Nage, Terre, Nage!

L'eau qui recouvre le monde, s'écoule, déboule, dans les rues pavées, goudronnées, que l'homme croyait avoir conquises pour le reste de son existence. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais plus qui aider, mais je sais que plus jamais je n'aurais la possibilité de me promener, de découvrir la terre qui jadis trônait aux dessus des vagues. Aujourd'hui je vois l'eau, stagnante, répugnante, dissimulant sous sa masse les produits de l'humanité. Fini électricité, fini technologie. Plus jamais nous ne pourrons vous utiliser, vous maitriser. Car la terre, comme toujours c'est révolté contre la créature minuscule qui voulait la dompter. Naturellement, simplement, elle nous a exterminés. Facilement englouti, comme nous l'avons avalé, tels des gloutons, nous la consommions impunément, faisant d'elle un produit de luxe, une rareté, pourtant difficile de s'en passer ! Mais rappelez-vous quand nous étions petits, quand l'humain venait de sortir du nid, nous avons conquis la terre, et tenté de dominer les mers. Mais qu'avons-nous fait alors de cette étendue, pêche intensive, destruction sans limite, qui dit qu'il est mal de déverser son carburant, recouvrant la faune la flore. Tuant polluant, l'homme grouillant a brisé ce qui lui était offert. Etonnez-vous humains de la voir arriver, en colère, courant vers vos cotes, en submergeant vos mauvais côtés. Et maintenant que la totalité de la planète est recouverte de cette immense bête, que faisons-nous ? Rien, nous mourrons me direz-vous. Nous ne mourrons pas, nous vivons, tels que nous aurions dû vivre des années plus tôt, craignant la nature, pansant nos blessures, nous ne cherchons plus à tuer, juste à exister.

Tel est pris qui croyait prendre… Tic tac, tic tac… Le temps viendra, ou cette petite histoire n’aura pour vous plus rien d’onirique, vous comprendrez alors la signification de ces lignes, écrites à la va vite, du bout des doigts, sur un clavier, car l’homme ne sait plus utiliser les bouts de papier… Il est temps maintenant à un faux-prophète, moralisateur à souhait, oh combien pessimiste, mais complètement dérangé, de vous laisser dans la fange qu’est l’humanité. A bientôt frères, et sœurs, il est venu le temps de la peur.

L'eau qui recouvre le monde, s'écoule, déboule, dans les rues pavées, goudronnées, que l'homme croyait avoir conquises pour le reste de son existence. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais plus qui aider, mais je sais que plus jamais je n'aurais la possibilité de me promener, de découvrir la terre qui jadis trônait aux dessus des vagues. Aujourd'hui je vois l'eau, stagnante, répugnante, dissimulant sous sa masse les produits de l'humanité. Fini électricité, fini technologie. Plus jamais nous ne pourrons vous utiliser, vous maitriser. Car la terre, comme toujours s'est révoltée contre la créature minuscule qui voulait la dompter. Naturellement, simplement, elle nous a exterminés. Facilement englouti, comme nous l'avons avalé, tels des gloutons, nous l’avons consommé impunément, faisant d'elle un produit de luxe, une rareté, pourtant difficile de s'en passer ! Mais rappelez-vous quand nous étions petits, quand l'humain venait de sortir du nid, nous avons conquis la terre, et tenté de dominer les mers. Mais qu'avons-nous fait alors de cette étendue, pêche intensive, destruction sans limite, qui dit qu'il est mal de déverser son carburant, recouvrant la faune la flore. Tuant polluant, l'homme grouillant a brisé ce qui lui était offert. Etonnez-vous humains de la voir arriver, en colère, courant vers vos cotes, en submergeant vos fautes. Et maintenant que la totalité de la planète est recouverte de cette immense bête, que faisons-nous ? Rien, nous mourons me direz-vous. Nous ne mourons pas, nous vivons, tels que nous aurions dû vivre des années plus tôt, craignant la nature, pansant nos blessures, nous ne cherchons plus à tuer, juste à exister.

Tel est pris qui croyait prendre… Tic tac, tic tac… Le temps viendra, ou cette petite histoire n’aura pour vous plus rien d’onirique, vous comprendrez alors la signification de ces lignes, écrites à la va vite, du bout des doigts, sur un clavier, car l’homme ne sait plus utiliser les bouts de papier… Il est temps maintenant à un faux-prophète, moralisateur à souhait, oh combien pessimiste, parait-il dérangé, de vous laisser dans la fange qu’est l’humanité. A bientôt frères, et sœurs, tremblaient si vous voulez, mais sachez que tout cela n’est, que pour le bien de l’humanité.