cocoon Rôliste
Nombre de messages : 985 Age : 34 Localisation : Dans 14 plans stellaires en simultané Date d'inscription : 26/12/2010
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Welcome in my Wonderland Lun 28 Mar - 0:12 | |
| Je sais bien, c'est pour ca que j'ai préféré prévenir que ce n'est pas pour toutes les âmes. Mais Le verbe comme le geste n'étaient pas trop pour moi, les deux étaient nécessaires.
Une torture se fait aussi par le mental.
Ca fait "too much" pour certains, je sais bien, mais pourtant ce n'est qu'une fraction de ce que je conçois, et j'avais envie de tenter de le mettre par écrit.
En tout cas merci à vous pour ces commentaires constructifs (même si d'autres seraient bienvenues ^^) | |
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| Sujet: Re: Welcome in my Wonderland | |
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