Le poème dont VOUS êtes le héros

Malgré le côté "un peu" donneur de leçons, j'ai apprécié l'idée et l'initiative.

Je n'aurais pas mis "méditez là dessus", ceci dit. C'est en trop, inutile. On a bien compris qu'il nous fallait réfléchir...

C'est plus pour faire ouvrir les yeux sur un point de vue plutôt que strictement donner une leçon, tu as raison pour le "méditez la dessus", problème corrigé ^^

Euh...

ça tient de la démarche artistique ?

c'est un genre d'installation numérique ?

Je voulais essayer une mise en abime de spoiler, mais comme c'est limité à deux utilisations successives, j'ai du adapter au format que me permettait le forum.

Techniquement,et j'y pense à l'instant, on pourrait appelé ça de la philosophie geek's way ^^

Mais au final,c'est plus pour m'amuser qu'autre chose

Ah j'ai trouvé le texte finalement !

Il y avait bien quelque chose à lire :p

L'inconvénient c'est que la première fois je me suis perdu sur cette page, pensant qu'il n'y avait rien d'autre que des spoilers vides.

Du coup cette fois-ci, comme j'ai trouvé le texte un peu par hasard, le cheminement dépeint n'était malheureusement pas au rendez-vous :-s

Ceci dit, le principe est sympathique. L'énoncé par contre est plutôt pesant; en fait tu as trop ciblé le ressenti supposé autour de ta propre représentation. Le lecteur ne passera pas forcément par ces stades de réflexions, mêmes s'il explore d'autres voies. Du coup c'est trop "dirigé" pour être vraiment réussi (il aurait peut être fallu resté plus vague, plus ouvert)

Je sais,comme il a été fait remarqué, peut être un peu trop"donneur de leçon"

Cependant, je suis très content ^^, le fait que tu te sois perdu illustre parfaitement le texte :

On peut passer sa vie à chercher sans trouver forcément

Je n'ai pas été surpris outre-mesure, ni même amusé ou ému par la construction du texte. Cliquer sur des spoilers puis lire le petit pan de phrases en fin de message ne le permettait pas.

Ceci dit, le texte m'a intrigué. D'abord pourquoi dans la section des poésies? Puisque tu écris en prose. Peut-être, de manière assez instinctive, parce que tu considères que la poésie est articulée de manière plus méticuleuse que la nouvelle ou le roman. Ou encore parce que tu considères que les lecteurs de poèmes se laissent plus séduire par l'hermétisme et l'alambiqué. Ce qui n'est pas faux. Encore qu'un roman puisse être autre chose qu'une histoire: il y a des romans à l'architecture sophistiquée (cf. L'art du Roman de M. Kundera, c'est l'été, ça mange pas de pain, ça se lit bien sur la plage).

Enfin, et je sais qu'on va hurler à la pédanterie ou à la connerie (solution plus judicieuse), mais le message de ton poème est profondément NIETZSCHEEN. Mais si, j'insiste, Nietzsche aurait probablement accordé un livre entier à l'absurdité profonde du rôle du lecteur et de l'importance de l'interprétation.

D'ailleurs j'irai plus loin, et j'emmerde les présomptions de pédanterie, pourtant bien légitimes: ton texte est carrément SPINOZESQUE. Sus à l'anacoluthe, au barbarisme, au solécisme! Mais tant pis. Spinoza donc, qui sur la base de ta dernière phrase, un peu morne mais intéressante tout de même, aurait probablement écrit un livre: "On peut passer sa vie à chercher quelque chose sans le trouver, mais au fond n'est ce pas le voyage qui est important ? ".

Ce qui n'est pas sans rappeler ce passage de l'Ethique

« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »

Une démarche ontologique dans ton texte donc. Qui est le lecteur. Qu'est-ce que l'interprétation. A quoi sers-je? (C'est moche, hein?)

Je tends néanmoins à penser que tu ne respectes pas assez ton lecteur, ou que tu as du moins une piètre idée de ceux qui vont te lire. Tu n'avais pas besoin de texte. En tout cas pas de ce texte. Des spoiler vides, avec un titre peut-être plus stylisé (encore que la clarté semble vitale ici), auraient suffi. A ce moment-là, j'eusse ri! Mais si tu me donnes les clefs, la serrure, le manuel et de la vaseline, c'est trop simple. C'est trop simple. Je préfère pénétrer dans ton poème sans vaseline, sans Manuèl, etc.


Soliloques-je.

Tiens, un volodia ^^ ça faisait longtemps

*salut coincoinesque*

Loin de moi l'idée de truffer chacune de mes phrases d'arrières pensées se rapportant à quelque idéologie stylistique ou philosophique, et je t'avoue que ça m'a surpris de voir les noms de deux grands personnages mis en lien avec ce "texte".

D'autant que, n'ayant qu'une idée générale de la pensée nietzschéenne et connaissant de loin Spinoza, je ne pourrais pas vraiment appuyer ou rejeter ta théorie.

Cependant je tiens à préciser qu'au fond, j'aurais très bien pu ne rien mettre dans ces spoilers, ni même à la fin, mais je pense que ça n'aurais pas guidé le lecteur sur la pensée où je veux l'y mener. Certes ça doit donner pour certains un chemin de pensée trop guidé, voir imposé, mais là n'est pas l'objectif. Ce que j'ai cherché dans ce texte est de proposer une vision, une pensée au travers de cette présentation originale. Libre à chacun de l'interpreter , d'autant que le petit texte de fin n'est juste qu'une pensée personnelle en complément du tout, mais il reste très secondaire. je dis ça dans le sens où, de mon point de vue, chacun peut comprendre à sa manière à la fois le texte, mais aussi le titre, et le message du texte. Ils peuvent être nombreux selon les différents lecteurs qui le liront, et c'est très bien comme ça.

Le fait est que si j'ai rajouté ce petit commentaire de fin, c'est car j'ai inconsciemment (j'y ai réfléchit durant la nuit) fait un texte de la même manière que je pratique l'humour. Il arrive que parfois une situation me fasse penser à un fait, une pensée ou une remarque, qui ne sera pas forcément à se tordre de rire, ou au mieux arracherait un sourire, mais le but étant non pas de frapper, mais parfois simplement de faire voir que "ça" existe. C'est une forme d'apport de vision, de pensée différente, qui n'a d'autre raison d'être que de faire voir d'une façon différente un fait ou une image.

Au final, c'est en découlant de ce raisonnement qu'à été créé ce texte. Mon commentaire de fin se veut juste une vision personnelle et différente, qui apporte un peu plus d'eau au moulin du lecteur. Il ne s'agit donc pas ici d'imposer un avis, mais d'en proposer un en plus de l'interpretation dudit lecteur.

Vous pouvez totalement en faire abstraction, le but étant de faire réfléchir, un peu comme pour un aphorisme.

Sinon, à part ça :


(et pour tout le reste, il y a eurocard mastercard)

Green Partizan a écrit:

Et pour flooder un peu : grâce à ce genre de truc, on peut débusquer les feignasses comme dvb .]

Tu me diras la fainéantise intellectuelle est de plus en plus développée de nos jours à cause ou grâce à l'internet.

J'invite les intéressés à se référer au livre de N.Carr qui est très intéressant sur le sujet.

Après, je tire un peu hors-sujet donc je vais revenir sur le poème que j'ai lu, il y a de cela quelques temps.

Si la forme est originale mais je n'ai pas accroché. Je n'ai pas suivi le cheminement que tu décris même si je dois l'avouer, mon esprit a divagué pendant ma "recherche". En fait, j'ai pensé à ce dont je parle juste au dessus. La "méthode de réflexion" que nous inculque internet, ses pop-ups et ses nombreuses pubs.

Bref, si j'aime bien certaines de tes créations, celle-ci n'en fait pas partie.

Green Partizan a écrit:

Le problème je pense, est cette sorte de hauteur que tu prends dans plusieurs de tes textes pour t'adresser à tes lecteurs, qui peut-être désagréable.

Ce n'est pas vraiment le but recherché pourtant :/ ... tu m'expliques en quoi ? Je trouve ça dérangeant de laisser une telle impression

Disons que la politesse d'un auteur, c'est de laisser au lecteur la liberté d'interpréter son texte. Erlidann répète ici ce que j'ai souligné en parlant de la "piètre idée" que tu te faisais du lecteur; ce qui bien sûr est loin de remettre en cause le fond de ta pensée, mais tout du moins désigne l'impression que donne cette fin de texte.
De façon très paradoxale, la démarche initiale incite à l'interprétation mais la réalisation finale (i.e le paragraphe de fin) va dans le sens opposé, puisqu'elle indique, non elle explicite le chemin à prendre.

L'implicite formule un indice et multiplie les clés d'interprétation.
A l'inverse l'explicite souligne une voie en particulier, assène une chose.

L'implicite est donc une forme plus poétique tandis que l'explicite serait plutôt propre au genre argumentatif. Sauf à faire de l'ironie, des litotes et autres figures de style.

Pour ce qui est des deux citations d'auteur, je blaguais à moitié, même si dans le fond il y a bel et bien une démarche ontologique dans le texte. Par ailleurs, je pense que tu voulais parler d'aphorisme et non d'aphrodisme, mot précieux mais vicieux puisque désignant "L'abus des plaisirs de l'amour".

La démarche est bonne, elle aurait mérité d'être plus fouillée.

Je corrige ça de suite, et je vois où tu voulais en venir, c'est vrai que je n'avais pas vu ça de ce point de vue...

Et ça n'aurait peut être pas été plus mal en effet de ne rien mettre, je retiens pour la prochaine fois.

Green Partizan a écrit:

grâce à ce genre de truc, on peut débusquer les feignasses comme dvb .

Euh... spa ma faute : j'ai un tout petit écran 15 pouces (non c'ets pas une gameboy), je me suis juste perdu avec la molette de la souris.

Et un conseil : citer Scnitz ou Spinoza c'ets un très bon révélateur de lycéens. Non parce que une fois que t'as eu ton bac, ça sert plus à rien.. après tu peux retourner sans honte à des classiques du genre Max Chattam ou Bernard Werber, personne t'en tiendras rigueur (ou Colonel Reyel ou Le Diocèse si t'as eu ton BTS MUC)

Ceci dit c'ets vrai que tu tombes un chouilla (que dis-je un mâchicoulis...) dans le didactique démago et infantilisant (toi t'as trop lu Werber...). J'ose espérer que le public de TA ait un peu plus de sens critique et d'ouverture d'esprit que l'humain lambda bidochon que tu te figures en fantasmant "ton lecteur"

Ceci dit si on parle de phénomène de masse... à mon avis, statistiquement, tu dois pas être loin de la vérité le concernant :p


Et tant que j'y suis :

Green, en tant que Bilbonthécaire, t'es un peu mal placé pour venir me parler de fainéantise XD

Alors là je t'arrête tout de suite. Certes j'ai lu Werber, cependant en aucun cas je ne prends de haut qui que ce soit, ou considères un public comme "mien". Soyons tranchants, me liront que ceux qui le veulent, mes textes intéresseront qui voudra, mais en rien je ne fais des textes purement donneurs de leçons, en rien je n'ai envie de guider "sur le droit chemin".

Je fais ce que je fais parce que j'en ai envie, que X concept, X idée m'a inspiré, et j'y apporte à la fois ma touche mais aussi, parfois, ma pensée personnelle. Si certains pensent que je me crois supérieur ou omniscient, ils se fourvoient lourdement. Je fais des textes car j'en ai envie, et je tends à montrer une idée, un point de vue, une suggestion parmi tant d'autres; Maintenant certes ce texte peut paraître pseudo démago infantilisant, mais je préfère donner au lecteur le concept de ma pensée, et rajouter à cela un proverbe de comptoir accolé à une explication bancale, même si le résultat est moche, que de balancer tout bêtement trois spoiler vides et faire style que j'ai tout compris à l'art et à la littérature, puis retourner finir ma mastur*****n intellectuelle devant quelque grand penseur mort depuis des siècles.

Je vais mettre un point d'honneur si il le faut à porter l'étendard de l'enrichissement de la pensée, de l'apport à la vision commune à chacun de mes textes plutôt que de me faire taxer de donneur de leçons et d'écrivain (amateur) hautain. Que cela soit dit. Pour les autres, j'ai une scie circulaire qui aimerait beaucoup échanger avec vous son propre point de vue.

NdlR: soirée confessions IRL, grosse pression qui s'est relachée au travers de mes esgourdes, et donc rejet d'énergie par le crachat d'un avis déterminé et péremptoire. La semaine prochaine, cours sur les transferts d'énergies spirituelles et leur cycle de gestion par l'esprit humain. D'ici là, bonne nuit les petits.

Nota: je n'ai absolument rien contre vous qui avez avec bonne foi posté des commentaires sur ce texte. Juste que ce soir, l'idée de texte hautain/démago/omniscient me révulse.

Pour ma part, je n'ai jamais parlé de texte hautain ou démago'. Simplement d'un style qui dégageait une piètre idée du lecteur, pas d'autrui. Du lecteur comme interprète.

Pour le reste, les citations de Nietzsche & Spinoza étaient ironiques; je m'étonne donc de lire qu'il s'agissait de pédanterie. Je m'étonne d'autant plus que Nietzsche soit devenu un révélateur de lycéens. Ce qu'effectivement je ne savais pas.

Je retourne lire Marc-Lévy, peut-être y trouverais-je les clés pour comprendre ce mystère.