Ennemis Publics n°1

Je ressors les archives, juin 2008.

Ennemis publics n°1

Face à moi, 1 mur blanc
Derrière toi, 1 trou noir
A ma droite, toi
A ta gauche, moi

Devant nous, 1 plongeoir
Serpent de l'espoir
Perdu dans le brouillard
Sur l'autoroute du soir
Où passe le bus ...

Autour de nous, du vide
Le vice du manque
Qui nous transforme en cendres
C'était pourtant pas notre demande...

Qui sommes nous pour croire
Espérer 1 fin à nos déboires?
On marche de travers
Mais on s'appuie sur des pater

==

Notre monde n'est plus que viscère
Du serpent qui nous terre...
Nous enterre...

Hey toi ! As tu vu cet essaim de fées
S'estampant dans la réalité?

Non, à la place, on te vend des rêves à la télé
Je vois bien ton esprit... ton esprit... ton esprit...
& tu es pris !

Attention ! Le loup affame ne va pas tarder à sonner !
Dans le chaos de ta peur il veut s'engouffrer!

La clarine du clash ne cesse de retentir
Le bazooka est lancé
Ca y est, il faut tuer !

Le tonnerre gronde
Parmi les bombes
Tuant les ombres
Ornant les tombes

L'épicentre de ses cris est en lui
& obstruant les puits, l'us army

Tu vois la tas d'os ici ?
Il parait qu'on était ami...

[RIP... Rest In Peace]

Le cobra l'a tué
Du haut de son building business

Je vois bien son esprit... son esprit... son esprit...
& tu es pris !

Mais je sais, tu voulais l'enfourcher
Ce grand aigle doré
La pie en a vu la couleur
Deviendras tu donc voleur?
Tueur? Menteur ?
Crois tu que le rapace fera ton bonheur ?

[Gold...! Gold...! Gold...!]

Je n'aime pas son esprit... son esprit... son esprit...
Mais il t'a pris

==

Je me demande comment sortir de cette impasse où l'aube sombre
Sans 1 ombre, la réalité s'est érigée
& les éristales se sont levés

Voilà où en est la vérité

Naïve que je suis
J'imaginais 1 fond à ce puits
Ici le suif est couvert de suie
J'entends tous les cris de la nuit
Le suintement de la suite
Nous fait sujet sans abri

De nous si près
Voilà où en est la vérité

Voilà où en est la vérité [b]

Tout d'abord, merci d'avoir posté. Etant donné que cette poésie date de 2008, j'ose imaginer que ton écriture s'est affinée, malgré cela, je critique comme si ce n'était pas le cas (n'ayant pas de textes supplémentaires pour comparer).

Une première chose : les nombres sont plus beaux lorsqu'ils sont écrits.

Edit : En fait, j'étais parti pour commenter strophe par strophe, mais il se trouve qu'au final il ne sera pas pertinent de le faire. En effet, elles sont inégales. Certaines (comme les deux premières) sont vides de sens, elles n'ont pas de portée et ne justifient par leur présence. Tandis que d'autres, installent un rythme plutôt agréable qui mériterait d'être travaillé. J'ai également l'impression que ce texte est trop long et qu'il en ressort un assemblage de vers qui, en groupe, ne trouvent par leur sens.

Toutefois, j'attends comme indiqué en premier lieu des écrits supplémentaires, et te souhaite une bonne continuation (:

En effet, j'ai pas du tout retouché au texte, et à l'époque où je l'ai écrit j'avais une fâcheuse tendance à écrire 1 à la place de "un" et à supprimer la plupart des accents (ceux qui m'apparaissaient comme inutiles du point de vue grammatical en fait).
Pour la petite explication sur la taille du poème, à la base, ce sont plusieurs textes regroupés pour en former qu'un seul, d'où les "==" qui s'intercalent entre certaines strophes.
Je suis tout à fait d'accord avec toi dans les critiques que tu as faites, j'ose aussi penser m'être affinée dans l'écriture avec le temps. Je sais pas pourquoi j'ai décidé de poster un vieux poème plutôt qu'un récent mais après tout, pourquoi pas ? Heureux

En tout cas, merci de ton commentaire, et promis, je posterai des textes récents très prochainement (juste le temps de retrouver quelques écrits malencontreusement égarés dans le bazar que j'ose appeler "chambre".)